2. Essai Buell XB12SX - La Plastique: Une surface de frappe bien gardée
Cette XBSX n'est pas une inconnue. Si on la voit même déjà exister depuis un petit moment, c'est qu'elle est d'abord apparue avec le 984cc sous le nom de code XB9. Celle-là passe en revanche de la catégorie poids moyen à poids lourd puisqu'en cubant à présent 1 203, elle gagne 15 ch, pour culminer à 93 et revendiquer 104 Nm à 5 500 tr/mn. Deux pistons de plus pour le freinage faisant huit, cette déclinaison ne prend pas pour autant tellement d'embonpoint puisque la voici à 179 kilos sur la balance.
De belles mensurations pour monter sur le ring tandis que l'essence planquée dans le cadre et l'huile lové dans le bras oscillant ont permis cette gueule unique et ramassée qui, par son ton décalé, finira par nous manquer. On a l'impression que c'est une boule de muscle qui veut vous sauter à la gueule. La génération XB a réussi à faire de la compacité un élément statutaire. A côté de plus gros qu'elle, elle ne souffre d'aucun complexe et va jusqu'à toiser le reste du troupeau routier.
Les protèges mains et la grille de phare appellent au sac de combat mais un coup d'éclairage, un rayon de soleil, et le bleu roi du survêt' de notre martiale se fait robe de soirée suggestive. On y voit à travers, on devine les dessous, la lumière joue la transparence et les badauds sont étonnés par cette sorte de magie bouleversant les canons les plus ancrés. Mais où est donc l'essence se demande-t-on systématiquement.
Planquée au milieu des autres, elle se fait toujours remarquer et pousse à la conversation. Certes, un caractère aussi affirmé dans les formes n'est pas du goût de tous, mais comme le consensuel n'est pas son truc, on peut dire que le but est atteint.
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