Essai Kawasaki D-Tracker 125 cm3 : Facilement accessible
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Quelle surprise et belle surprise de voir le retour de Kawasaki sur le segment des motos 125 cm3 ! Absente sur ce secteur depuis le départ à la retraite du custom Eliminator fin 2006, les ''verts'' reviennent avec deux nouveaux modèles, toutes deux présentées lors du dernier Salon de Milan : Un supermotard (D-Tracker) et un Enduro (KLX). Même si Kawasaki se projette vers une parité au niveau des ventes avec 400 à 500 unités cumulées, Caradisiac Moto s'est intéressé au Supermotard D-Tracker. Celui-ci devrait selon nous, remporter la majorité des suffrages...
Contrairement aux modèles déjà présents sur le marché où règnent l'extravagance et les couleurs vives , le constructeur nippon, fidèle à sa politique de rouler autrement marque sa différence par une machine sobre et économique, notamment par un package technique éprouvé. Mais si l'on regarde bien, le plus étonnant se trouve dans le gabarit général. Présentation...
une sauterelle
Cette D-Tracker, recouverte d'une livrée noire, ne va pas chercher dans le ''bling bling'', bien au contraire, elle souscrit une ligne digne d'une moto utilitaire avec quelques angles vifs et anguleux. La pose d'une plaque phare, accouplée au petit saute-vent assure le gêne agressif. Enfin, les plastiques s'ajustent correctement, même s nous aurions aimé une finition d'ensemble un peu plus léchée. Mais, vous l'aurez compris, le plus surprenant réside dans la faculté par la firme d'Akashi a mettre au monde un gabarit de ''puceron''. Les statistiques le prouvent avec un empattement de 1255 mm et une hauteur de 1060 mm. L'adoption de jantes de 14 pouces permet d'abaisser la hauteur de selle à 805 mm. Habituellement voué au supplice à chaque escalade sur un Supermotard, mes 170 centimètres à la toise se sont réjouit à l'idée d'enfourcher la sauterelle japonaise. Mieux encore, les deux pieds bien à plats sur le sol, associés à une position des genoux légèrement repliés accordent une assise de conduite idéale. Très basse, la selle, généreuse, conviendra parfaitement aux petits gabarits et s'avère quelque peu ferme après une trentaine de kilomètres sur vois rapides.
Equipements fournis
Identique sur la KLX , la longue lamelle numérique destinée à l'instrumentation de bord renferme l'essentiel : Là-aussi, la simplicité domine. On peut y retrouver un compte-tours à tablettes, deux trip partiels, une montre, mais pas de jauge à essence. Les témoins (huile/réserve d'essence/injection électronique) viennent compléter la planche de bord. Malheureusement, l'ensemble, marqué par un lettrage relativement petit ne facilite pas vraiment la lecture. Toujours au chapitres des équipements, le réservoir embarque une contenance chiffrée à 7 litres de carburant, tandis que le bouchon de type ''verrou'' reste solidaire du réservoir. Bien vu de la part de Kawasaki, car ce type d'attache facilite grandement les ravitaillements. La D-Tracker propose en série une petite trousse à outils (pratique pour les réparations de fortune) placée sur le porte-bagage qui, du même coup se trouve sacrifié. Voilà une nouvelle qui devrait parcourir la tête des équipementiers.
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