Un vêtement chauffant est un vêtement dans lequel sont intégrés des éléments chauffants alimentés par un générateur de courant continu (batteries ou batterie du véhicule).S’il existe des matériaux et des technologies très innovantes (comme des circuits chauffants directement imprimés dans les tissus), l’univers du chauffant moto demeure encore assez basique en ce début 2024 : les éléments chauffants sont généralement des fils résistifs (qui chauffent une fois sous tension tel le filament d’une ampoule incandescente) métalliques (alliages à base de cuivre & nickel, inox…) isolés dans des gaines qui cheminent le long des zones à chauffer, ou des fils carbone (plusieurs milliers de fibres tressées en un fil) laminés sur des patchs positionnés dans le vêtement et qui diffusent la chaleur dégagée par le fil. Les fabricants « chauffent » le dos des mains et le bout des doigts pour les gants (sauf les Tucano Urbano Seppiawarm qui chauffent la paume de la main), le cou, les reins, le dos, les bras et le thorax dans des blousons, la plante des pieds dans les chaussettes, etc.À l’exception des produits à technologie Clim8 (voir plus loin), trois à cinq niveaux de chauffe sont généralement proposés et les circuits sont alimentés jusqu’à ce qu’une température prédéterminée soit atteinte, sans tenir compte des conditions extérieures, ni de l’accroissement de la vitesse (qui entraîne une diminution de la température ressentie). Quand à l’activation du chauffage, elle se fait généralement par un bouton de commande, parfois par un accéléromètre servant à détecter le mouvement ou un capteur situé dans les gants.Sans trop enter dans la technique, la grande majorité des produits est dimensionnée pour fonctionner avec une tension de 7,4 V, fournie par des batteries rechargeables Li-Po, parfois Li-Ion ou des Powerbank.Leur capacité en mAh détermine leur autonomie, elle est généralement de 2000 à 2400 mAh. Il est aussi possible de se brancher à la moto pour bénéficier d’une autonomie illimitée avec faisceau spécifique intégrant un transformateur de tension (pour environ 50 €).La connectique est généralement USB pour les vêtements à powerbank et jack pour les gants.Certains industriels proposent des produits de tous types pouvant être alimentés par du courant 12 V et directement connecté au circuit électrique de la moto via un faisceau électrique à brancher aux bornes de la batterie (ou à un powerbank 12V).La température maximale n’est cependant pas forcément plus importante puisque la tension n’est pas le seul paramètre à prendre en compte (si les conducteurs utilisés sont moins résistifs, le circuit ne chauffe pas plus). Et puis une tension de 7,4V suffit pour porter un fil résistif à une température insupportable pour la peau : Gerbing revendique des niveaux de chauffe en 12V très élevés à tel point que la marque bride le niveau le plus chaud sur ses vêtements… Pourtant, les T° de fil annoncés sont de 57 °C par 0 °C de T° extérieure : une rapide recherche sur le Net (Bertschat) nous permet de trouver des fils chauffants annoncés à 68 °C dans des gants alimentés en 7,4V ! Pour être concret, chez Racer par exemple, le chauffage diffusé par les éléments alimentés en 7,4 V de la doudoune sans manches District 2 est si fort qu’il faut mettre une couche entre le vêtement et le tee-shirt.Une tension de 12 V permet cependant de faire fonctionner un circuit électrique plus long, apte à réchauffer de plus nombreuses parties du corps : c’est l’un des avantages principaux des produits 12 V. Aussi, une plus grande puissance peut permettre d’utiliser un vêtement moins ajusté et moins serré pour plus de confort et de liberté : toujours dans le cas de la doudoune Racer District 2, toujours au niveau maxi, le chauffage peine à réchauffer si les résistances ne sont pas au contact de la peau alors que la doudoune Mosko Ectoterm 12V (voir plus loin), qui diffuse sa chaleur au col, dans le dos, des épaules aux coudes et sur le thorax, est très chaude au niveau maximum (3 niveaux) malgré sa coupe plutôt relax.Et le niveau minimum est très suffisant lorsque la veste est plaquée contre la peau par les vêtements de moto.Il existe enfin des produits pouvant être alimentés dans les deux tensions (7,4 V et 12 V) chez Gerbing, Macna, Keis et Tucano Urbano (liste non exhaustive). Dans ce cas, la tension d’alimentation détermine la chauffe car un même fil résistif chauffe beaucoup plus lorsqu’il est alimenté en 12 V que quand il l’est en 7,4V.Macna précise que ses éléments chauffants alimentés en 12 V seront aussi chauds au niveau 1 sur 4 qu’ils le seraient au niveau 3 / 4 lorsque vous les alimentez en 7,4 V.Plus que la puissance de chauffage, l’avantage nous paraît plus résider dans la possibilité d’alimenter ces « dual » avec des powerbank de 7,4 V pour bénéficier d’un chauffage certes moins puissant mais en longue durée puisqu’à capacité de batterie égale, on augmente l’autonomie en baissant la tension d’alimentation (puisqu’on réduit l’intensité). Mais attention, les prises permettant d’alimenter les produits compatibles 12V sont de grosses prises coaxilales au format spécifiques : les powerbank compatibles doivent être sélectionnées en conséquence.Quoi qu’il en soit, la fonction maitresse d’un vêtement chauffant n’est pas tant de vous chauffer que de vous procurer la chaleur nécessaire pour que vous ne soyez pas handicapé par le froid. Et à moto, la puissance de calorifique ne suffit pas car la température ressentie varie avec la vitesse et le chauffage est assuré par conduction et un peu par rayonnement infrarouge : choisir la bonne taille est un point déterminant ; pour des gants, le taillant à choisir n’est pas forcément celui d’un gant hiver qu’on prendrait un peu plus grand que la normale. Pour un gilet, il faut généralement le choisir près du corps sous réserve de pas ressentir de chaleur, à moins de prendre des modèles 12 V, souvent plus puissants et disposant de plus vastes zones chauffées. Aussi, la construction du produit fait la différence : certains gants sont plus isolés que d’autres, plus respirants que d’autres. Le cuir isole généralement mieux du froid et la présence d’une membrane imper-respirante efficace est un plus car si vous transpirez, le froid n’est pas loin.IXS par exemple propose les Season Heat ST (299,95 €), des gants chauffant mi-saison permettant d’être utilisé sans chauffage une bonne partie de l’année.Bien qu’estampillés hiver, à l’usage (2 saisons), les Alpinestars Heat 5 (329,95 €) sont aussi dans cet esprit : très agréables de 10 à 15° de T° extérieure sans chauffage car ils sont fins, très imper-respirants grâce à leur membrane maison efficace (Drystar), et permettent une bonne sensibilité des commandes, ils sont utilisables et performants jusqu’à 0°C de T° extérieure, mais moins performants en dessous.Quand les Ixon It Kayo (349,99 €) ou Five HG3 Evo WP (249,90 €) sont performants par temps froid à très froid mais beaucoup trop chauds quand le mercure dépasse les 14/15° C.Sur certains produits que nous avons essayés comme les Tucano Urbano Seppiawarm Hydroscud (209 €), le froid est sensible même par 0 °C et avec le système chauffant porté maximum. Et c’est exactement la même chose pour les autres types de vêtements à ceci près que le type et la qualité du vêtement de moto feront une énorme différence.L’ensemble Klim Badlands Pro fabriqué en tissu Gore-Tex Pro laminé 3 couches que nous essayons depuis une année est dépourvu de doublure thermique mais il permet aux plus frileux (tel que votre serviteur) de rouler en tee-shirt à partir de 15°C de température extérieure et ne nécessite qu’une petite laine polaire au-dessus de 5°C.Cette veste préserve si efficacement des éléments qu’on ne ressent pas le froid par 0 °C ou – 5 °C avec un vêtement chauffant réglé au minimum… Alors que le même vêtement chauffant réglé au plus chaud ne pourrait pas réchauffer sous un blouson d’été ventilé : on ressentirait peut-être localement la chaleur du fil chauffant en étant frigorifié partout ailleurs ; à quoi bon ?Un vêtement chauffant en 7,4 V n’est donc pas forcément « nativement » moins chaud qu’un 12 V ou un Dual mais le voltage » peut déterminer le confort car plus les éléments chauffants sont fins, plus le vêtement est confortable ; dans le cas des gants par exemple, si les fils sont trop épais, la souplesse est réduite et avec elle le confort ressenti comme nous l’avons constaté lors de l’essai des gants G-Heat Allroads+ (160 €) à la câblerie très prégnante au bout des doigts (bien qu’il s’agisse de gants « 7,4 V). C’est encore un paramètre à prendre en compte si vous envisagez l’achat de gilets car certains vêtements que nous avons manipulés sont parcourus de dizaines de mètres de câbles épais particulièrement gênants sur les bras et le reste du corps : Gerbing revendique 30 m de fil chauffant sur sa veste E-Liner (ci-dessous).Ceci rigidifie et alourdit fortement ces équipements qui ne semblent pas très confortables à l’usage (nous n’avons pas essayé en dynamique).