Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Commentaires - Voiture hydrogène : où en est-on de ce carburant ?

Audric Doche

Voiture hydrogène : où en est-on de ce carburant ?

Déposer un commentaire

Par

Voici un commentaire que j'avais poster en mai 2019 dont je doute qu'il soit obsolète:

Je vais remettre l'article sur l'hydrogène que j'avais trouvé très intéressant :

"Les propriétés physiques de l’H2 en font un gaz encombrant.

À la pression atmosphérique, trois mètres cubes (m3) d’H2 (3000 litres) contiennent l’équivalent en énergie d’un litre d’essence (9 kWh). On comprime donc généralement l’H2 à 200 fois la pression atmosphérique (200 bars5), ou à 700 bars, ou on le liquéfie, ce qui consomme de plus en plus d’énergie à chaque étape.

Il ne faut alors plus que 7 litres d’H2 à 700 bars ou 4 litres d’H2 liquide (à – 253°C dans un contenant isolant et volumineux) pour disposer de l’équivalent énergétique d’un litre d’essence.

Dans les véhicules ?

L’hydrogène liquide est difficile à conserver dans des voitures particulières (fuites). Par rapport à l’essence, pour parcourir 600 km, aujourd’hui le meilleur compromis est le réservoir d’hydrogène sous pression à 700 bars qui est près de dix fois plus gros que le réservoir d’essence (400 litres au lieu de 42 litres) et six fois plus lourd (240 kg au lieu de 40 kg).

On peut cependant encore l’insérer dans une voiture moyenne, même s’il y a forcément moins de place disponible et de charge utile restante.

Il en coûterait aujourd’hui au minimum 17 € TTC pour faire 100 km avec de l’H2 issu d’une électrolyse industrielle6, alors que 7 l d’essence à 1,5€ TTC coûtent 10,5€ … et que 7l d’essence à 2€ coûtent 14€.

Il faudrait atteindre au minimum 2,5 € le litre (7 x 2,5 = 17,5 €) pour commencer à être financièrement concurrentiel, compte tenu des inconvénients (poids, volume, autonomie, recharges,…).

En stockage d’électricité ?

À partir de l’électricité initiale, il y a une perte de 50 % d’énergie pour obtenir de l’H2 sous pression à 700 bars et jusqu’à 60% pour obtenir de l’H2 liquide. Puis, au minimum, une nouvelle perte de 50% intervient pour transformer l’H2 en électricité dans une PAC. Le rendement global en y incluant les pertes diverses (transport, stockage,…) est donc de moins de 25% (il y a plus de 75% de pertes).

Pour 100 kWh d’électricité à stocker, le « système hydrogène » n’en restitue que 25 kWh.

Le coût de l’électricité « sortante » (celle qui a été stockée sous forme d’H2) est donc au minimum quatre fois plus élevé que le prix de l’électricité « entrante » (qui sert à produire l’H2), sans compter l’amortissement du prix de la PAC et le coût de la main d’œuvre.

La possibilité d’injecter l’H2 dans le réseau de gaz naturel soulève quelques problèmes techniques :

par comparaison avec le gaz naturel, l’énergie dépensée pour son transport est trois fois plus importante,

les fuites (dues à la petite taille de la molécule d’hydrogène) entraînent des pertes importantes dans le réseau. Après quelques centaines de km, que récupère-t-on à l’autre bout du « tuyau » (le gazoduc) ?"

....

Au quel je rajoute:

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/articleHydrogeneSalaun.htm

"Pour produire une tonne d’hydrogène par électrolyse, il faut 82,4 MWh.

Pour remplacer les 20 millions de tonnes d’essence consommées par an en France, il faudrait disposer de 565 TWh alors qu’actuellement la consommation française annuelle d’électricité est d’environ 450 TWh. Pour fournir une telle électricité il faudrait 80 unités de 1 000 MWe (nucléaires évidemment). En plus de la construction de ces 80 centrales, il faudrait aussi réaliser les électrolyseurs pour lesquels des problèmes techniques sont encore à résoudre, notamment celui des électrodes …Pour produire l’hydrogène en remplacement des 20 Mt de gazole consommés par an, en France, il faudrait aussi l’énergie de 80 centrales de 1000 MW.

Au total, pour remplacer les carburants, essence et gazole, il faudrait une puissance électrique installée de 1 600 GW (le parc nucléaire actuel est de 600 GW environ)."

Pour la production d’hydrogène par la méthode du " gaz à l’eau ", à partir du charbon dont les réserves sont importantes est intéressante. Pour remplacer les 40Mt d’essence et gazole consommés par an en France, il faudrait fabriquer 13,7 millions de tonnes d’hydrogène. Les émissions de CO2 seraient de 201 millions de tonnes soit 60% de plus que le CO2 émis par la combustion des 40 millions de tonnes d’essence et de gazole. Ainsi, ceci conduirait à une augmentation de l’effet de serre. On aboutit à l’inverse du but recherché."

Si tout va bien, car la chaine complète de production et de distribution laisserait, d'après certains calculs, échapper environ 30% de l'hydrogène a cause de la molécule d'hydrogène...

Par

Sans aucun doute un carburant d'avenir ! Laissons le temps améliorer ce qu'il faut, n'oublions pas que le début du thermique n'était pas très glorieux non plus...

Par §pdc242bG

Production aussi émettrice de CO2 que les autres carburants classiques.

Prix similaire.

Produit difficile à stocker et dangereux.

Pas de réseau de distribution et pompes très chères à installer.

Peut-être qu'un jour on roulera à l'hydrogène à grande échelle. En attendant, on ça continuer à bouffer du VE.

Par

En réponse à ricolapin

Voici un commentaire que j'avais poster en mai 2019 dont je doute qu'il soit obsolète:

Je vais remettre l'article sur l'hydrogène que j'avais trouvé très intéressant :

"Les propriétés physiques de l’H2 en font un gaz encombrant.

À la pression atmosphérique, trois mètres cubes (m3) d’H2 (3000 litres) contiennent l’équivalent en énergie d’un litre d’essence (9 kWh). On comprime donc généralement l’H2 à 200 fois la pression atmosphérique (200 bars5), ou à 700 bars, ou on le liquéfie, ce qui consomme de plus en plus d’énergie à chaque étape.

Il ne faut alors plus que 7 litres d’H2 à 700 bars ou 4 litres d’H2 liquide (à – 253°C dans un contenant isolant et volumineux) pour disposer de l’équivalent énergétique d’un litre d’essence.

Dans les véhicules ?

L’hydrogène liquide est difficile à conserver dans des voitures particulières (fuites). Par rapport à l’essence, pour parcourir 600 km, aujourd’hui le meilleur compromis est le réservoir d’hydrogène sous pression à 700 bars qui est près de dix fois plus gros que le réservoir d’essence (400 litres au lieu de 42 litres) et six fois plus lourd (240 kg au lieu de 40 kg).

On peut cependant encore l’insérer dans une voiture moyenne, même s’il y a forcément moins de place disponible et de charge utile restante.

Il en coûterait aujourd’hui au minimum 17 € TTC pour faire 100 km avec de l’H2 issu d’une électrolyse industrielle6, alors que 7 l d’essence à 1,5€ TTC coûtent 10,5€ … et que 7l d’essence à 2€ coûtent 14€.

Il faudrait atteindre au minimum 2,5 € le litre (7 x 2,5 = 17,5 €) pour commencer à être financièrement concurrentiel, compte tenu des inconvénients (poids, volume, autonomie, recharges,…).

En stockage d’électricité ?

À partir de l’électricité initiale, il y a une perte de 50 % d’énergie pour obtenir de l’H2 sous pression à 700 bars et jusqu’à 60% pour obtenir de l’H2 liquide. Puis, au minimum, une nouvelle perte de 50% intervient pour transformer l’H2 en électricité dans une PAC. Le rendement global en y incluant les pertes diverses (transport, stockage,…) est donc de moins de 25% (il y a plus de 75% de pertes).

Pour 100 kWh d’électricité à stocker, le « système hydrogène » n’en restitue que 25 kWh.

Le coût de l’électricité « sortante » (celle qui a été stockée sous forme d’H2) est donc au minimum quatre fois plus élevé que le prix de l’électricité « entrante » (qui sert à produire l’H2), sans compter l’amortissement du prix de la PAC et le coût de la main d’œuvre.

La possibilité d’injecter l’H2 dans le réseau de gaz naturel soulève quelques problèmes techniques :

par comparaison avec le gaz naturel, l’énergie dépensée pour son transport est trois fois plus importante,

les fuites (dues à la petite taille de la molécule d’hydrogène) entraînent des pertes importantes dans le réseau. Après quelques centaines de km, que récupère-t-on à l’autre bout du « tuyau » (le gazoduc) ?"

....

Au quel je rajoute:

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/articleHydrogeneSalaun.htm

"Pour produire une tonne d’hydrogène par électrolyse, il faut 82,4 MWh.

Pour remplacer les 20 millions de tonnes d’essence consommées par an en France, il faudrait disposer de 565 TWh alors qu’actuellement la consommation française annuelle d’électricité est d’environ 450 TWh. Pour fournir une telle électricité il faudrait 80 unités de 1 000 MWe (nucléaires évidemment). En plus de la construction de ces 80 centrales, il faudrait aussi réaliser les électrolyseurs pour lesquels des problèmes techniques sont encore à résoudre, notamment celui des électrodes …Pour produire l’hydrogène en remplacement des 20 Mt de gazole consommés par an, en France, il faudrait aussi l’énergie de 80 centrales de 1000 MW.

Au total, pour remplacer les carburants, essence et gazole, il faudrait une puissance électrique installée de 1 600 GW (le parc nucléaire actuel est de 600 GW environ)."

