Essai - Kawasaki Z125 - caractère bien trempé
Bonne nouvelle pour les détenteurs de permis A1/B, Kawasaki revient aux affaires sur le segment des véhicules 125 cm3. Un retour en fanfare marqué par l’introduction de deux nouvelles machines : une Z et une Ninja. Les deux nouvelles ‘vertes’’ arrivent les crocs acérés face à une forte concurrence européenne et japonaise. Découverte sportive dans le sud de l’Espagne…
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Note
de la rédaction
14,4/20
Après avoir réinvesti le segment des scooters avec les J125 et 300 cm3 en 2015, Kawasaki se repositionne dans la catégorie des motos 125. Jusqu’à maintenant, le constructeur japonais avait proposé des motos originales comme la D-Tracker, mais qui n’avait pas les moyens de se confronter aux meilleures ventes de la catégorie. Pourtant, la firme verte a connu un joli succès par le passé avec la KDX 125.
Fort de l’engouement suscité par ses Z et Ninja 650, Kawasaki prend le pari de séduire les permis B, potentiels futurs détenteurs de gros cube. Après KTM (Duke), Yamaha (MT-125, YZF-R125,) Suzuki GSX-S, GSX-R), Honda (CB125 R), le constructeur japonais s’aligne logiquement sur la concurrence et propose deux modèles 8èmes de litre. L’originalité vient surtout de la finition offerte et du traitement en Edition Spéciale de chacune des deux versions. La Z125 revêt une livrée blanc mat/noir brillant et cadre vert, tandis que la Ninja se pare d’un vert racing. Les modèles standards se contentent d’une teinte bleutée. Mais si l’on focalise nos organes oculaires sur la plastique, cette petite Z a tout d’une grande et n’a rien à envier à ses grandes soeurs, difficile en effet de ne pas distinguer la filiation avec ses illustres ainées avec un design dans la pure tradition Sugomi.
Produite en Indonésie à l’instar de la Ninja, cette ‘’baby Z’’ attire l’oeil par ses lignes acérées, son réservoir d’essence aux arêtes prononcées et par sa tête de fourche plongeante à souhait. Les plastiques s’ajustent au millimètre et on apprécie l’absence de vis disgracieuses. La partie arrière effilée remontant vers le ciel contraste avec les écopes qui apportent à cette Z une carrure supplémentaire. Les deux nouvelles 125 récupèrent la technologie de cadre tubulaire initiée sur la radicale H2. Du coup, le mono amortisseur Uni Track prend une dimension particulière. Fort logiquement, l’habillage supplémentaire alourdit la Z de 2 kilos lorsqu’elle se fait Ninja (146 kilos pour le roadster contre 148 pour la Sportive). Le tableau de bord LCD ultra-compact propose les informations nécessaires (compte-tours, vitesse, horloge, jauge à essence, deux trips, totalisateur kilométrique) mais pas de trace d’un indicateur de rapport engagé, ni de température moteur…dommage ! Les aspects pratiques se résument à un espace restreint sous la selle pouvant accueillir simplement un bloc disque.
Si l’on se réfère aux caractéristiques techniques, la Z affiche une hauteur de selle de 815 mm, un point culminant qui pourrait poser des problèmes aux petits gabarits. Et bien quelle ne fut pas notre surprise pour votre serviteur d’avoir quasiment les deux pieds posés au sol ! En effet, l’assise demeure fine notamment à sa base ce qui facilite la prise en main. Les genoux épousent parfaitement les échancrures du réservoir. Le guidon, assez petit, révèle une posture du buste très légèrement penché vers l’avant et des bras un tantinet repliés, ce qui n’est pas très contraignant même après une journée de roulage effectuée sur les hauteurs de Malaga. Le Cependant, la faible épaisseur de mousse n’engendre pas un confort de première classe, heureusement le mono amortisseur Uni Track compense très bien ce léger désagrément. Le petit espace dédié au passager pourra dépanner sur des distances raisonnables, toutefois, la Z ne possède pas de poignées de maintien.
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