Essai - Kymco X Town City 125 : évolutions pratiques
Kymco étoffe sa gamme de scooters 125 en cette rentrée de septembre avec la mise en concessions d’une déclinaison City de son X-Town apparu pour la première fois en 2016. Le dernier-né de la marque taïwanaise se différencie du modèle déjà existant par des ajustements cosmétiques et par des aspects pratiques revus à la hausse.
Sommaire
Note
de la rédaction
14,3/20
Note
des propriétaires
Quatre ans après avoir introduit le X-Town 125, successeur du défunt K-XCT, Kymco s’investit un peu plus dans la catégorie des scooters compacts avec le lancement d’une version ‘’City’’. La commercialisation, initialement prévue en avril, a été logiquement retardée suite à la crise sanitaire. L’arrivée de ce modèle vise à renforcer l’offre du constructeur taïwanais avec pour objectif de relancer ses ventes dans un contexte de reprise euphorisant. Mais la question que l’on peut se poser est simple, pourquoi proposer un produit de facture identique au modèle standard ? En réalité, il s’agit d’un véhicule complémentaire, accessible à une plus large clientèle, tout en bonifiant ses aspects pratiques. Car vous l’aurez compris, le X-Town City profite d’une mise à jour esthétique. Il en résulte une synergie parfaite entre la déclinaison actuelle et le grand frère Downtown : proue imposante et aguicheuse, signature lumineuse dotée de Led. Les plus attentifs auront certainement remarqué un gabarit plus compact que la version munie d’un tunnel central. En effet, le cadre du GT Urbain a été retravaillé : le modèle essayé ici mesure 2 195 mm (soit 55 mm de moins que le modèle classique) tandis que l’empattement a été réduit de 32 mm dans le but de favoriser l’agilité et de proposer à l’utilisateur un plancher plat.
Globalement, la finition opérée par la marque reste honorable, même si le mariage de certains plastiques et l’intérieur du poste de pilotage auraient mérité une attention particulière. Et si l’on continue de noircir un peu le tableau, parlons de l’ajustement spartiate de la trappe à essence ainsi que du bouchon de réservoir relié par un simple cordon en plastique, dommage ! Pourquoi ne pas avoir opté pour une ouverture à clé comme sur le X-Town ? Mais le City 125 se démarque de la gamme par une praticité accrue. Ainsi, sous le cache au centre du guidon trône une prise USB, idéal pour charger son smartphone en cas de besoin de la navigation. On apprécie tout autant les leviers de frein réglables et la commande des feux de détresse accessible à l’index droit. La capacité d’emport reste le point fort de ce scooter : la petite boîte à gants, non verrouillable à clé pêche par sa finition de ses charnières mais se montre suffisamment spacieuse pour glisser quelques effets personnels. De son côté, le coffre, dont l’ouverture se fait au contacteur, et monté sur deux vérins hydrauliques, libère une surface pouvant loger un casque intégral agrémenté d’un vêtement de pluie. Enfin, l’imposant plancher plat permet de placer un gros sac de sport.
Le tableau de bord présente une instrumentation classique pour la catégorie à savoir deux cadrans analogiques qui entourent un petit pavé digital où l’utilisateur trouve les informations essentielles pour une utilisation quotidienne (totalisateurs kilométriques partiels, odomètre, horloge, température extérieure, jauge de carburation à segments). La forme légèrement bombée n’altère en rien la lisibilité même à contre-jour. Le passager profite d’un bel espace arrière, de deux plateformes repliables en guise de cale-pieds et de larges poignées pour des trajets en duo réalisés dans les artères urbaines ou durant un cycle périurbain.
Photos (21)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération