Lorsque la mairie de Roquebrune-sur-Argens s'est engagée à rembourser les frais de réparation de 2 000 euros au propriétaire d’une Ferrari qui avait laissé des morceaux de sa carrosserie sur un des ralentisseurs parsemant ses rues, elle ne se doutait peut-être pas qu’elle mettait le doigt dans un terrible engrenage. Car un dos d’âne, ça ne se fait pas à la légère. Une prise de conscience dont on peut que se féliciter les partisans du deux-roues motorisé.Il y a d’abord une règle quoi semble avoir été oubliée : elle est développée dans un décret de 1994 qui précise que ces dos d'ânes ne doivent pas excéder 10 centimètres de haut et ne peuvent être installés que dans des zones limitées à 30 km/h. On ne fait pas n’importe quoi ni même n’importe où puisqu’ils sont interdits sur les voies en pente, dans les virages ou sur les routes desservies par les transports publics.Or, d’après une étude, pour un tiers, les ralentisseurs parsemés dans notre verte contrée seraient hors la loi. De quoi réfléchir. Et si la réflexion est menée à son terme, on rappellera que, pour contester en justice la conformité d'un dos d'âne, il faut déposer une requête au tribunal administratif contre la municipalité concernée…