Pour la production d’hydrogène par la méthode du " gaz à l’eau ", à partir du charbon dont les réserves sont importantes est intéressante. Pour remplacer les 40Mt d’essence et gazole consommés par an en France, il faudrait fabriquer 13,7 millions de tonnes d’hydrogène. Les émissions de CO2 seraient de 201 millions de tonnes soit 60% de plus que le CO2 émis par la combustion des 40 millions de tonnes d’essence et de gazole. Ainsi, ceci conduirait à une augmentation de l’effet de serre. On aboutit à l’inverse du but recherché."

Si tout va bien, car la chaine complète de production et de distribution laisserait, d'après certains calculs, échapper environ 30% de l'hydrogène a cause de la molécule d'hydrogène...

   

Avé pavé ceux qui ne l'ont pas lu te saluent :coolfuck:

Par §ape044IY

En réponse à 360Magnum

Avé pavé ceux qui ne l'ont pas lu te saluent :coolfuck:

   

Et ça ne t'empêche pas d'avoir un avis sur l'hyrogène?

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

Par

En réponse à 360Magnum

Avé pavé ceux qui ne l'ont pas lu te saluent :coolfuck:

   

Long pavé mais a part critiquer il n'offre pas d'alternative...

Par §Exp502vb

Merci j‘ai trouvé ce post bien documenté très intéressant

Par §Exp502vb

En réponse à ricolapin

Voici un commentaire que j'avais poster en mai 2019 dont je doute qu'il soit obsolète:

Je vais remettre l'article sur l'hydrogène que j'avais trouvé très intéressant :

"Les propriétés physiques de l’H2 en font un gaz encombrant.

À la pression atmosphérique, trois mètres cubes (m3) d’H2 (3000 litres) contiennent l’équivalent en énergie d’un litre d’essence (9 kWh). On comprime donc généralement l’H2 à 200 fois la pression atmosphérique (200 bars5), ou à 700 bars, ou on le liquéfie, ce qui consomme de plus en plus d’énergie à chaque étape.

Il ne faut alors plus que 7 litres d’H2 à 700 bars ou 4 litres d’H2 liquide (à – 253°C dans un contenant isolant et volumineux) pour disposer de l’équivalent énergétique d’un litre d’essence.

Dans les véhicules ?

L’hydrogène liquide est difficile à conserver dans des voitures particulières (fuites). Par rapport à l’essence, pour parcourir 600 km, aujourd’hui le meilleur compromis est le réservoir d’hydrogène sous pression à 700 bars qui est près de dix fois plus gros que le réservoir d’essence (400 litres au lieu de 42 litres) et six fois plus lourd (240 kg au lieu de 40 kg).

On peut cependant encore l’insérer dans une voiture moyenne, même s’il y a forcément moins de place disponible et de charge utile restante.

Il en coûterait aujourd’hui au minimum 17 € TTC pour faire 100 km avec de l’H2 issu d’une électrolyse industrielle6, alors que 7 l d’essence à 1,5€ TTC coûtent 10,5€ … et que 7l d’essence à 2€ coûtent 14€.

Il faudrait atteindre au minimum 2,5 € le litre (7 x 2,5 = 17,5 €) pour commencer à être financièrement concurrentiel, compte tenu des inconvénients (poids, volume, autonomie, recharges,…).

En stockage d’électricité ?

À partir de l’électricité initiale, il y a une perte de 50 % d’énergie pour obtenir de l’H2 sous pression à 700 bars et jusqu’à 60% pour obtenir de l’H2 liquide. Puis, au minimum, une nouvelle perte de 50% intervient pour transformer l’H2 en électricité dans une PAC. Le rendement global en y incluant les pertes diverses (transport, stockage,…) est donc de moins de 25% (il y a plus de 75% de pertes).

Pour 100 kWh d’électricité à stocker, le « système hydrogène » n’en restitue que 25 kWh.

Le coût de l’électricité « sortante » (celle qui a été stockée sous forme d’H2) est donc au minimum quatre fois plus élevé que le prix de l’électricité « entrante » (qui sert à produire l’H2), sans compter l’amortissement du prix de la PAC et le coût de la main d’œuvre.

La possibilité d’injecter l’H2 dans le réseau de gaz naturel soulève quelques problèmes techniques :

par comparaison avec le gaz naturel, l’énergie dépensée pour son transport est trois fois plus importante,

les fuites (dues à la petite taille de la molécule d’hydrogène) entraînent des pertes importantes dans le réseau. Après quelques centaines de km, que récupère-t-on à l’autre bout du « tuyau » (le gazoduc) ?"

....

Au quel je rajoute:

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/articleHydrogeneSalaun.htm

"Pour produire une tonne d’hydrogène par électrolyse, il faut 82,4 MWh.

Pour remplacer les 20 millions de tonnes d’essence consommées par an en France, il faudrait disposer de 565 TWh alors qu’actuellement la consommation française annuelle d’électricité est d’environ 450 TWh. Pour fournir une telle électricité il faudrait 80 unités de 1 000 MWe (nucléaires évidemment). En plus de la construction de ces 80 centrales, il faudrait aussi réaliser les électrolyseurs pour lesquels des problèmes techniques sont encore à résoudre, notamment celui des électrodes …Pour produire l’hydrogène en remplacement des 20 Mt de gazole consommés par an, en France, il faudrait aussi l’énergie de 80 centrales de 1000 MW.

Au total, pour remplacer les carburants, essence et gazole, il faudrait une puissance électrique installée de 1 600 GW (le parc nucléaire actuel est de 600 GW environ)."

Pour la production d’hydrogène par la méthode du " gaz à l’eau ", à partir du charbon dont les réserves sont importantes est intéressante. Pour remplacer les 40Mt d’essence et gazole consommés par an en France, il faudrait fabriquer 13,7 millions de tonnes d’hydrogène. Les émissions de CO2 seraient de 201 millions de tonnes soit 60% de plus que le CO2 émis par la combustion des 40 millions de tonnes d’essence et de gazole. Ainsi, ceci conduirait à une augmentation de l’effet de serre. On aboutit à l’inverse du but recherché."

Si tout va bien, car la chaine complète de production et de distribution laisserait, d'après certains calculs, échapper environ 30% de l'hydrogène a cause de la molécule d'hydrogène...

   

Merci j‘ai trouvé ce post bien documenté très intéressant et instructif

Par

N’empêche, il ne faut pas oublier le projet ITER. Qui utilise l’hydrogène comme fusion pour produire énormément d’énergie si l’on compare avec la même quantité de matière que le pétrole

Par

Stanley Meyer doit bien rigoler

Par

En réponse à Shurato

N’empêche, il ne faut pas oublier le projet ITER. Qui utilise l’hydrogène comme fusion pour produire énormément d’énergie si l’on compare avec la même quantité de matière que le pétrole

   

Oui, mais c'est de la fusion, c'est absolument pas le même chose qu'une PAC pour voiture.

Par

En réponse à Shurato

N’empêche, il ne faut pas oublier le projet ITER. Qui utilise l’hydrogène comme fusion pour produire énormément d’énergie si l’on compare avec la même quantité de matière que le pétrole

   

Non seulement ce n'est pas le sujet , mais en plus ITER , n'est qu'un " réacteur " de faisabilité , un proto laboratoire grandeur nature , il n' injectera pas un seul MW dans le réseau et après faudra faire un proto puis un réacteur série , avant de le voir , nous serons en plus là .

De deux , une PAC aujourd'hui à une durée de vie de 5000 heures , soit environ 5 ans , et ce n'est pas un vulgaire 3 cylindres , 1000cm3 turbocompressé merdique , niveau prix .....

Par

Tout ce qu'à fig ricolapin , est parfaitement juste , ajoutons donc la durée de vie limitée des PAC , environ 5 ans .

De plus , avec les nouvelles batteries de 1,6 millions de kilomètres pour Tesla , ou 2 millions pour SVOLT , plus aucun intérêt d'être propriétaire d'un véhicule à fortiori H2 ... coûteux .

Autant faire de la loc de VE increvables , lisser le coût batterie et l'entretien négligeables ce sera imbattable niveau coût !

Par

En réponse à zefberry

Tout ce qu'à fig ricolapin , est parfaitement juste , ajoutons donc la durée de vie limitée des PAC , environ 5 ans .

De plus , avec les nouvelles batteries de 1,6 millions de kilomètres pour Tesla , ou 2 millions pour SVOLT , plus aucun intérêt d'être propriétaire d'un véhicule à fortiori H2 ... coûteux .

Autant faire de la loc de VE increvables , lisser le coût batterie et l'entretien négligeables ce sera imbattable niveau coût !

   

Bien sûr... et tant pis pour les paysans dont les terres sont ravagées par l'extraction des matières nécessaires à la fabrication des accumulateurs. Mais ce n'est pas chez nous n'est-ce pas?

Au fait, au Portugal, qui a pris goût à la démocratie depuis la disparition de Salazar, on n'en veut pas.

Par

En réponse à zefberry

Tout ce qu'à fig ricolapin , est parfaitement juste , ajoutons donc la durée de vie limitée des PAC , environ 5 ans .

De plus , avec les nouvelles batteries de 1,6 millions de kilomètres pour Tesla , ou 2 millions pour SVOLT , plus aucun intérêt d'être propriétaire d'un véhicule à fortiori H2 ... coûteux .

Autant faire de la loc de VE increvables , lisser le coût batterie et l'entretien négligeables ce sera imbattable niveau coût !

   

Iter est un jouet à 30 millards d euros... On est pas prêt de voir ce truc sortir un electron. Déjà si ca pouvait ne pas exploser, ça serait déjà pas mal

Par

En réponse à VARVILO

Bien sûr... et tant pis pour les paysans dont les terres sont ravagées par l'extraction des matières nécessaires à la fabrication des accumulateurs. Mais ce n'est pas chez nous n'est-ce pas?

Au fait, au Portugal, qui a pris goût à la démocratie depuis la disparition de Salazar, on n'en veut pas.

   

Demandez donc aux autochtones du nord Américain ou Canada ce qu'ils pensent de l'exploitation des schistes ....

Par

En réponse à mgrs01

Iter est un jouet à 30 millards d euros... On est pas prêt de voir ce truc sortir un electron. Déjà si ca pouvait ne pas exploser, ça serait déjà pas mal

   

ITER n'est pas le sujet , de 2 , tu ne mentionnes pas le bon article ....

Par

En réponse à mgrs01

Iter est un jouet à 30 millards d euros... On est pas prêt de voir ce truc sortir un electron. Déjà si ca pouvait ne pas exploser, ça serait déjà pas mal

   

Tu ne mentionnes pp as le bon post , je voulais dire ....mais oui ITER version série ce sera mini 50ans.

Par

Une petite video de 2018 : https://youtu.be/oTVVoKS8lOU

Par §jac318vp

Renault Master hydrogéne il est commercialisé! super bien Bravo Renault toujours un temps d'avance

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Je m'en balek surtout

Par

En réponse à §ape044IY

Et ça ne t'empêche pas d'avoir un avis sur l'hyrogène?

   

Mon avis c'est que c'est une solution d'avenir plus viable que l'électrique seul.

Par

En réponse à ricolapin

Voici un commentaire que j'avais poster en mai 2019 dont je doute qu'il soit obsolète:

Je vais remettre l'article sur l'hydrogène que j'avais trouvé très intéressant :

"Les propriétés physiques de l’H2 en font un gaz encombrant.

À la pression atmosphérique, trois mètres cubes (m3) d’H2 (3000 litres) contiennent l’équivalent en énergie d’un litre d’essence (9 kWh). On comprime donc généralement l’H2 à 200 fois la pression atmosphérique (200 bars5), ou à 700 bars, ou on le liquéfie, ce qui consomme de plus en plus d’énergie à chaque étape.

Il ne faut alors plus que 7 litres d’H2 à 700 bars ou 4 litres d’H2 liquide (à – 253°C dans un contenant isolant et volumineux) pour disposer de l’équivalent énergétique d’un litre d’essence.

Dans les véhicules ?

L’hydrogène liquide est difficile à conserver dans des voitures particulières (fuites). Par rapport à l’essence, pour parcourir 600 km, aujourd’hui le meilleur compromis est le réservoir d’hydrogène sous pression à 700 bars qui est près de dix fois plus gros que le réservoir d’essence (400 litres au lieu de 42 litres) et six fois plus lourd (240 kg au lieu de 40 kg).

On peut cependant encore l’insérer dans une voiture moyenne, même s’il y a forcément moins de place disponible et de charge utile restante.

Il en coûterait aujourd’hui au minimum 17 € TTC pour faire 100 km avec de l’H2 issu d’une électrolyse industrielle6, alors que 7 l d’essence à 1,5€ TTC coûtent 10,5€ … et que 7l d’essence à 2€ coûtent 14€.

Il faudrait atteindre au minimum 2,5 € le litre (7 x 2,5 = 17,5 €) pour commencer à être financièrement concurrentiel, compte tenu des inconvénients (poids, volume, autonomie, recharges,…).

En stockage d’électricité ?

À partir de l’électricité initiale, il y a une perte de 50 % d’énergie pour obtenir de l’H2 sous pression à 700 bars et jusqu’à 60% pour obtenir de l’H2 liquide. Puis, au minimum, une nouvelle perte de 50% intervient pour transformer l’H2 en électricité dans une PAC. Le rendement global en y incluant les pertes diverses (transport, stockage,…) est donc de moins de 25% (il y a plus de 75% de pertes).

Pour 100 kWh d’électricité à stocker, le « système hydrogène » n’en restitue que 25 kWh.

Le coût de l’électricité « sortante » (celle qui a été stockée sous forme d’H2) est donc au minimum quatre fois plus élevé que le prix de l’électricité « entrante » (qui sert à produire l’H2), sans compter l’amortissement du prix de la PAC et le coût de la main d’œuvre.

La possibilité d’injecter l’H2 dans le réseau de gaz naturel soulève quelques problèmes techniques :

par comparaison avec le gaz naturel, l’énergie dépensée pour son transport est trois fois plus importante,

les fuites (dues à la petite taille de la molécule d’hydrogène) entraînent des pertes importantes dans le réseau. Après quelques centaines de km, que récupère-t-on à l’autre bout du « tuyau » (le gazoduc) ?"

....

Au quel je rajoute:

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/articleHydrogeneSalaun.htm

"Pour produire une tonne d’hydrogène par électrolyse, il faut 82,4 MWh.

Pour remplacer les 20 millions de tonnes d’essence consommées par an en France, il faudrait disposer de 565 TWh alors qu’actuellement la consommation française annuelle d’électricité est d’environ 450 TWh. Pour fournir une telle électricité il faudrait 80 unités de 1 000 MWe (nucléaires évidemment). En plus de la construction de ces 80 centrales, il faudrait aussi réaliser les électrolyseurs pour lesquels des problèmes techniques sont encore à résoudre, notamment celui des électrodes …Pour produire l’hydrogène en remplacement des 20 Mt de gazole consommés par an, en France, il faudrait aussi l’énergie de 80 centrales de 1000 MW.

Au total, pour remplacer les carburants, essence et gazole, il faudrait une puissance électrique installée de 1 600 GW (le parc nucléaire actuel est de 600 GW environ)."

Pour la production d’hydrogène par la méthode du " gaz à l’eau ", à partir du charbon dont les réserves sont importantes est intéressante. Pour remplacer les 40Mt d’essence et gazole consommés par an en France, il faudrait fabriquer 13,7 millions de tonnes d’hydrogène. Les émissions de CO2 seraient de 201 millions de tonnes soit 60% de plus que le CO2 émis par la combustion des 40 millions de tonnes d’essence et de gazole. Ainsi, ceci conduirait à une augmentation de l’effet de serre. On aboutit à l’inverse du but recherché."

Si tout va bien, car la chaine complète de production et de distribution laisserait, d'après certains calculs, échapper environ 30% de l'hydrogène a cause de la molécule d'hydrogène...

   

Bien documenté, certes, mais un tout petit peu daté quand même et donc incomplet. Merci en tout cas, beau pavé dans la mare des pro H2, nos gouvernants feraient bien de se renseigner sérieusement avant d'investir de l'argent public dans cette technologie. Je ne suis cependant pour ma part pas certain qu'elle soit totalement morte-née.

Il manque dans ton exposé la possibilité de stocker l'hydrogène sous forme solide (on appelle ça des hydrures métalliques, technologie dont l'exploitation remonte à ma connaissance aux sous-marins allemands type 212 depuis 98).

https://www.mahytec.com/fr/produits/stockage-hydrogene-solide/

Exit alors le risque de fuite et d'explosion. Exit la pression de stockage, exit les températures abyssales pour le stockage liquide.

C'est déjà plus sympa, non?

Reste la question de l'efficience qui peut être améliorée, et c'est en cours. L'électrolyse de l'eau peut être perfectionnée (ajout de certains ions, température, pression), la conversion dans la PAC peut être améliorée (là aussi, température, ionisation, pression, mais aussi membrane). A rajouter cependant les pertes liées à la liaison métallique...

Tout cela pour dire qu'une "bouteille" d'hydrogène liquide, dans un VE de 50kWh, capable de faire 350 bornes, si ça en rajoute 150 et que ça peut s'acheter en 2min à la station, pourquoi pas? Ce serait un bon appoint pour un VE qui serait un VE sur 97% de ses kilomètres, et un véhicule hydrogène sur les 3% restants (en gros la moitié des kilomètres pour le départ et le retour des grandes vacances). La question de l'efficience serait secondaire pour ces quelques kilomètres...

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Parce qu'hélas aujourd'hui a part les thermiques classiques il n'y en a pas. La seule tentative en cours l'electrique butte sur des problèmes sans solution... réseau, charge rapide

Par

En réponse à Taro.H

Parce qu'hélas aujourd'hui a part les thermiques classiques il n'y en a pas. La seule tentative en cours l'electrique butte sur des problèmes sans solution... réseau, charge rapide

   

Charge rapide

Par

Soyons patients les choses évoluent très vite. Aux dernières nouvelles le principal responsable du réchauffement climatique ne serait pas le C02 mais le méthane incomparablement plus dévastateur et donc la production essentiellement liées aux pratiques agricoles ne cesse d'augmenter.

Par

Ok.. les signe inferieur coupe les posts désolé je ne savais pas Donc je disais charge rapide inferieure a 5min 10 au grand max et capacité des batteries

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

C'est déjà bien que tu puisses croire que le thermique n'est pas fiable , comme l'électroménager par exemple .

Tu as raison l'électroménager comme le thermique ne sont pas toujours fiables , c'est avant tout une question de prix.

Pour le thermique , si tu achètes Français, ce que j'ai toujours fait jusqu'à la Kia , ma dernière , effectivement ce n'est pas fiables .

Renault et PSA , ce n'est pas fiables , et les avaries sont nombreuses, diverses et variées ....

Après si t'achetes Allemand sans le HDG ou Japonais ou coréen c'est 30 k€ mini et c'est pas sans avaries mais plus fiable ...

Ce qui nous ramène au sujet , 30k€ voir 35 k€ c'est ds un avenir proche le prix d'un VE sans avaries récurrentes d'un VT .

