2. Essai - Peugeot Citystar 125i 2011 : LA référence des GT Compact !?
Depuis le départ de l'Elystar, en 2009, le terrain des GT Compact était quelque peu laissé en friche par le constructeur Sochalien. Pour revenir sur le devant de la scène, le lion lève les babines et ronronne un peu plus fort qu'à l'habitude pour annoncer l'arrivée imminente du Citystar 125i…
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les changements sont nombreux et plutôt valorisants. D'un coup de crayon viellissant avec l'Elystar, Peugeot donne un sérieux coup de jeune au segment des GT Compact avec un Citystar 125i dans lequel on retrouve de nombreuses lignes issues de l'univers automobile. Il faut dire que Peugeot scooters n'a pas eu à chercher trop loin pour trouver son inspiration.
A fond la caisse !!
Que ce soit la face avant ou la face arrière, les similitudes sont nombreuses. L'arrière est plutôt massif comme le serait un break familial avec une poignée passager impressionnante et pratique qui n'est pas sans rappeler le jonc chromé, de certains coffres de voitures haut de gamme, sur lequel on retrouve le nom de la marque en toute lettre. A l'avant c'est le même topo. Double optique effilé, le lion y pointe fièrement le bout de son nez et l'on croirait même y retrouver la calandre d'une berline haut de gamme…
Installée à 795 mm du sol, l'assise est confortable mais un peu trop large sur la partie avant. Du coup, je me retrouve sur la pointe des pieds. Pas forcément dérageant pour mon mètre soixante-dix mais ce sont les plus petits qui pourront rencontrer des problèmes. Sous les yeux, on y retrouve un joli tableau de bord à trois cadrans ronds dans le pur style automobile. Il y a un compteur de vitesse à gauche, les voyants à droite et au centre un écran LCD avec l'heure, une jauge à essence, la température extérieure, la température d'huile et un trip.
Compact agilité
Dès les premiers mètres consommés, outre le fait qu'on y est à l'aise comme sur un GT, ce qui interpelle, c'est l'incroyable agilité et vivacité dont fait preuve le Peugeot Citystar 125i. Reposant sur des pneumatiques Michelin Pilot sport SC en 13 pouces de diamètre, le Citystar prend un malin plaisir à répondre au moindre de vos injonctions. Les 155 kilos du Peugeot sont alors bien loin et évoluer en ville sera pour lui une formalité d'autant plus qu'il est à son aise lors des évolutions à basse voir très basse vitesse. Il faut dire qu'en plus d'être 17 cm plus court en longueur qu'un Satelis et plus léger de 10 kilos, son empattement a lui aussi été raccourci de 7 cm !!
Sous la selle, un coffre de rangement permet d'y ranger un casque intégral ainsi qu'un ½ Jet à écran et un astucieux vide poche trouve à gauche du tablier. Outre le fait qu'on peut y loger une bouteille d'eau d'un litre ou des effets personnels (attention, elle ne ferme pas à clé), on y trouve une prise 12 Volts. Pratique pour y brancher un GPS ou un téléphone portable par exemple…
Le plein d'allonge
Mais qui dit GT, aussi compact soit-il, dit escapades extra-urbaines. Bien qu'il ne reçoive qu'une bulle moins imposante qu'un vrai GT, la protection offerte par le Citystar est particulièrement bonne. Aucun remous ne vient secouer la partie haute du corps et encore moins les jambes… bien entendu, le vent commence à rappeler le conducteur à l'ordre passé les 75 km/h mais rien de bien méchant. On peut aussi noter que la rétrovision est aussi excellente sans vibration parasite.
Dès que l'horizon se dégage, le monocylindre 4 temps du «City» peut laisser s'exprimer les 15 chevaux délivrés à 8 500 tours. Hâtivement, sans se prendre pour un avion de chasse, le Peugeot vous permet de prendre sa vitesse maxi (113 km/h d'après le constructeur… 135 km/h compteur pour nous). De l'allonge, le Citystar en a, c'est une certitude, en revanche, on lui regrettera des reprises un peu molles dans la plage 70/90 km/h lorsqu'il s'agit de doubler un autre véhicule où pour relancer.
Avec une monte pneumatique très sécurisante en conduite énergique, très facile à mettre sur l'angle et saine une fois posé dessus, le Citystar montre des capacités dynamiques rassurantes (on peut faire frotter la béquille et les bas de carénage...) pour qui veut aller d'un point A à un point B rapidement. Néanmoins, la fourche avant de 37 mm de diamètre se montre un peu trop molle en utilisation «très» rapide, déstabilisant légèrement ce GT Compact sur les raccords, plein angle… en cause, une détente pas assez freinée.
Photos : David Pell
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