Par Anonyme
Oui, enfin, s'il y a des vies à sauver, ce n'est certainement pas le casque vélo qui va y parvenir. La littérature technique sur le sujet (voir par exemple le site de la Fubicy) est suffisamment abondante pour comprendre que cette nouvelle lubie de la DSCR ne repose sur rien d'autre qu'une vision idéologique de la sécurité routière. Le nombre de traumas craniens est bien plus faible à vélo qu'en auto ou qu'en mode piéton. Logiquement, il faudrait donc commencer par là. De plus, quand on voit le niveau de protection offert par le casque vélo (à comparer avec celui d'un motard, par ex), on peut sérieusement douter de son efficacité. De fait, le nombre de traumas craniens n'est pas sensiblement réduit par le port du casque. On peut aussi rappeler un phénomène bien connu, sauf semble-t-il de notre sécurité routière : l'homéostasie du risque. Pour faire simple : plus on se sent en sécurité, plus on prend de risque ! Qui fait qu'au final, il n'y a pas moins d'accidents, ni de blessés ni de morts. Hélas, une fois de plus, la sécurité routière ne fait que de la com : plus de morts à vélo ? Eh bien, prenons une nouvelle mesure coercitive ! Pendant ce temps-là, personne ne remet en question les passe-droits accordés aux cyclistes, comme le passage au feu rouge ou la remontée des sens interdits, dont les conséquences dramatiques sont constamment rappelées par les services d'urgence.