2. Essai Piaggio New Beverly 125 cm3 : Sécurité Maximale

Si extérieurement, le changement est radical et plutôt flatteur, Piaggio confirme également ses évolutions concernant la propulsion. Décliné aussi en version 300 cm3 (moteur Quasar 278 cm3), où le couple atteint 23 Nm à 5750 tr/mn, la motorisation 125 cm3 plafonne à 12 Nm à 7250 tr/mn. Doté de l'injection électronique maison et du système ECS (Electronic Cooling System), ce bloc moteur reçoit une conception particulière augurant, selon Piaggio, un abaissement de la consommation de carburant d'environ 20 %. L'annonce de ce pourcentage vaut également pour les émissions de dioxyde de carbone. Malheureusement, nous n'avons pas pu mesurer la consommation exacte durant cet essai, tout comme la vitesse de pointe, car difficile d'établir la vitesse de pointe dans les rues Milanaises. Cependant, les 15 chevaux proposées ont affiché de belles accélérations avant de très légèrement s'essouffler à mi-régime et de reprendre du galon une fois le curseur posé sur les 80 km/h.

solide partie-cycle

Exceptionnel, voilà comment nous pourrions qualifier les prestations dynamiques du Beverly. Solidement posé via la fourche télescopique ø 35 mm, les pneus Michelin City Grip 16 pouces à l'avant et 14 à l'arrière montre une adhérence exemplaire, et il suffit de poser son regard sur une trajectoire pour que le scooter s'exécute avec une aisance et une facilité déconcertante. Surtout que la position des pieds de chaque côté de la poutre centrale autorise une conduite sportive. La suspension arrière matérialisée par deux amortisseurs réglables en quatre positions assurent un bon contact avec le sol, peut-être un tantinet ferme lorsque la route se dégrade. Le constat s'avère tout aussi flatteur du côté du freinage et met en exergue un excellent feeling aux leviers. Et il ne faut pas longtemps avant que les disques ø 300 mm AV et ø 240 mm AR stoppent les 162 kg.

Verdict

Un coup de crayon réussi, des performances dynamiques en hausse, une capacité de stockage également en très nette progrès, Piaggio a réussi sûrement le hold-up parfait et l'on peut se demander comment cette version 2010 du Beverly ne pourrait pas plaire chez nous. Le prix, peut-être ? En effet, toutes les modifications apportées vont se payer chères, puisque le ticket d'entrée devrait s'élever à 3800 €, plus cher que le Honda SH et seulement 300 € de moins que la référence des scooters GT le Yamaha X Max.

Photos : Fabrice Berry