Essai Peugeot Django 125 ABS : un pas supplémentaire
Quatre ans après sa première apparition, le Peugeot Django, ici dans sa version Evasion, dispose pour 2018 d’une nouvelle teinte baptisée ‘’Ocean Blue’’, mais aussi et surtout de l’introduction du freinage ABS sur la roue avant, ainsi que la mise en place de la motorisation d’entrée de gamme EasyMotion. Le tout, proposé à un tarif qui mérite réflexion.
Présenté dans une nouvelle configuration lors du dernier salon de Milan, le Django, décliné en 50 cm3 (4-temps) et 125 cm3, conserve ses attributs stylistiques qui font de lui une valeur sure dans la catégorie des scooters néo-rétros. Inspiré des anciennes S55/S57, il revêt pour 2018 d’un coloris bi-ton bleu océan et blanc. Fabriqué en Chine chez Qingqi, le Django tire profit d’un soin particulier apporté à la finition et d’un design dans la pure tradition ‘’vintage’’. Commercialisé dans sa version ABS en trois déclinaisons Evasion, S et Allure, le néo-rétro frappé du Lion arbore ici un petit saut vent, mais qui, avouons-le, brille plus pour le côté esthétique que pour la protection. Mais qu’importe, il s’agit d’un véhicule taillé pour la ville, pas vraiment pour les longs trajets autoroutiers où mine de rien le bloc-moteur se défend plus qu’honorablement, mais nous y reviendrons plus dans les détails.
Le Django tire son épingle du jeu d’un point de vue pratique et, sur la dotation d’équipement qu’il propose : ainsi, le tableau de bord révèle une instrumentation à double lecture, le premier cadran analogique pour le compteur de vitesse et un pavé digital pour le reste des informations utiles durant les trajets quotidiens (jauge à essence, trip partiel et total, horloge, température extérieure). On remarque l’apparition du témoin ABS spécifique qui s’illumine à chaque mise en marche. Et sur le plan pratique me direz-vous ? Sur ce point, le Django se défend avec les honneurs : la selle scindée en deux parties, (seule la partie dédiée au conducteur s’ouvre), laisse la part belle à un coffre où la superficie peut englober un casque jet à écran et un pantalon de pluie. Mais rassurez-vous, ce n’est pas tout puisque le plancher plat doté de lamelles antidérapantes associé à l’accroche-sac suffit amplement à y glisser un sac d’un gabarit supérieur. Enfin, terminons ce chapitre par les deux compartiments intégrés au tablier (dont l’ouverture se fait au moyen de la clé de contact), l’un renferme le réservoir de 8,5 litres avec en prime une encoche qui permet de maintenir le bouchon durant la phase de remplissage, un détail oui, mais qui est appréciable. L’autre propose une prise 12V et la surface de rangement suffit à loger des effets personnels.
La position de conduite met en exergue une posture du buste parfaitement droite avec des jambes bien repliées à 90 degrés. De son côté, la selle culmine à 770 mm, mais sa largesse peut générer quelques désagréments pour les petits gabarits qui n’auront qu’une demi-pointe des pieds au sol. En revanche, le vaste plancher plat permet d’avoir une place conséquente pour les genoux. Une aubaine pour les morphologies trapues qui trouveront également leur place sans avoir les rotules proches du tablier. Le passager n’est pas pour autant lésé avec une paire de repose-pieds escamotables et un carré moussé, certes restreint, mais confortable, qui appelle au déplacement en duo sur des trajets citadins. Toutefois, les virées périphériques ne sont pas à exclure.
Photos (27)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération