En direct du salon de Lyon 2022 : le Piaggio 1 Feng Chen Wang

Ce qu'il y a de génial dans ce genre d'opération de communication, c'est que l'on est souvent fort embêtés au moment de parler d'un engin uniquement passé entre les mains d'une styliste/designer pour se faire un lifting de carrosserie. Autant d'un point de vue technique on peut dire ce dont il retourne du Piaggio One, autant pour ce qui est de la mode et du style, nous ne sommes pas bien placés pour analyser la chose. Il n'y a qu'à voir mon choix vestimentaire pour comprendre.

Techniquement, le rendu des couleurs est superbe, avec un vert profond sur fond grisonnant, même si le garde boue et la selle ne sont pas de la même teinte que le carénage. Ce doit être mode. De notre point de vue de béotien, prenez une souris verte. Enfin un scooter. Trempez le dans l'huile, trempez le dans l'eau et vous aurez un escargot tout chaud. C'est à peu près la technique employée ici, même si le discours officiel parle de pinceaux traditionnels chinois. Pour le côté escargot, ça se défend. Le Piaggio 1 est en effet limité à 45 ou à 60 km/h de naissance pour l'équivalent 125. Ça, nous le savons. Mais pour ce qui est de comprendre la démarche et le message sous jacents, nous avons eu besoin d'aide. Comme toujours lorsqu'il retourne d'art moderne, car c'est bien ce dont nous parlons. Ne comprenant rien aux discours justificatif, ou étant distrait, nous n'avons retenu que l'essentiel, issu de la communication officielle :

"Nature, phénix, vertu, grâce, santé, prospérité et harmonie". Dans l'ordre qui vous plaira.
Les reste se savoure donc en images, sachant qu'il se dégage quelque chose de très agréable et de très curieux à la fois de cette production. Fi de gentille moquerie gratuite, voici un scooter à voir, à découvrir sous tous les angles sur le stand Piaggio du Salon de Lyon et les plus esthètes ne manqueront pas d'apprécier.

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