Qu'il soit H2 ou à batteries , H2 comme l'a dit RICOLAPIN , c'est cher à produire et à stocker et cher à entretenir puisque durée de vie limitée à 5 ans environ pour la PAC de techno actuelle ( qui peut évoluer comme les batteries )....

Reste donc les VE , dont la prochaine génération à batteries Tesla et SVOLT auront une durée de vie équivalent à 1,6 millions de kilomètres .

Donc je me répète , au moins juste pour toi ; autant lisser le coût des batteries qui deviendra négligeable et l'entretien dérisoire sur des locations plutôt que d'être propriétaire d'un véhicule imparfait.

Je ne te cache pas que le modèle économique actuel va gravement morfler : plus de concessions , plus d'usines automobiles à proprement parler , plus de garages , plus de magasin / station auto type Norauto ect ....un nouveau monde mon vieux ..

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Ca commence déjà tu sais.... Tesla réduits ses garanties pour assurer du boulot à leurs service center... L'écran centrale sans qui tu peux rien faire avec la caisse viens de passer à 2 ans ou 40K km... le truc que l'ont peut mettre en panne a distance... et qu'on change contre quelques milliers d'euros... C'est aussi le truc sans lequel ta caisse ne fonctionne plus...

L'obsolescence programmée des VE ca va rapporter un max... Le pire c'est qu'il ne faut rien programmé a l'avance... suffit de t'envoyer une info et paf ta caisse est briquée... c'est beau la technologie...

Par

Un signal très récent : le gouvernement chinois a décidé de couper les aides aux VE et lance des investissements à hauteur de 14 milliards sur l’hydrogène. L’Allemagne va investir 9 milliards dans cette filière. En France, on en reste à 100 millions. Il faudrait peut-être penser à monter dans le train, car il ne sifflera pas trois fois, plutôt que de rester assis sur quelques certitudes.

Par §Thi744jV

En réponse à ricolapin

Voici un commentaire que j'avais poster en mai 2019 dont je doute qu'il soit obsolète:

Je vais remettre l'article sur l'hydrogène que j'avais trouvé très intéressant :

"Les propriétés physiques de l’H2 en font un gaz encombrant.

À la pression atmosphérique, trois mètres cubes (m3) d’H2 (3000 litres) contiennent l’équivalent en énergie d’un litre d’essence (9 kWh). On comprime donc généralement l’H2 à 200 fois la pression atmosphérique (200 bars5), ou à 700 bars, ou on le liquéfie, ce qui consomme de plus en plus d’énergie à chaque étape.

Il ne faut alors plus que 7 litres d’H2 à 700 bars ou 4 litres d’H2 liquide (à – 253°C dans un contenant isolant et volumineux) pour disposer de l’équivalent énergétique d’un litre d’essence.

Dans les véhicules ?

L’hydrogène liquide est difficile à conserver dans des voitures particulières (fuites). Par rapport à l’essence, pour parcourir 600 km, aujourd’hui le meilleur compromis est le réservoir d’hydrogène sous pression à 700 bars qui est près de dix fois plus gros que le réservoir d’essence (400 litres au lieu de 42 litres) et six fois plus lourd (240 kg au lieu de 40 kg).

On peut cependant encore l’insérer dans une voiture moyenne, même s’il y a forcément moins de place disponible et de charge utile restante.

Il en coûterait aujourd’hui au minimum 17 € TTC pour faire 100 km avec de l’H2 issu d’une électrolyse industrielle6, alors que 7 l d’essence à 1,5€ TTC coûtent 10,5€ … et que 7l d’essence à 2€ coûtent 14€.

Il faudrait atteindre au minimum 2,5 € le litre (7 x 2,5 = 17,5 €) pour commencer à être financièrement concurrentiel, compte tenu des inconvénients (poids, volume, autonomie, recharges,…).

En stockage d’électricité ?

À partir de l’électricité initiale, il y a une perte de 50 % d’énergie pour obtenir de l’H2 sous pression à 700 bars et jusqu’à 60% pour obtenir de l’H2 liquide. Puis, au minimum, une nouvelle perte de 50% intervient pour transformer l’H2 en électricité dans une PAC. Le rendement global en y incluant les pertes diverses (transport, stockage,…) est donc de moins de 25% (il y a plus de 75% de pertes).

Pour 100 kWh d’électricité à stocker, le « système hydrogène » n’en restitue que 25 kWh.

Le coût de l’électricité « sortante » (celle qui a été stockée sous forme d’H2) est donc au minimum quatre fois plus élevé que le prix de l’électricité « entrante » (qui sert à produire l’H2), sans compter l’amortissement du prix de la PAC et le coût de la main d’œuvre.

La possibilité d’injecter l’H2 dans le réseau de gaz naturel soulève quelques problèmes techniques :

par comparaison avec le gaz naturel, l’énergie dépensée pour son transport est trois fois plus importante,

les fuites (dues à la petite taille de la molécule d’hydrogène) entraînent des pertes importantes dans le réseau. Après quelques centaines de km, que récupère-t-on à l’autre bout du « tuyau » (le gazoduc) ?"

....

Au quel je rajoute:

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/articleHydrogeneSalaun.htm

"Pour produire une tonne d’hydrogène par électrolyse, il faut 82,4 MWh.

Pour remplacer les 20 millions de tonnes d’essence consommées par an en France, il faudrait disposer de 565 TWh alors qu’actuellement la consommation française annuelle d’électricité est d’environ 450 TWh. Pour fournir une telle électricité il faudrait 80 unités de 1 000 MWe (nucléaires évidemment). En plus de la construction de ces 80 centrales, il faudrait aussi réaliser les électrolyseurs pour lesquels des problèmes techniques sont encore à résoudre, notamment celui des électrodes …Pour produire l’hydrogène en remplacement des 20 Mt de gazole consommés par an, en France, il faudrait aussi l’énergie de 80 centrales de 1000 MW.

Au total, pour remplacer les carburants, essence et gazole, il faudrait une puissance électrique installée de 1 600 GW (le parc nucléaire actuel est de 600 GW environ)."

Pour la production d’hydrogène par la méthode du " gaz à l’eau ", à partir du charbon dont les réserves sont importantes est intéressante. Pour remplacer les 40Mt d’essence et gazole consommés par an en France, il faudrait fabriquer 13,7 millions de tonnes d’hydrogène. Les émissions de CO2 seraient de 201 millions de tonnes soit 60% de plus que le CO2 émis par la combustion des 40 millions de tonnes d’essence et de gazole. Ainsi, ceci conduirait à une augmentation de l’effet de serre. On aboutit à l’inverse du but recherché."

Si tout va bien, car la chaine complète de production et de distribution laisserait, d'après certains calculs, échapper environ 30% de l'hydrogène a cause de la molécule d'hydrogène...

   

Il m'a semblé qu'il existerait des nappes comme pour le Gaz, dans ce cas l'hydrogène devrait être plus propre et compétitif, qu'en pensez vous ?

Par

En réponse à disvar81

Soyons patients les choses évoluent très vite. Aux dernières nouvelles le principal responsable du réchauffement climatique ne serait pas le C02 mais le méthane incomparablement plus dévastateur et donc la production essentiellement liées aux pratiques agricoles ne cesse d'augmenter.

   

Oui d'ailleurs jusque là j'en étais resté à un CH4 8 fois plus impactant que le CO2.

Depuis ce matin, c'est 28 fois plus.

C'est comme le nombre de morts d'une épidémie ou attentat ou catastrophe naturelle ou pas : plus c'est gros, mieux ça affole.

Alors l'inflation a frappé dur... :buzz:

Par

En réponse à Papygeon

Un signal très récent : le gouvernement chinois a décidé de couper les aides aux VE et lance des investissements à hauteur de 14 milliards sur l’hydrogène. L’Allemagne va investir 9 milliards dans cette filière. En France, on en reste à 100 millions. Il faudrait peut-être penser à monter dans le train, car il ne sifflera pas trois fois, plutôt que de rester assis sur quelques certitudes.

   

Je crois que depuis quelques temps, on n'en rate pas une pour se tirer dans les pattes, dans ce bled.

Alors un peu plus ou un peu moins, c'est qu'une question de nuance.

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Sauf que la tesla est en lien direct et quasi permanent avec l'entreprise. Donc si tu crois qu'ils vont laisser faire...

Par §bru161iv

En réponse à Ajneda

Sans aucun doute un carburant d'avenir ! Laissons le temps améliorer ce qu'il faut, n'oublions pas que le début du thermique n'était pas très glorieux non plus...

   

Sauf que le développement des moteurs thermiques s'est fait pendant longtemps sans aucune contrainte écologique.

Quitte à comprimer un gaz à 700 bars, autant utiliser de l'air avec des moteurs à air comprimé ...

Par

En réponse à ricolapin

Voici un commentaire que j'avais poster en mai 2019 dont je doute qu'il soit obsolète:

Je vais remettre l'article sur l'hydrogène que j'avais trouvé très intéressant :

"Les propriétés physiques de l’H2 en font un gaz encombrant.

À la pression atmosphérique, trois mètres cubes (m3) d’H2 (3000 litres) contiennent l’équivalent en énergie d’un litre d’essence (9 kWh). On comprime donc généralement l’H2 à 200 fois la pression atmosphérique (200 bars5), ou à 700 bars, ou on le liquéfie, ce qui consomme de plus en plus d’énergie à chaque étape.

Il ne faut alors plus que 7 litres d’H2 à 700 bars ou 4 litres d’H2 liquide (à – 253°C dans un contenant isolant et volumineux) pour disposer de l’équivalent énergétique d’un litre d’essence.

Dans les véhicules ?

