Essai Peugeot NK7 50 cm3 : Le Lion se relance
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Le marché du cyclomoteur à boîte de vitesses connaît une stagnation, voire une certaine diminution. Celui-ci représente actuellement 13,7 % des parts de marché en France toutes marques confondues. Positionné à la cinquième place des ventes, le constructeur français Peugeot souhaite rester un acteur prépondérent et compléter sa gamme de 50 cm3 multi-vitesses. Fort de plusieurs modèles Supermotard et d'une sportive (XR7), la firme sochalienne incurve sa trajectoire vers un millésime typé Roadster, baptisé NK7. Cette nouvelle lionne emporte quelques beaux atouts techniques avec en point de mire la Derbi GPR Nude. Essai sur le circuit du RKC...
Dénudée
Présentée pour la première fois lors du dernier Salon de Milan, la NK7 pose ses galons et emporte avec elle une technologie de pointe. Exit les carénages, la belle hexagonale se dénude. Conçue sur la même plate-forme que sa soeur sportive XR7, elle se différencie par l'apport de quelques petites touches bien spécifiques : La première d'entre-elles se situe au niveau du châssis tubulaire rouge, (bien mis en évidence comme certaines motos italiennes) cette retouche apporte un vrai plus en matière de look. La deuxième, tout aussi esthétique, réside dans la position horizontale de l'amortisseur arrière. Enfin, la nouvelle optique (elle aussi prenant un air de famille avec des motos grosses cylindrées), conjuguée avec des clignotants à Led viennent parfaire le physique du Roadster français. Pas de surprise concernant le réservoir puisque la belle reprend à l'identique la forme de celui qui équipe actuellement la XR7 : Profitant d'une ouverture à clé et d'une belle contenance (12,5 litres), le bouchon reste désolidarisé du réservoir, ce qui peut être pénalisant lors du remplissage à la pompe.
Le poste de commande (également identique à la XR7) mêle une instrumentation à double lecture : Le compte-tours à vision analogique se marie avec la lecture digitale réservée au rectangle contenant deux trips, l'affichage de la vitesse, et une horloge : On mentionnera la présence d'une ''jauge'' à segments du niveau de charge de la batterie. En revanche, il est à déplorer l'absence d'une jauge à essence nettement plus utile à l'usage. Toutefois, pas de panique, puisque le témoin de réserve avertira les plus téméraires d'entre vous à aller ravitailler.
A son bord
Lorsque l'on prend place à bord, la première impression qui s'y dégage revient à la position de conduite : Certes, le large guidon peut être déroutant, mais l'ergonomie des commandes tombe bien sous les mains. Le buste, légèrement incliné, couplé à l'installation des commandes reculées nous rappelle que nous sommes à bord d'un roadster. Le pain de selle offert par la selle, associé à des repose-pieds escamotables en aluminium autorisera au passager quelques kilomètres en mode duo. Les présentations statiques étant faites, voyons voir comment se comporte la NK7 en mode dynamique.
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