3. Essai Harley-Davidson CVO Softail Convertible - La route: L'ami du permis
Démarrage, et la musique traditionnelle de Milwaukee égaye l'atmosphère. Une mécanique Harley se reconnaît spontanément. Cette fois, cependant, s'agissant d'un Softail, on n'a pas les vibrations, puisque le moteur doté d'un arbre d'équilibrage est fixé de manière rigide dans le cadre. Les premiers tours de roues avouent une position assez naturelle du pilote qui se félicite de son assise basse. C'est toujours bon lorsque l'on a 340 kilos à sec à déplacer. Certes, on est loin du vélo en ville, mais c'est tout à fait gérable et avec un peu d'anticipation, il n'est pas de manœuvres impossibles.
Voilà la route et il est temps d'ouvrir en grand l'imposante et confortable poignée des gaz. Et là, c'est une immense déception. Sérieux ! On a connu ce moteur sur une Street Glide passée faire un "stage 1" et il était tout autre dans ses reprises et son caractère. Là, nous avons un ensemble timide, si sage qu'il en est énervant, un vrai refoulé.
Même le dépassement de base s'étudie avec attention si bien que l'on se résigne vite à se contenter du couple, conséquent puisque de l'ordre de 131 Nm à 2 500 tr/mn, et à se délecter de la douce boite que l'on calera en sixième en « cruisant » au maxi à 120. D'ailleurs, la protection perdra de sa superbe au-delà. Qu'on se le dise, le Convertible, a une autre qualité que ses concepteurs n'avaient sans doute pas soupçonné dans leur bureau d'étude : sous nos latitudes, il est l'ami du permis.
Le châssis est sans mauvaise surprise et lui aussi se liguera contre toute allure un peu trop alerte. Les freins sont complices de cette politique d'apaisement si bien que l'on profitera pleinement du paysage tant que les 19,7 litres du réservoir ne seront pas épuisés. Ce qui vous poussera dans la zone des 250 kms.
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