À l’inverse, la doudoune Mosko Ectoterm Insulated 12V (394,80 €), encore elle, est constituée d’éléments chauffants faits de fils de carbone sur des nappes qui se font totalement oublier. En plus d’être très chaude quand elle est active, elle est protectrice contre le froid sans chauffage et se montre aussi confortable qu’une doudoune classique tout en ne pesant de 200 g de plus (700 g en taille L, équivalent d’un XL européen). Évidemment, le prix est vraiment très élevé mais la garantie est longue, ça compte aussi.À l’exception des produits innovants à technologie Clim8, et sauf par grand froid où le niveau maxi est de mise, vous devrez constamment adapter le niveau de chauffe à votre ressenti, or la localisation des boutons de commande des produits chauffants ne convient pas toujours à l’usage moto : pour les gants, généralement nous propose-t-on des systèmes où l’un des gants commande l’autre doublé d’un système matérialisant la décharge de la batterie.Lorsque vous aimez porter vos gants avec les manchettes sous la veste, vérifiez bien d’une part que le gant est compatible et surtout, que la commande est accessible.Pour les gilets et vêtements, les boutons sont souvent à l’intérieur, donc peu accessibles.La commande est parfois à l’extérieur, déportée sur une languette comme chez Mosko. Certains comme Gerbing proposent une télécommande déportée, parfois fournie, parfois payante.Nombreux sont les produits chauffants connectés et nombreux sont les fabricants à proposer des applications smartphone de contrôle plus ou moins développées.Nous n’avons pas fait le tour du marché mais par exemple, outre les mises à jour, Racer avec son Racer Iwarm System offre la possibilité de contrôler le niveau de charge batterie et de personnaliser les niveaux de chauffe dans ces gants mais réserve cette connectivité à certains éléments comme les gants Heat 5 (299,95 €).Autre exemple, Macna qui dispose d’une gamme complète de vêtements moto chauffants propose une application dite Heated App, permettant de régler les niveaux de chauffe de chaque élément via l’écran du smartphone : cela implique certes d’avoir l’écran à portée de doigt mais plus besoin de fouiller dans les couches de vêtement pour actionner les commandes. Aussi, cette marque propose-t-elle des batteries externes équipées de puces bluetooth qui vous permettent de switcher entre le chauffage direct branché sur le véhicule et le chauffage via la batterie sans manipulation compliquée. D’autres spécialistes comme Gerbing n’ont pas encore franchi le pas de la connectivité pour ne pas complexifier les circuits et donc ne pas compromettre la fiabilité en rajoutant des puces électroniques : le discours peut s’entendre tant les contraintes auxquelles sont soumis ces produits sont fortes mais Macna garanti 10 ans ses circuits de chauffe malgré la présence d’une technologie améliorant drastiquement l’expérience utilisateur.Quoi qu’il en soit, la solution qui nous semble objectivement la plus innovante à l’heure actuelle dans le chauffant moto est proposée par une start-up française, Clim8.Cette dernière propose un système piloté par des capteurs de température positionnés dans le vêtement commandé par une application particulièrement ergonomique qui permet de gérer chaque produit indépendamment des autres.Dans le cas des gants, lors de la première utilisation, l’utilisateur doit les enfiler pour que le système les détecte et mesure la température des mains et se calibre en fonction de l’activité à venir. C’est pareil pour les autres pièces d’équipement.Ensuite, il suffit de régler la température désirée via l’application (de 20 °C à 35° C) et ne plus s’occuper de rien : le chauffage s’active automatiquement lorsqu’on enfile les gants et chauffe seulement si nécessaire (les vêtements s’activent par un accéléromètre détectant le moindre mouvement, même le micro mouvement de l’épaule de quelqu’un qui écrit). Et c’est pareil pour les autres produits qui se calibrent indépendamment les uns des autres et fonctionnent de manière indépendante et autonome. C’est-à-dire que si par exemple, l’activité physique fait que vos mains (ou votre corps) se réchauffent, les gants (ou le tee-shirt) ne chauffent plus. Lorsque la température voulue est atteinte, le chauffage s’arrête, puis reprend quand la température baisse. Si vous roulez en ville à basse vitesse, le besoin de chauffe baisse puis augmente quand vous prenez l’autoroute et que votre corps se refroidit : il est ainsi possible de rouler une journée en consommant 10 % de batterie, voire 2 ou 3 % pour le tee-shirt Odlo que nous avons essayé. Et si votre smartphone est éteint, tout fonctionne toujours de manière autonome selon les paramètres enregistrés. Dans les mêmes conditions, les systèmes concurrents fonctionnent en continu même si le besoin n’existe plus vraiment. À l’usage, cette technologie diffusée dans les gants Ixon et IXS en Europe mais aussi dans des vêtements appartenant à d’autres univers comme le travail (Carharrt), la chasse (Härkila), le sport outdorr (Odlo), etc., tient du game changer et on a bien du mal à revenir à un produit plus conventionnel.D’un point de vue plus général, les produits disponibles sur le marché moto sont légion. Les gants proposés vont du gros gant hiver aux gants de mi-saison qui étendent leur champ d’action à la saison hivernale grâce au circuit chauffant.Pour les autres types de vêtements, l’ensemble du corps est « chauffable » : semelles, chaussettes, pantalons, tee-shirt, gilets, sous vestes et même blousons de moto sont concernés. Les circuits de chauffe sont généralement fabriqués en Chine, les batteries peuvent être japonaises, l’assemblage des vêtements s’effectue au Pakistan, en Roumanie… Les prix s’échelonnent de quelques dizaines d’€ sur les sites de vente en ligne asiatiques à plusieurs centaines d’€ pour des produits européens. Il est important d’utiliser des produits certifiés CE car les risques de brûlure sont réels. Pour les gants, il faut aussi qu’ils soient normés moto, et même conformes à ces normes, ils sont plus ou moins protecteurs : on trouve vraiment de tout. Aussi, bénéficier d’un bon SAV est prépondérant car les contraintes sur les circuits électriques soumis aux cycles de dilatation / rétractation, à la transpiration, aux torsions et aux vibrations auxquelles sont soumis des gants, sont considérables et les casses, toujours possible. C’est pour ces raisons que l’assise du fabriquant et la durée de la garantie proposée pour le circuit de chauffe est important : le fabriquant européen Gerbing emploie des fils d’acier inoxydable dont la solidité permet selon lui de proposer une garantie à vie sur le circuit de chauffe, mais selon les revendeurs, il s’agit plutôt de la vie… du produit, soit une dizaine d’années. Les produits échangés contre quelques dizaines d’€ sur les sites asiatiques seront probablement moins durables !Reste à évoquer les cas des batteries et l’autonomie des produits. Si vous utilisez des adaptateurs 12V à brancher sur la moto, disponibles en accessoires chez Racer, Ixon, Five et quelques autres, la chauffe est inépuisable mais le câblage peut être pénible à utiliser et à positionner. Mais lorsque vous utilisez les batteries et powerbank, tout va dépendre de nombreux facteurs comme le niveau de chauffe que vous utilisez mais aussi la température extérieure puisqu’une batterie au lithium perd de la capacité par température négative.Certaines sont isolées par une couche de caoutchouc (Clim8), d’autres non. Lorsqu’il s’agit de batteries de 7,4 V et 2200 mAh (gants), les plus répandues, l’autonomie au niveau de chauffe le plus élevé ne dépasse généralement pas les 1 h 30, quel que soit le produit et elle peut potentiellement atteindre les 4 à 6 h au niveau le plus bas. Les