En Belgique, la police utilise des drones sur les scènes d'accidents
Les appareils seront utilisés pour faire les premiers constats sur les lieux d'un accident, avec deux gros avantages : une meilleure collecte d'informations et un gain de temps qui permet de réduire le risque de suraccident.
Jouet pour certains, le drone est aussi et surtout pour d'autres un outil professionnel aux utilisations multiples. La police fédérale de la route d'Anvers a récemment reçu deux appareils qui permettront de mieux examiner et donc mieux comprendre les accidents.
Jusqu'à présent, l'équipe chargée d'immortaliser la scène travaillait en 2D en prenant beaucoup de photos depuis la chaussée. Grâce aux drones, elle peut ajouter une troisième dimension, à savoir la hauteur, très utile pour des accidents qui s'étendent sur plusieurs centaines de mètres. Surtout, les appareils font gagner un temps considérable. Or, dans ce genre de situation, chaque seconde compte.
Les policiers sont en effet partagés entre la volonté de récolter un maximum d'informations (car une fois la scène nettoyée, les données sont forcément perdues) et la nécessité de faire au plus vite pour éviter de créer des embouteillages importants ou, pire, des suraccidents dans les deux sens de circulation.
Le drone peut ainsi survoler l'ensemble du site en quelques minutes afin de mitrailler les lieux, sans attendre le remorquage des véhicules impliqués. Il évite aussi de prendre des mesures sur le terrain car une mesure fixe de référence est déjà enregistrée. Toutes les infos utiles sont mémorisées d'un coup, comme les traces de freinage.
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