Douze villes du monde, dont Paris, s'engagent à chasser les véhicules thermiques d'ici 2030
À Paris, les maires de douze grandes villes se sont engagés à ce qu’une part importante de leurs territoires devienne une zone à zéro émission d'ici une douzaine d'années.
Anne Hidalgo n'est pas seulement maire de Paris. Elle préside aussi le C40, un rassemblement de 91 métropoles du monde entier, qui se sont engagées à lutter ensemble contre le réchauffement climatique. Ces villes représentent 650 millions d'habitants et 25 % du PIB mondial. Elles sont actuellement réunies à Paris.
À l'occasion d'une conférence, douze grandes villes ont annoncé leur volonté de s'engager vers un objectif zéro émission à l'horizon 2030. Il s'agit d'Auckland, Barcelone, le Cap, Copenhague, Londres, Los Angeles, Mexico, Milan, Paris, Quito, Seattle et Vancouvert. Cela représente 30 millions d'habitants. D'autres villes auraient déjà montré leur intérêt pour la démarche.
Pour décarboner leur ville, les maires vont multiplier les mesures, avec évidemment en priorité "réduire le nombre de voitures" en circulation dans les rues "en commençant par les plus polluants". Ils vont aussi favoriser les transports alternatifs, comme le vélo. Ils montreront l'exemple "en acquérant uniquement des véhicules à zéro émission pour les flottes municipales", notamment des bus. Ils prévoient aussi de "collaborer avec les fournisseurs, les opérateurs de parc automobile et les entreprises pour accélérer le passage aux véhicules à émission zéro et réduire le kilométrage parcouru par les véhicules" dans ces villes.
Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans les villes du C40 provient des transports. C'est donc un enjeu de santé public. Le but est aussi de lutter contre les embouteillages. Le communiqué du C40 cite une étude qui a montré que la congestion sur les routes coûte à l'économie en moyenne près de 1 % du PIB, avec du temps de productivité perdu.
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