gants à technologie Clim8 ne sont pas forcément mieux lotis par temps très froid si le chauffage est poussé au niveau maxi mais ils prennent un réel avantage dans des conditions plus variables (comuting ville / autoroute) ou les usages mixte (conduite sportive en tout terrain) puisqu’ils ne chauffent pas en permanence.Quand il s’agit de produits en 12V, la connectique est généralement en fiche coaxiale 2,5 mm et les batteries et produits nomades doivent être compatibles. Dans tous les cas, les batteries nécessitent une attention particulière : en cas d’utilisation de batteries au lithium, il vaut mieux couper le chauffage avant la décharge complète de la batterie et surtout, la charge doit être maintenue sous réserve de créer des dommages en cas de décharge prolongée.Vous aiguillez dans le choix des produits est d’autant moins facile que nous ne présentons pas tous la même sensibilité au froid et que nous n’avons pas les mêmes attentes : celui ou celle qui parcourt 100 km d’autoroute et peut se changer une fois arrivé au bureau n’utilisera pas forcément la même sous-veste chauffante que celui qui enchaîne sa journée de travail ou des rendez-vous à l’extérieur et aura besoin d’un vêtement chauffant chaud même sans chauffage. De plus, comme nous l’avons évoqué, la qualité du vêtement de moto, l’usage d’un gilet airbag ou non modifient le refroidissement que doit « combattre » le produit. Mais à ce jour, voici les quelques produits qui nous ont particulièrement convaincus.Et pour les gants, difficile de ne pas être séduit par les Ixon It Kayo à technologie Clim8 qui s’activent et se désactivent automatiquement, sans qu’on ait besoin de s’en occuper. De plus, sans chauffage, les gants sont protecteurs contre le froid et plus souples et confortables. Evidemment, le tarif hors promo de 349 € est très élevé, ce qui ne met pas la technologie Clim8 à la portée de toutes les bourses. Aussi, ils se portent impérativement par-dessus la veste.À 249 €, les Five HG1 Evo WP représentent un bon compromis étanchéité / respirabilité / chauffage efficace / tarif. La commande et les témoins de fonctionnement (niveau de chauffe & batterie) localisée sur le dos de la main permettent de glisser la manchette longue sous le blouson même si l’épaisseur est importante quand les batteries sont installées. Au chapitre des critiques, l’intensité lumineuse des voyants est trop élevée et s’avère plutôt pénible de nuit. Mais globalement, le rapport qualité prix proposé est particulièrement intéressant.Coté vêtements, le tee-shirt technique Odlo I Thermic Baselayer (249,95 €) n’est pas un produit moto mais sa chauffe automatique (Clim8) est magique : la chaleur est douce et adaptée aux besoins de l’utilisateur grâce au calibrage préalable et l’autonomie est élevée. Du coup, le produit diffuse une chaleur douce et jamais brûlante directement contre la peau au niveau de l’abdomen et des reins, qu’on peut régler indépendamment l’une de l’autre. Des zones qui ne correspondent certes pas tout à fait à un usage moto puisqu’il s’agit d’un produit running mais le confort apporté est notable et la consommation de courant, particulièrement faible. En revanche, le tarif est élevé et le produit nécessite d’être manipulé avec attention, lors du lavage pour ne pas abîmer les fils chauffants.La veste Mosko Moto Ectotherm 12V est naturellement efficace grâce à sa garniture en aerogel et elle s’avère particulièrement «chaude » une fois activée : le dos, les bras, le cou et le thorax sont couverts. Elle se distingue par son confort, son poids plume (700 g en taille L), son chauffage très puissant et sa coupe relax. Sa polyvalence, donc. Évidemment, le tarif avoisinant les 400 € est très élevé et la marque ne fournit pas de powerbank 12V compatible, ce qui implique de rajouter au moins 100 € pour rendre le produit autonome, mais comme toutes les productions de la marque américaine, ce produit est garanti à vie, et il bénéficie d’un programme de remplacement pendant 2 ans en cas de destruction consécutive à un accident. De quoi largement relativiser le tarif. Notez que Mosko Moto est distribué en direct, uniquement sur le Net à l’adresse suivante (en Europe) : www.moskomoto.eu.