Essai Daelim Beagle 50 : le néo-rétro à prix plancher
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Après avoir logiquement remaniée son offre sur le segment des scooters 125 avec l'arrivée successive de l'Aroma et du Steezer, la firme coréenne Daelim s'attaque désormais à la petite cylindrée. En effet, malgré une baisse du marché 50 et la norme Euro4 (dont l'entrée en vigueur pour les 50 cm3 ne se fera qu'à partir du 1er janvier 2018) qui devrait entraîné la suppression de certains modèles chez la plupart des constructeurs, Daelim ne lâche pas prise. La firme asiatique, par la voix de son importateur français, la société DIP, complète sa gamme de scooters avec la commercialisation de ce Beagle. Au programme : style néo-rétro et surtout un tarif ultra agressif sous la barre des 1000 €.
Daelim étoffe son catalogue de scooters 50 propulsé par un moteur 4-temps. Avec déjà le Witty et le S4 au sein de son catalogue, elle triple la mise avec le Beagle. Mais avant de rentrer dans les détails et pour la petite histoire, la société DIP, localisée à Marseille, importe les produits Daelim depuis 2005. Dix ans que le constructeur coréen tente de se frayer un chemin parmi la rudesse et la forte concurrence du segment dédié à la petite cylindrée emmenée par les productions européennes (Peugeot, Piaggio, MBK). Si le travail de développement s'effectue au sein du bureau d'étude basé à Séoul, la production l'assemblage final se font à l'usine de Changwon, petite localité située à quelques kilomètres de la capitale sud-coréenne. Disponible dans le réseau depuis le mois de juillet 2016, le Beagle est proposé en trois coloris bleu, orange et rose. Certes, le dernier-né de la gamme n'a pas vocation d'aller chasser sur les terres des ténors de la catégorie, mais il peut de par son prix mini et ses atouts, séduire une large clientèle préférant rouler différent, sur une machine fiable, tout en limitant les coups d'entretien.
Comme à son habitude, Daelim se démarque de la concurrence par un design osé et original. Encore une fois, le Beagle ne déroge pas à la règle et que l'on aime ou non, les formes dévoilées ici ne laissent pas indifférents. De notre côté, nous avons été plutôt séduits par cette silhouette toute en rondeurs. Développé sur la base du Witty, le Beagle adopte un projecteur rond, ainsi qu'un feu arrière triangulaire à Leds dans la lignée des machines de la marque. La finition générale reste de bonne facture, soulignant ainsi les progrès considérables réalisés par la marque depuis quelques années : en effet, les plastiques qualitatifs dans l'ensemble se marient presque au millimètre et l'on peut que se réjouir du travail fourni en la matière.
De prime abord, ce Beagle demeure plus consensuel grâce à des dimensions bien proportionnées, mais est-il pratique et fonctionnel au quotidien ? La réponse est oui même si quelques défauts subsistent. Le saute-vent brille plus par son approche stylistique que par sa protection, car il ne couvre guère plus que la surface du tableau de bord. Ce dernier dispose d'une instrumentation dans la pure tradition des machines typées ‘'vintage'', mais la dotation reste minimaliste : un simple compteur analogique, un totalisateur kilométrique sans oublier une jauge à essence et…c'est tout ! Mais fort heureusement comme toujours chez Daelim, le niveau d'équipement relève la moyenne comme le prouve l'ouverture de la selle au contacteur, prise 12V, béquille centrale et latérale avec coupe-circuit, Warning que l'on enclenche au commode droit, accroche sac intégré au tablier, plancher plat, valves coudées, kick de secours. En matière de capacité d'emport, le coffre manque de profondeur, la superficie générale ne peut accueillir qu'un casque type demi-jet. Heureusement, le porte-bagages en aluminium pallie ce manque avec la possibilité d'installer un top-case pour loger un casque supplémentaire. On retiendra également la présence d'un vaste plancher plat, bien utile pour y placer un sac.
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