Comparatif vidéo - DS 7 Crossback vs Volvo XC60 : question d’ambiance
Après de longs mois sans nouveauté, DS propose enfin un modèle inédit : le DS 7 Crossback. Il arrive sur un segment dominé par les marques allemandes mais doit se méfier également de Volvo en pleine croissance actuellement. DS met en avant la technologie et le raffinement, deux valeurs prônées également par le XC60. Comment alors ne pas les confronter ?
Sommaire
Enfin du nouveau chez DS. Après une longue période de léthargie marquée seulement par des séries spéciales mais également quelques restylings, la marque française lance le DS 7 Crossback, son premier SUV. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura fort à faire car, même dans le segment premium, la concurrence est rude. Les principaux rivaux sont nombreux et se nomment : BMW X1 et X3, Audi Q3 et Q5, Mercedes GLC, Volvo XC60, Jaguar F-Pace. Une rivalité multiple car le DS 7 Crossback se trouve entre deux segments du fait de sa taille. Pour se démarquer, DS se revendique vitrine du savoir faire à la française (choix et traitement des matériaux, design) tout en faisant une part importante à la technologie. Des caractéristiques qui correspondent aussi aux valeurs de Volvo et donc du XC60. Le match entre ces représentants d’un certain art de vivre était logique.
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Premier constat très subjectif, nos deux concurrents en imposent. Chacun fait montre d’un style bien distinct. Notre préférence va au XC60 dont les lignes, très proches de celles de son grand frère le XC90, sont un parfait mélange d’élégance et de modernité. Philosophie différente mais non déplaisante pour le DS 7 même si la partie arrière est trop proche de certains modèles Audi.
À bord, XC60 et DS 7 Crossback sont aux antipodes l’un de l’autre.
Comme de coutume chez Volvo, l’ambiance est zen et contribue à se sentir bien. Pas une faute de goût concernant le choix des matériaux, leur assemblage ou leur teinte. On touche ici l’excellence et il vous faudra sortir la loupe pour repérer des plastiques durs. Le design de la planche de bord est sans surprise avec un écran multimédia implanté verticalement. L’ergonomie est plutôt bonne et naturelle, si ce n’est la commande de démarrage qu’il est - fait peu habituel - nécessaire de tourner.
Ambiance radicalement différente sur le DS 7. Avec son énorme écran multimédia horizontal de 12,3 pouces, son instrumentation numérique, sa montre BRM, le français veut vous en mettre plein les yeux. Et cela marche… à condition de ne pas pousser l’examen trop loin. Alors oui, DS a fait appel à du guillochage pour le traitement de l’aluminium mais cela ne suffit pas car les plastiques durs sont trop présents par rapport à la Volvo. Il faut ajouter à cela l’ergonomie perfectible, avec par exemple les commandes de vitres sur la console centrale (oui, oui, cela existe encore) et une présentation des informations face au conducteur un peu confuse. Avantage donc au Volvo XC60.
Avec une longueur de 4, 57 m pour le DS 7 contre 4, 68 m pour le XC60, on aurait pu s’attendre à ce que le Volvo prenne facilement les devants. Or, il n’en est rien, bien au contraire. À notre plus grande surprise, c’est le DS 7 Crossback qui affiche les aspects pratiques les mieux pensés. Ainsi, tout d’abord, son coffre est plus volumineux (555/1 752 litres contre 505/1 432 litres) même s’il faudra composer avec un seuil de chargement plus haut (79 cm contre 68 pour le XC60). Il faut préciser dans ce registre qu’il est possible de moduler la hauteur du seuil grâce aux suspensions pneumatiques.
La domination de le DS 7 se confirme pour l’habitabilité avec une longueur aux jambes supérieures de 3 à 5 cm suivant la position des sièges et une garde au toit plus conséquente. Seul point en faveur du Volvo, sa largeur aux coudes supérieure.
Classement aspects pratiques
1er : DS 7 Crossback
2e: Volvo XC60
Équipement
En matière de rapport prix/équipement, le match est terminé avant même que l'arbitre ait sifflé l'engagement : à 47 800 €, le DS 7 Crossback est ici dans sa finition haut de gamme Grand Chic, tandis que, chez Volvo, 49 400 € vous procurent dans la gamme XC60 le premier niveau de finition Momentum, malgré les 1 600 € supplémentaires réclamés.
Jantes de 19 pouces, sellerie cuir, feux à LED ou encore navigation sont donc autant d'équipements que le français offre de série, contrairement au suédois. Pour s'approcher d'une dotation similaire, il faudrait que ce dernier soit en finition R-Design, facturée 53 920 € en D4 AWD Geartronic 8. Très large victoire donc du DS 7 Crossback dans cette partie.
À noter toutefois que DS 7 et XC60 mettent le paquet sur la technologie, qu’elle soit de série ou en option. Ainsi, le DS7 peut recevoir un écran multimédia 12 pouces, le système de vision nocturne (1 250 €), l’alerte de somnolence, la conduite semi-autonome (1 150 €), la suspension active avec lecture du relief par caméra. Volvo met pour sa part l’accent sur la sécurité avec par exemple en option le régulateur de vitesse adaptatif (1 600 €). D’autres technologies sont disponibles mais il faudra choisir une finition supérieure.
Classement équipement
1er : DS 7 Crossback
2e: Volvo XC60
Budget
Nous avons affaire ici à deux beaux bébés bien « premium ». Constaté ou pas dans les faits, c’est en tout cas revendiqué par DS et Volvo pour leurs nouveautés respectives. On ne s’étonnera donc pas de signer des chèques conséquents à l’achat, et de supporter des coûts d’utilisation plutôt élevés.
Mais à ce jeu, c’est le français qui se distingue ! En effet, si les deux SUV se retrouvent côte à côte sur bien des points, comme la durée de garantie (basique au demeurant), le fait de devoir remplacer périodiquement une courroie de distribution, ou encore la fiabilité attendue et la décote (qui sera lente a priori), le DS 7 Crossback prend par ailleurs l’avantage. Il est tout d’abord bien moins cher à l’achat que le Volvo XC60. En intégrant le malus de 1 490 €, ce dernier affiche un tarif plus élevé de 2 880 €. Par ailleurs, pour un prix avoisinant, vous avez la version haut de gamme du DS 7 quand le XC60 est en entrée de gamme ! Le ticket d’entrée pour le DS 7 est bien moins onéreux, 17 000 € en dessous de celui du Volvo, même s’il faudra se contenter d’un moteur peu puissant. En tout cas, dernier argument en faveur du français, sa consommation. Son poids moins élevé lui permet d’économiser officiellement 0,6 litre tous les 100 km, soit plus de 130 € par an pour 15 000 km parcourus. Avantage au DS 7 Crossback.
Classement budget
1er : DS 7 Crossback
2e: Volvo XC60
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