L’hydrogène liquide est difficile à conserver dans des voitures particulières (fuites). Par rapport à l’essence, pour parcourir 600 km, aujourd’hui le meilleur compromis est le réservoir d’hydrogène sous pression à 700 bars qui est près de dix fois plus gros que le réservoir d’essence (400 litres au lieu de 42 litres) et six fois plus lourd (240 kg au lieu de 40 kg).

On peut cependant encore l’insérer dans une voiture moyenne, même s’il y a forcément moins de place disponible et de charge utile restante.

Il en coûterait aujourd’hui au minimum 17 € TTC pour faire 100 km avec de l’H2 issu d’une électrolyse industrielle6, alors que 7 l d’essence à 1,5€ TTC coûtent 10,5€ … et que 7l d’essence à 2€ coûtent 14€.

Il faudrait atteindre au minimum 2,5 € le litre (7 x 2,5 = 17,5 €) pour commencer à être financièrement concurrentiel, compte tenu des inconvénients (poids, volume, autonomie, recharges,…).

En stockage d’électricité ?

À partir de l’électricité initiale, il y a une perte de 50 % d’énergie pour obtenir de l’H2 sous pression à 700 bars et jusqu’à 60% pour obtenir de l’H2 liquide. Puis, au minimum, une nouvelle perte de 50% intervient pour transformer l’H2 en électricité dans une PAC. Le rendement global en y incluant les pertes diverses (transport, stockage,…) est donc de moins de 25% (il y a plus de 75% de pertes).

Pour 100 kWh d’électricité à stocker, le « système hydrogène » n’en restitue que 25 kWh.

Le coût de l’électricité « sortante » (celle qui a été stockée sous forme d’H2) est donc au minimum quatre fois plus élevé que le prix de l’électricité « entrante » (qui sert à produire l’H2), sans compter l’amortissement du prix de la PAC et le coût de la main d’œuvre.

La possibilité d’injecter l’H2 dans le réseau de gaz naturel soulève quelques problèmes techniques :

par comparaison avec le gaz naturel, l’énergie dépensée pour son transport est trois fois plus importante,

les fuites (dues à la petite taille de la molécule d’hydrogène) entraînent des pertes importantes dans le réseau. Après quelques centaines de km, que récupère-t-on à l’autre bout du « tuyau » (le gazoduc) ?"

....

Au quel je rajoute:

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/articleHydrogeneSalaun.htm

"Pour produire une tonne d’hydrogène par électrolyse, il faut 82,4 MWh.

Pour remplacer les 20 millions de tonnes d’essence consommées par an en France, il faudrait disposer de 565 TWh alors qu’actuellement la consommation française annuelle d’électricité est d’environ 450 TWh. Pour fournir une telle électricité il faudrait 80 unités de 1 000 MWe (nucléaires évidemment). En plus de la construction de ces 80 centrales, il faudrait aussi réaliser les électrolyseurs pour lesquels des problèmes techniques sont encore à résoudre, notamment celui des électrodes …Pour produire l’hydrogène en remplacement des 20 Mt de gazole consommés par an, en France, il faudrait aussi l’énergie de 80 centrales de 1000 MW.

Au total, pour remplacer les carburants, essence et gazole, il faudrait une puissance électrique installée de 1 600 GW (le parc nucléaire actuel est de 600 GW environ)."

Pour la production d’hydrogène par la méthode du " gaz à l’eau ", à partir du charbon dont les réserves sont importantes est intéressante. Pour remplacer les 40Mt d’essence et gazole consommés par an en France, il faudrait fabriquer 13,7 millions de tonnes d’hydrogène. Les émissions de CO2 seraient de 201 millions de tonnes soit 60% de plus que le CO2 émis par la combustion des 40 millions de tonnes d’essence et de gazole. Ainsi, ceci conduirait à une augmentation de l’effet de serre. On aboutit à l’inverse du but recherché."

Si tout va bien, car la chaine complète de production et de distribution laisserait, d'après certains calculs, échapper environ 30% de l'hydrogène a cause de la molécule d'hydrogène...

   

Pas simple de remplacer une énergie qui se stocke facilement, se balade facilement et qui fournit 12 kWh/kg...

Par

En réponse à §bru161iv

Sauf que le développement des moteurs thermiques s'est fait pendant longtemps sans aucune contrainte écologique.

Quitte à comprimer un gaz à 700 bars, autant utiliser de l'air avec des moteurs à air comprimé ...

   

... et un rendement encore pire ?

Par

En réponse à §pdc242bG

Production aussi émettrice de CO2 que les autres carburants classiques.

Prix similaire.

Produit difficile à stocker et dangereux.

Pas de réseau de distribution et pompes très chères à installer.

Peut-être qu'un jour on roulera à l'hydrogène à grande échelle. En attendant, on ça continuer à bouffer du VE.

   

une voiture à hydrogène est une voiture électrique, sauf que l'électricité n'est pas produite puis stockée dans une batterie, mais produite au fur et à mesure du besoin à partir d'hydrogène.

Mais il serait possible de remplacer la pile à combustible brulant de l'hydrogène, par une pile brulant du méthanol, ou un bête moteur thermique à essence, à éthanol, à biogaz, et pourquoi pas une centrale à vapeur fonctionnant à la combustion de bûches

Par

En réponse à §Thi744jV

Il m'a semblé qu'il existerait des nappes comme pour le Gaz, dans ce cas l'hydrogène devrait être plus propre et compétitif, qu'en pensez vous ?

   

une nappe d'hydrogène c'est impossible, c'est extrèmement volatil, la moindre micro fuite et l'hydrogène disparait

Par

Le simple fait que l'hydrogène nécessite d'être produit à un endroit à partir de matière première qui viennent d'un autre endroit pour être stoqué dans des site de stockage puis distribué dans des endroit encore différents, rend nécessaire énormément de transport qui eux même nécessite un carburant, ce qui rend la note co2 bien plus haute encore.

Ensuite on compare un prix directement lié au coût de production, à un tarif de carburant composé de 90% de taxe... Avec les même taxe on ne serai plus à 10€ les 100km mais plutôt à 100€. A moin que notre chère état n'accepte de s'asseoir sur ces taxes....

Ce carburant fonctionne sans le moindre doute et peut grandement s'améliorer, mais à mon sens il n'arrangerait pas grand chose au problème actuelle.

Un solution tel que l'électrique permet de de s'encombrer les routes et se passer de tout l'acheminement nécessaire à la livraison. Sur la route, car le réseau existe déjà.

Par

En réponse à manu.lille

une voiture à hydrogène est une voiture électrique, sauf que l'électricité n'est pas produite puis stockée dans une batterie, mais produite au fur et à mesure du besoin à partir d'hydrogène.

Mais il serait possible de remplacer la pile à combustible brulant de l'hydrogène, par une pile brulant du méthanol, ou un bête moteur thermique à essence, à éthanol, à biogaz, et pourquoi pas une centrale à vapeur fonctionnant à la combustion de bûches

   

Une batterie aussi est un générateur d'électricité.

Au même titre que la PAC.

L'électricité c'est comme un cours d'eau, ça ne veut rien dire de stocker un cours d'eau.

Que veux-tu dire :bah:

Par

En réponse à §jac318vp

Renault Master hydrogéne il est commercialisé! super bien Bravo Renault toujours un temps d'avance

   

Toi aussi tu as un temps d avance. C'est prévu pour 2021 il me semble.

Et rien que le Kangoo c'est 48 000e . C'est pour les flottes.

Par §myn552LJ

je continue de penser que l'hydrogène sera une excellente solution en tant que prolongateur d'autonomie sur une voiture équipée d'une batterie permettant de faire 2 à 300 bornes sur une recharge.

et encore plus sur tous les engins lourds.:bah:

Par

En réponse à ano22

Une batterie aussi est un générateur d'électricité.

Au même titre que la PAC.

L'électricité c'est comme un cours d'eau, ça ne veut rien dire de stocker un cours d'eau.

Que veux-tu dire :bah:

   

Tu as sans doute raison sur le fond mais un condensateur ça stocke l'électricité. Un lac d'altitude ça stocke l'énergie potentielle exprimée dans le déplacement de ton cours d'eau...

Par §Phi557oR

2,2€ les 100 km avec 420cv en electrique l'hydrogène pour les poids lourd ce sera le futur actuellement on le fabrique avec des énergies fossiles et ça un coût supérieur au pétrole sans compter la pollution et le danger que ça engendre

Par §Mic287tr

En réponse à ff317

Toi aussi tu as un temps d avance. C'est prévu pour 2021 il me semble.

Et rien que le Kangoo c'est 48 000e . C'est pour les flottes.

   

Huyndai avait l’ix35 hydrogène depuis quelques années et maintenant le Nexo! Don le cric est en avance sur rien.

Par

En réponse à §pdc242bG

Production aussi émettrice de CO2 que les autres carburants classiques.

Prix similaire.

Produit difficile à stocker et dangereux.

Pas de réseau de distribution et pompes très chères à installer.

Peut-être qu'un jour on roulera à l'hydrogène à grande échelle. En attendant, on ça continuer à bouffer du VE.

   

En même temps qu'est ce qui gêne reeleme t avec le VE ? C'est si agréable à conduire et plutôt simple à vivre, j'ai un peut de mal à comprendre tant d'animausité.

Je comprend par contre qu'evidement vue l'avancer technologique actuel, il ne peut pas correspondre à tout le monde.

Par

En réponse à VARVILO

Bien sûr... et tant pis pour les paysans dont les terres sont ravagées par l'extraction des matières nécessaires à la fabrication des accumulateurs. Mais ce n'est pas chez nous n'est-ce pas?

