Électrique : les acteurs du sport auto se mettent aux batteries
La voiture demain sera électrique et autonome ou ne sera pas. C’est l’avenir qui nous est promis et des sommes colossales comme des compétences certaines sont englouties dans cet avenir proche, puisque l’on nous parle régulièrement d’une échéance à 2020. Ce sera alors l’an 1 de la nouvelle ère. Tant pis pour ceux qui ont fait leur réputation et leur fortune sur des sports mécaniques voués à la disparition, le symbole de la fin d’une époque. Vraiment ? C’est mal connaître ces acteurs…
Avec un monde automobile en pleine mutation, il est des noms que l’on croyait éternels qui disparaîtront. À moins qu’ils ne subsistent en prenant l’aspiration d’une conjoncture nouvelle. Prenez le cas de la Grande Bretagne, pays qui regroupe tout ce qui se fait de mieux d’entreprises qui doivent leur existence au sport automobile. Des chefs-d’œuvre en péril ? C’est tout le contraire.
De l’autre côté de la Manche, on prend la question de la propulsion électrique au sérieux. Il y a une structure appelée Advanced Propulsion Centre (APC) suivie de près par le ministre britannique des entreprises qui dit avoir déjà alloué plus de 100 millions de livres au développement de multiples projets.
Et qui retrouve-t-on dans ces projets ? Des enseignes bien connues des passionnés. Par exemple Williams Advanced Engineering, qui n’est autre que la branche haute technologie de l'écurie de Formule 1 Williams. Elle a reçu des fonds de l'Advanced Propulsion Centre (APC) et elle fabriquera des batteries pour des constructeurs de voitures de luxe comme Aston Martin. Williams a précisé que le projet commencerait en 2018, mais a refusé de dire le montant des fonds qu'il avait reçu ou celui de l'investissement total.
Il y a aussi le cas d’un partenariat avec la division sport mécanique de BMW et l'Université de Warwick dédié à la production de batteries plus puissantes en Grande-Bretagne. La marque Mini de BMW devrait décider cette année si elle construit ou non son premier modèle électrique dans son usine d'Oxford.
Les acteurs du sport automobile sont donc branchés et engagés dans une nouvelle course : celle dédiée aux véhicules propres et à l'amélioration de la durée de charge des batteries afin de répondre à la demande des clients et de satisfaire aux objectifs de qualité d'air. On rappellera que la Grande-Bretagne a annoncé vouloir investir plusieurs millions de livres pour aider au développement des batteries destinées aux véhicules électriques, en contribuant notamment à la construction de la deuxième plus grande usine du pays qui leur sera consacrée.
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