Au fait, au Portugal, qui a pris goût à la démocratie depuis la disparition de Salazar, on n'en veut pas.

   

2 000 000 de KM pour une batterie

Avec la durée de vie moyenne de 200 000km d'un véhicule thermique actuelle,

Pour 1 rack batterie, tu aura fabriqué 10 voiture. Et je ne parle pas des nombreuses pieces d'usure à changer et donc fabriquer pour arriver à 200000km de ce type de moteur comparé à un VE.

Tu penses reelement que la fabrication d'un rack pollue plus que ça ?

Et la je ne parle même pas de la pollution généré par l'acheminement de toutes ce voiture et pièces.

Tu penses que ce pollution n'affecte ni le. Congo ni la Chine peut être ?

Par

En réponse à Philippe2446

Tu as sans doute raison sur le fond mais un condensateur ça stocke l'électricité. Un lac d'altitude ça stocke l'énergie potentielle exprimée dans le déplacement de ton cours d'eau...

   

Donc à aucun moment on "stocke de l'électricité".

Par

En réponse à GuilaumeC

En même temps qu'est ce qui gêne reeleme t avec le VE ? C'est si agréable à conduire et plutôt simple à vivre, j'ai un peut de mal à comprendre tant d'animausité.

Je comprend par contre qu'evidement vue l'avancer technologique actuel, il ne peut pas correspondre à tout le monde.

   

C'est vrai que je me pose souvent la question.

Sur le VE classique (qui va encore évoluer) on a :

- une voiture qui sera pas sa conception TOUJOURS plus puissante que l'hydrogène : la propulsion se fait par la même batterie ... mais plus petite

- une voiture qui sera par sa conception TOUJOURS plus fiable : il y a les mêmes pièces sur un véhicule à hydrogène mais avec beaucoup d'autres éléments en plus

- une voiture qui aura par sa conception TOUJOURS une durée de vie inférieure : la batterie aura un nombre de cycles plus élevée car c'est elle seule qui fait tourner les roues

- il faudra toujours aller faire un détour a la pompe régulièrement, on pourra plus partir avec 500 km tous les matins

- les pompes coûteront toujours 10 fois plus chères que les bornes.. déjà qu'on a du mal à mettre des bornes...

.

Finalement le seul avantage c'est lorsqu'on fait 600 km (6h de route) on devra attendre seulement 10 minutes au lieu de 15 :beuh: :bah:

Par

Ce carburant pourrait être une alternative intéressante d'abord pour les véhicules longues distances type poids lourds et bus ...

Par §rsl145Dn

Moi, j'ai bien regardé, pas de robinet à hydrogène dans mon garage, mais avec la prise de courant, je recharge mon VE. En plus l'électricité, on peu se la fabriquer soi-même avec des panneaux solaires ou une éolienne, pas l'H2.

Bref, je cherche encore l'intérêt de cette technologie plus chère, dangereuse (déjà deux stations qui ont explosés dans le monde) et plus polluante.

Par

En réponse à Philippe2446

Bien documenté, certes, mais un tout petit peu daté quand même et donc incomplet. Merci en tout cas, beau pavé dans la mare des pro H2, nos gouvernants feraient bien de se renseigner sérieusement avant d'investir de l'argent public dans cette technologie. Je ne suis cependant pour ma part pas certain qu'elle soit totalement morte-née.

Il manque dans ton exposé la possibilité de stocker l'hydrogène sous forme solide (on appelle ça des hydrures métalliques, technologie dont l'exploitation remonte à ma connaissance aux sous-marins allemands type 212 depuis 98).

https://www.mahytec.com/fr/produits/stockage-hydrogene-solide/

Exit alors le risque de fuite et d'explosion. Exit la pression de stockage, exit les températures abyssales pour le stockage liquide.

C'est déjà plus sympa, non?

Reste la question de l'efficience qui peut être améliorée, et c'est en cours. L'électrolyse de l'eau peut être perfectionnée (ajout de certains ions, température, pression), la conversion dans la PAC peut être améliorée (là aussi, température, ionisation, pression, mais aussi membrane). A rajouter cependant les pertes liées à la liaison métallique...

Tout cela pour dire qu'une "bouteille" d'hydrogène liquide, dans un VE de 50kWh, capable de faire 350 bornes, si ça en rajoute 150 et que ça peut s'acheter en 2min à la station, pourquoi pas? Ce serait un bon appoint pour un VE qui serait un VE sur 97% de ses kilomètres, et un véhicule hydrogène sur les 3% restants (en gros la moitié des kilomètres pour le départ et le retour des grandes vacances). La question de l'efficience serait secondaire pour ces quelques kilomètres...

   

Certes, la technique évolue, mais il y a encore beaucoup trop d’incertitudes sur la production et le stockage de ce gaz.

Je pense qu’un compromis pourrait naitre, certains pensent que les stations de recharges électriques pour VE pourraient être alimentées par des petites PAC industrielles à proximité de ces stations, si ce n’est à côté. Au lieu d’alimenter une voiture PAC qui est une grosse perte d’énergie contrairement à l’électricité

Ne pas oublier qu’une voiture PAC est équipée de batteries … ET en plus, du réservoir qui pèse aussi lourd qu’une bonne batterie, ce qui limite fortement les capacités de ces voitures.

Il y a plus d’avenir dans les futures batteries que l’hydrogène (dans une voiture).

Par

En réponse à Taro.H

Parce qu'hélas aujourd'hui a part les thermiques classiques il n'y en a pas. La seule tentative en cours l'electrique butte sur des problèmes sans solution... réseau, charge rapide

   

Le stockage de l’énergie n'est qu'a ses débuts, les batteries ont plus évolué ces 10 dernières années qu'en 100 ans

Par

En réponse à §Thi744jV

Il m'a semblé qu'il existerait des nappes comme pour le Gaz, dans ce cas l'hydrogène devrait être plus propre et compétitif, qu'en pensez vous ?

   

Des chercheurs pensent pouvoir utiliser les énormes nappes d’hydrate de méthane qui se trouvent un peu partout sur Terre (pergélisol) et au fond des océans.

On peut produire des hydrates de méthane en tant que stock d'hydrogène susceptible d'être utilisé dans des piles à combustibles.

La concentration de gaz est assez importante on a 164 cm3 de méthane dans 1 cm3 d'hydrate.

De plus il est assez stable et ne nécessite pas d’énormes transformations ce qui facilite son transport

Par

Pour info les PAC peuvent fonctionner au méthane, gaz naturel ...

Il existe des PAC au gaz pour des maisons parfaitement fonctionnelles

Par §myn552LJ

En réponse à §rsl145Dn

Moi, j'ai bien regardé, pas de robinet à hydrogène dans mon garage, mais avec la prise de courant, je recharge mon VE. En plus l'électricité, on peu se la fabriquer soi-même avec des panneaux solaires ou une éolienne, pas l'H2.

Bref, je cherche encore l'intérêt de cette technologie plus chère, dangereuse (déjà deux stations qui ont explosés dans le monde) et plus polluante.

   

l'intérêt est pour faire de longues distances avec de rares arrêts à la pompe de pas plus de 5 minutes. :bah:

Par

En réponse à Papygeon

Un signal très récent : le gouvernement chinois a décidé de couper les aides aux VE et lance des investissements à hauteur de 14 milliards sur l’hydrogène. L’Allemagne va investir 9 milliards dans cette filière. En France, on en reste à 100 millions. Il faudrait peut-être penser à monter dans le train, car il ne sifflera pas trois fois, plutôt que de rester assis sur quelques certitudes.

   

Vous avez la source pour la Chine ?

parce que rien de trouvable sur le web .. à part que la Chine a réduit les aides à l'achat des VE tout en obligeant les constructeurs à avoir une proportion plus importante de véhicules non thermiques donc électriques dans leurs ventes (18% il me semble en 2021).

Par

En réponse à §myn552LJ

l'intérêt est pour faire de longues distances avec de rares arrêts à la pompe de pas plus de 5 minutes. :bah:

   

C'est de la poudre aux yeux.

Dans quelques années on aura du 120/150 kWh dans n'importe quelle voiture avec du 350 kW de recharge, de quoi prendre 300 km en 7 minutes.

À 1-2M€ minimum la station d'hydrogène on n'est pas prêt d'en voir par centaines, contrairement aux bornes électriques qui valent pas grand chose. C'est un non sens...

Par

En réponse à ano22

Une batterie aussi est un générateur d'électricité.

Au même titre que la PAC.

L'électricité c'est comme un cours d'eau, ça ne veut rien dire de stocker un cours d'eau.

Que veux-tu dire :bah:

   

tu branches un moteur électrique sur une batterie chargée il se met en route

tu branche un moteur électrique sur un cours d'eau ... et bien tu risques d'attendre longtemps qu'il démarre ...

idem sur un réservoir d'hydrogène ou d'essence ...

donc oui, la batterie contient bien de l'énergie directement utilisable par un moteur possèdant un très bon rendement (autour de 90%). Dans la solution motorisation électrique les pertes s'effectuent un peu à la production et principalement pendant le transport puis les conversions HT BT.

Avec le pétrole il y a des fuites à l'extraction, pendant le transport qui nécessite de l'énergie, pendant la transformation avant d'être utilisé par des moteurs ayant de rendements autour de 30/35% ...

Il n'y a pas photo, l'avenir sera la motorisation électrique, il reste juste à voir d'où provient l'énergie.

Par §myn552LJ

En réponse à ano22

C'est de la poudre aux yeux.

Dans quelques années on aura du 120/150 kWh dans n'importe quelle voiture avec du 350 kW de recharge, de quoi prendre 300 km en 7 minutes.

À 1-2M€ minimum la station d'hydrogène on n'est pas prêt d'en voir par centaines, contrairement aux bornes électriques qui valent pas grand chose. C'est un non sens...

   

oui, bien sûr.

c'est un peu comme ceux qui nous disent que les voitures pourront voler toutes seules.

oui, un jour, sans doute. et à un tarif probablement élitiste. un peu comme les caisses électriques capables de dépasser les 300 bornes à 130 sur autoroute.

bref, non, l'avenir sur les 10-20 ans est clairement aux voitures électriques de 200-300km d'autonomie + prolongateur hydrogène pour aller au-delà. et ce, pour des tarifs assez élevés mais encore... acceptables.

sans parler qu'il faut tempérer le surpoids de ces caisses électriques, qui, à terme, va avoir un gros impact sur l'état... de nos routes.

Par §Gig012TG

À se focaliser en permanence sur le CO2 on finit par se perdre et plus aucune solution n'est gérable. Il faudrait oublier ces conneries de "bilan carbone" (le CO2 c'est 0,06 % de l'atmosphère, hein, n'importe quel prof de SVT vous le confirmera) sinon on n'avance plus à force de s'inventer des problèmes qui n'existent pas. Non, le "climat" n'est pas menacé car il obéit à des forces incommensurables comme le Soleil dont la maîtrise nous échappe complètement et non à l'inoffensif CO2.

Par

En réponse à manu.lille

tu branches un moteur électrique sur une batterie chargée il se met en route

tu branche un moteur électrique sur un cours d'eau ... et bien tu risques d'attendre longtemps qu'il démarre ...

idem sur un réservoir d'hydrogène ou d'essence ...

donc oui, la batterie contient bien de l'énergie directement utilisable par un moteur possèdant un très bon rendement (autour de 90%). Dans la solution motorisation électrique les pertes s'effectuent un peu à la production et principalement pendant le transport puis les conversions HT BT.

Avec le pétrole il y a des fuites à l'extraction, pendant le transport qui nécessite de l'énergie, pendant la transformation avant d'être utilisé par des moteurs ayant de rendements autour de 30/35% ...

Il n'y a pas photo, l'avenir sera la motorisation électrique, il reste juste à voir d'où provient l'énergie.

   

La comparaison des rendements ne fonctionne pas.

Si côté VT il faut inclure raffinage et transport (pas plus de 20% à ce jour, mais ce n'est pas rien), il faut inclure côté électrique la prod d'électricité en 1er lieu, la construction et dépollution des centrales, le transport de l'électricité.

Et nos centrales nucléaires tournent à 30% environ de rendement, les meilleures centrales thermiques à 60% (bien moins pour la majorité des centrales thermiques dans le monde mais passons). En plus, il faut retirer quelques pourcents pour le transport, de nouveaux quelques-uns pour les conversions de tension et de courant de l'alternatif vers le continu...

En gros, on se retrouve avec des efficiences voisines. Ce qui compte, c'est d'abord et surtout combien on consomme (et les VE énormes d'aujourd'hui ne vont pas dans le bon sens...), et ensuite quelle énergie primaire on utilise car ce que le VE permet, c'est de produire à partir d'une énergie décarbonnée. Ca évidemment, c'est un avantage immense. Car côté VT, la filière E85 atteint très très vite ses limites.

Mais les tenants du VE oublieront toujours qu'un véhicule se produit ET se dépollue en fin de vie. Et ils oublient que le nucléaire français est responsable de nombreuses pollutions et risques qui sont pieusement mis de côté quand on évalue son coût CO2...

Par §Deb384wp

Nul part.

Y a rien à dire au jour d'aujourd'hui. Que du rêve pour certains et pas mal d'illusion pour d'autres.

Vous vous rappelez sûrement du plan hydrogène de l'Islande. Alors, ils en sont où ? Au même point, le point mort et il semble que l'on prennent exactement la même trajectoire pour exactement la même raison. Faudra alors trouver une alternative plus réaliste mais laquelle ?

Par §Gig012TG

En réponse à disvar81

Soyons patients les choses évoluent très vite. Aux dernières nouvelles le principal responsable du réchauffement climatique ne serait pas le C02 mais le méthane incomparablement plus dévastateur et donc la production essentiellement liées aux pratiques agricoles ne cesse d'augmenter.

   

Il faudrait déjà prouver qu'il existe un réchauffement climatique, or dans son dernier rapport le GIEC reconnaît que les t° n'ont pas bougé depuis au moins 15 ans, quant au méthane, vu ce qu'il représente dans l'atmosphère terrestre c'est aussi peanuts que le CO2 et même que la vapeur d'eau (les nuages) sinon plus. À ce compte-là on pourrait aussi bien se monter le bourrichon pour l'argon ou je ne sais quoi.

Par §Deb384wp

En réponse à Shurato

N’empêche, il ne faut pas oublier le projet ITER. Qui utilise l’hydrogène comme fusion pour produire énormément d’énergie si l’on compare avec la même quantité de matière que le pétrole

   

ITER -> 2060/2070 si tout marche comme prévu sans retard (et du facteur π !) et au vue de la physique des plasmas faut être très très positif, autant parier sur une Z-machine, cela semble aussi réaliste au point où nous en sommes...

Par

En réponse à §Gig012TG

À se focaliser en permanence sur le CO2 on finit par se perdre et plus aucune solution n'est gérable. Il faudrait oublier ces conneries de "bilan carbone" (le CO2 c'est 0,06 % de l'atmosphère, hein, n'importe quel prof de SVT vous le confirmera) sinon on n'avance plus à force de s'inventer des problèmes qui n'existent pas. Non, le "climat" n'est pas menacé car il obéit à des forces incommensurables comme le Soleil dont la maîtrise nous échappe complètement et non à l'inoffensif CO2.

   

Un prof de SVT t'apprendra que .....99% de l'atmosphère c'est du O2 et N2 qui ne sont pas des gaz à effet de serre ....puisque qu'il faut mini 3 atomes !

Et ta vapeur d'eau n'a qu'un cycle de 10 jours après quoi elle se condense et retombe sur Terre sous forme de pluie , c'est le cycle de l'eau , dit autrement H2O n'augmente pas , donc n'augmente pas la Température ....

:brosse:

Par §Pru546xA

En réponse à ano22

C'est de la poudre aux yeux.

Dans quelques années on aura du 120/150 kWh dans n'importe quelle voiture avec du 350 kW de recharge, de quoi prendre 300 km en 7 minutes.

À 1-2M€ minimum la station d'hydrogène on n'est pas prêt d'en voir par centaines, contrairement aux bornes électriques qui valent pas grand chose. C'est un non sens...

   

ben oui ça ne fait pas trop sens pour les voitures (sauf motif écolo qui viendra plus tard, l'argument a marché avec le gazole, puis l'essence...donc ça viendra), mais pour les poids lourds et les avions, la densité énergétique et la recharge en 5 minutes, en font un très bon candidat. En plus là on limite l'infrastructure à ces applications. Donc la technologie vaut le coup d'être explorée.

Par

En réponse à ano22

C'est vrai que je me pose souvent la question.

Sur le VE classique (qui va encore évoluer) on a :

- une voiture qui sera pas sa conception TOUJOURS plus puissante que l'hydrogène : la propulsion se fait par la même batterie ... mais plus petite

- une voiture qui sera par sa conception TOUJOURS plus fiable : il y a les mêmes pièces sur un véhicule à hydrogène mais avec beaucoup d'autres éléments en plus

- une voiture qui aura par sa conception TOUJOURS une durée de vie inférieure : la batterie aura un nombre de cycles plus élevée car c'est elle seule qui fait tourner les roues

- il faudra toujours aller faire un détour a la pompe régulièrement, on pourra plus partir avec 500 km tous les matins

- les pompes coûteront toujours 10 fois plus chères que les bornes.. déjà qu'on a du mal à mettre des bornes...

.

Finalement le seul avantage c'est lorsqu'on fait 600 km (6h de route) on devra attendre seulement 10 minutes au lieu de 15 :beuh: :bah:

   

Voilà c'est un. Peut ma façon de penser sachant que pour une route qui dépasse les 500 borne la plupart du temps je prend 30min voir 1 h pour manger à mi chemin donc la recharge est faite.

J'ai l'impression. Que certain on pris l'elec en grippe et par ego sont prêt à accepter tout et n'importe quoi comme technologie pour ne pas accepter l'électrique finalement.

Par

En réponse à §Gig012TG

Il faudrait déjà prouver qu'il existe un réchauffement climatique, or dans son dernier rapport le GIEC reconnaît que les t° n'ont pas bougé depuis au moins 15 ans, quant au méthane, vu ce qu'il représente dans l'atmosphère terrestre c'est aussi peanuts que le CO2 et même que la vapeur d'eau (les nuages) sinon plus. À ce compte-là on pourrait aussi bien se monter le bourrichon pour l'argon ou je ne sais quoi.

   

Il faut encore démontrer le réchauffement ... dingue

Les innombrables mesures, faits, constatations, ... ne suffisent pas ?

Le climat ne change pas en une dizaine d'année, 90% des scientifiques s'accordent qu'il y a un soucis avec le climat de notre planète! Le Giec ne fait que collecter et interpréter les différents rapports

Si on reste la tête dans le sable on ne voit rien, c'est évident

Par §myn552LJ

En réponse à GuilaumeC

Voilà c'est un. Peut ma façon de penser sachant que pour une route qui dépasse les 500 borne la plupart du temps je prend 30min voir 1 h pour manger à mi chemin donc la recharge est faite.

J'ai l'impression. Que certain on pris l'elec en grippe et par ego sont prêt à accepter tout et n'importe quoi comme technologie pour ne pas accepter l'électrique finalement.

   

une voiture à hydrogène d'aujourd'hui est une voiture électrique à la base, pour rappel. :bah:

Par

En réponse à ricolapin

Voici un commentaire que j'avais poster en mai 2019 dont je doute qu'il soit obsolète:

Je vais remettre l'article sur l'hydrogène que j'avais trouvé très intéressant :

"Les propriétés physiques de l’H2 en font un gaz encombrant.

À la pression atmosphérique, trois mètres cubes (m3) d’H2 (3000 litres) contiennent l’équivalent en énergie d’un litre d’essence (9 kWh). On comprime donc généralement l’H2 à 200 fois la pression atmosphérique (200 bars5), ou à 700 bars, ou on le liquéfie, ce qui consomme de plus en plus d’énergie à chaque étape.

Il ne faut alors plus que 7 litres d’H2 à 700 bars ou 4 litres d’H2 liquide (à – 253°C dans un contenant isolant et volumineux) pour disposer de l’équivalent énergétique d’un litre d’essence.

Dans les véhicules ?

L’hydrogène liquide est difficile à conserver dans des voitures particulières (fuites). Par rapport à l’essence, pour parcourir 600 km, aujourd’hui le meilleur compromis est le réservoir d’hydrogène sous pression à 700 bars qui est près de dix fois plus gros que le réservoir d’essence (400 litres au lieu de 42 litres) et six fois plus lourd (240 kg au lieu de 40 kg).

On peut cependant encore l’insérer dans une voiture moyenne, même s’il y a forcément moins de place disponible et de charge utile restante.

Il en coûterait aujourd’hui au minimum 17 € TTC pour faire 100 km avec de l’H2 issu d’une électrolyse industrielle6, alors que 7 l d’essence à 1,5€ TTC coûtent 10,5€ … et que 7l d’essence à 2€ coûtent 14€.

Il faudrait atteindre au minimum 2,5 € le litre (7 x 2,5 = 17,5 €) pour commencer à être financièrement concurrentiel, compte tenu des inconvénients (poids, volume, autonomie, recharges,…).

En stockage d’électricité ?

À partir de l’électricité initiale, il y a une perte de 50 % d’énergie pour obtenir de l’H2 sous pression à 700 bars et jusqu’à 60% pour obtenir de l’H2 liquide. Puis, au minimum, une nouvelle perte de 50% intervient pour transformer l’H2 en électricité dans une PAC. Le rendement global en y incluant les pertes diverses (transport, stockage,…) est donc de moins de 25% (il y a plus de 75% de pertes).

Pour 100 kWh d’électricité à stocker, le « système hydrogène » n’en restitue que 25 kWh.

Le coût de l’électricité « sortante » (celle qui a été stockée sous forme d’H2) est donc au minimum quatre fois plus élevé que le prix de l’électricité « entrante » (qui sert à produire l’H2), sans compter l’amortissement du prix de la PAC et le coût de la main d’œuvre.

La possibilité d’injecter l’H2 dans le réseau de gaz naturel soulève quelques problèmes techniques :

par comparaison avec le gaz naturel, l’énergie dépensée pour son transport est trois fois plus importante,

les fuites (dues à la petite taille de la molécule d’hydrogène) entraînent des pertes importantes dans le réseau. Après quelques centaines de km, que récupère-t-on à l’autre bout du « tuyau » (le gazoduc) ?"

....

Au quel je rajoute:

http://ecolo.org/documents/documents_in_french/articleHydrogeneSalaun.htm

"Pour produire une tonne d’hydrogène par électrolyse, il faut 82,4 MWh.

Pour remplacer les 20 millions de tonnes d’essence consommées par an en France, il faudrait disposer de 565 TWh alors qu’actuellement la consommation française annuelle d’électricité est d’environ 450 TWh. Pour fournir une telle électricité il faudrait 80 unités de 1 000 MWe (nucléaires évidemment). En plus de la construction de ces 80 centrales, il faudrait aussi réaliser les électrolyseurs pour lesquels des problèmes techniques sont encore à résoudre, notamment celui des électrodes …Pour produire l’hydrogène en remplacement des 20 Mt de gazole consommés par an, en France, il faudrait aussi l’énergie de 80 centrales de 1000 MW.

Au total, pour remplacer les carburants, essence et gazole, il faudrait une puissance électrique installée de 1 600 GW (le parc nucléaire actuel est de 600 GW environ)."

Pour la production d’hydrogène par la méthode du " gaz à l’eau ", à partir du charbon dont les réserves sont importantes est intéressante. Pour remplacer les 40Mt d’essence et gazole consommés par an en France, il faudrait fabriquer 13,7 millions de tonnes d’hydrogène. Les émissions de CO2 seraient de 201 millions de tonnes soit 60% de plus que le CO2 émis par la combustion des 40 millions de tonnes d’essence et de gazole. Ainsi, ceci conduirait à une augmentation de l’effet de serre. On aboutit à l’inverse du but recherché."

Si tout va bien, car la chaine complète de production et de distribution laisserait, d'après certains calculs, échapper environ 30% de l'hydrogène a cause de la molécule d'hydrogène...

   

exact.

Sans compter que ce publireportage de airliquide par Caradisiac de(sin)forme massivement au chapitre sécurité.

Car le risque d'explosion massif de la bombe à hydrogène ,que constitue les voitures à PAC, n'est PAS pendant l'accident, intrinsèquement très rare, mais pendant le passage à la station service, beaucoup beaucoup plus fréquent que l'accident.

Or le chapitre sécurité du publireportage mélange allègrement les deux , l'accident et faire le plein, histoire de noyer le poisson.

En réalité, l’hydrogène est l'un des rares gaz qui s’échauffe lorsqu'il se détend , donc lorsqu'il fuit. Qui dit echauffement dit risque de combustion , puis d'explosion , puisque l'hydrogene est extremement réactif. C'est pas pour rien qu'on en utilis(ait) dans les fusées....

Donc une nano ou pico fuite, , parce que vous avez mal branché le pistolet de la pompe ou que celui ci n'est pas PARFAITEMENT , mais alors PARFAITEMENT à un point extrême, branché sans AUCUNE fuite, et alors, le plus petit atome de l'univers, l'hydrogene , s'echappe puisqu'il est écrabouillé à 700 fois la pression atmosphérique. On arrive donc à un moment ou l'echauffement est tel que l'hydrogene prend feu (l'ignition) SANS AUCUN APPORT EXTERIEUR , type flamme. De l'auto combustion du fait de la tres tres forte dépression ou détente. Et apres, l'energie intrinseque de l'hydrogene fait le reste, et vous vous retrouvez à 10m de votre voiture sans avoir le temps de dire ouf ou zut. Probablement mort , ou brulé et cassé de partout.

J'en reve.

Mais pour le moment je vais continuer à utiliser ma prise electrique pour faire le plein, parceque ca me suffit amplement, et que ca n'explose jamais.

Par

En réponse à A200T

exact.

Sans compter que ce publireportage de airliquide par Caradisiac de(sin)forme massivement au chapitre sécurité.

Car le risque d'explosion massif de la bombe à hydrogène ,que constitue les voitures à PAC, n'est PAS pendant l'accident, intrinsèquement très rare, mais pendant le passage à la station service, beaucoup beaucoup plus fréquent que l'accident.

Or le chapitre sécurité du publireportage mélange allègrement les deux , l'accident et faire le plein, histoire de noyer le poisson.

En réalité, l’hydrogène est l'un des rares gaz qui s’échauffe lorsqu'il se détend , donc lorsqu'il fuit. Qui dit echauffement dit risque de combustion , puis d'explosion , puisque l'hydrogene est extremement réactif. C'est pas pour rien qu'on en utilis(ait) dans les fusées....

Donc une nano ou pico fuite, , parce que vous avez mal branché le pistolet de la pompe ou que celui ci n'est pas PARFAITEMENT , mais alors PARFAITEMENT à un point extrême, branché sans AUCUNE fuite, et alors, le plus petit atome de l'univers, l'hydrogene , s'echappe puisqu'il est écrabouillé à 700 fois la pression atmosphérique. On arrive donc à un moment ou l'echauffement est tel que l'hydrogene prend feu (l'ignition) SANS AUCUN APPORT EXTERIEUR , type flamme. De l'auto combustion du fait de la tres tres forte dépression ou détente. Et apres, l'energie intrinseque de l'hydrogene fait le reste, et vous vous retrouvez à 10m de votre voiture sans avoir le temps de dire ouf ou zut. Probablement mort , ou brulé et cassé de partout.

J'en reve.

Mais pour le moment je vais continuer à utiliser ma prise electrique pour faire le plein, parceque ca me suffit amplement, et que ca n'explose jamais.

   

Mouais, 571° pour l'auto-inflammation quand même. Autant tu as raison pour pas mal de choses, autant les chances qu'un gaz qui s'échappe d'un réservoir (donc rapide déplacement d'air et échange de chaleur) n'atteigne cette température par lui-même sont quasi nulles (admettons: 700 bars c'est un poil plus que le Hindenburg...).

Autant l'accident dramatique du Hindenburg que la récente explosion d'une station H2 norvégienne ne sont pas dus à l'auto-inflammation (c'est sûr pour le Hindenburg et plus que probable pour la station car l'inflammation a eu lieu en plein air)...

Par

Je bosse à proximité de l'une des rares stations hydrogène qui existe en France, je n'ai encore jamais vu un pékin faire le plein à cette station, heureusement car c'est un réel danger pour tous ceux qui travaillent à proximité quand on voit la quantité de bouteilles d'hydrogène stockées là dedans, on se dit que la moindre étincelle ou le moindre incendie entraîneraient un désastre.

 

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs