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Commentaires - L'ouvrier Michelin qui murmure à l'oreille des cadres

Michel Holtz

L'ouvrier Michelin qui murmure à l'oreille des cadres

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Par

Petits chefs finallement issus du meme en environnement dit des cols bleus , .. mais à qui on a donné un pouvoir, celui de nuire dans certains cas , le pire .

Par

C'est la norme dans les grands groupes ... là où le principe de Peter ("Tout salarié s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence via promotions successives") a été remplacé par le principe de Dilbert ("Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers.").

Il en résulte souvent une hiérarchie pléthorique à 250 niveaux remplie de managers toxiques et/ou incompétents et/ou le faire-savoir est plus important que le savoir-faire.

Il y a, bien entendu, quelques exceptions ... des gars brillants / impressionnants mais la grande majorité ne sont souvent que des bullshit jobs (entre réunions ppt et transfert de mails).

Par

Il devrait surtout murmurer que les prix de vente des Michelin sont devenus grotesque

Les 205/55R16 crossclimat taille hyper courante de madame était mort

Les mêmes actuellement sont hors de prix

Les 245/35 R18 de mon slk arrive au témoin

Je regarde les mich Ps4... 50€ de plus qu'es les déjà bon handkok, toyo, uniroyal

Mêmes les GY Eagles F1 asymétrique 6 sont moins chère

Bref, c est inabordable

Par

En réponse à ze_cat

Il devrait surtout murmurer que les prix de vente des Michelin sont devenus grotesque

Les 205/55R16 crossclimat taille hyper courante de madame était mort

Les mêmes actuellement sont hors de prix

Les 245/35 R18 de mon slk arrive au témoin

Je regarde les mich Ps4... 50€ de plus qu'es les déjà bon handkok, toyo, uniroyal

Mêmes les GY Eagles F1 asymétrique 6 sont moins chère

Bref, c est inabordable

   

C'est pas vraiment un Pbm, tu as du Conti, Pirelli, Bridge par ex sur le même créneau...

Par

Bravo à ce Monsieur pour ses livres :fleur:

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Par

J'ai commencé en tant qu'ingénieur il y a plus de 20ans chez Bib et les 3 premiers mois étaient dédiés à la formation et découverte du groupe dont 3 semaines en stage ouvrier à faire du pneu en 3/8 tout le monde y passaient, pas d'exemptions, nous étions généralement mis dans des postes à problèmes pour nous tester, j'en garde un certain souvenir et je n'ai jamais revécu et entendu parler d'expériences similaires ailleurs. Je vous assure qu'après cette formation vous ne manquez plus de respect aux petites mains. Michelin est certainement pas parfait mais il y a bien pire ailleurs.

Par

Mouais

En France, on aime bien mettre de jeunes “diplômés” à des postes de responsabilité dans même avoir d’expérience avec les facteurs humains.

Mais quelle erreur!

Il faut d’abord “se faire la bite”! (Ou la chatte, pardon)

Donc clairement mettre les mains dans le cambouis avant de présider à la destinée de gens qui travaillent dans le concret, qui font ce que les différents projets impliquent. Si un blanc bec pense que deux personnes peuvent faire un truc au lieu de quatre, eh bien qu’il aille essayer lui même!

Par

En réponse à Mat63

J'ai commencé en tant qu'ingénieur il y a plus de 20ans chez Bib et les 3 premiers mois étaient dédiés à la formation et découverte du groupe dont 3 semaines en stage ouvrier à faire du pneu en 3/8 tout le monde y passaient, pas d'exemptions, nous étions généralement mis dans des postes à problèmes pour nous tester, j'en garde un certain souvenir et je n'ai jamais revécu et entendu parler d'expériences similaires ailleurs. Je vous assure qu'après cette formation vous ne manquez plus de respect aux petites mains. Michelin est certainement pas parfait mais il y a bien pire ailleurs.

   

En Chine, dans les années 50/60, les chefs d'équipe et autres "cadres" devaient une journée de travail en atelier toutes les semaines. (source: Fernand Picard "L' épopée Renault"). Je ne sais si cela perdure encore.

Par

En réponse à Mat63

J'ai commencé en tant qu'ingénieur il y a plus de 20ans chez Bib et les 3 premiers mois étaient dédiés à la formation et découverte du groupe dont 3 semaines en stage ouvrier à faire du pneu en 3/8 tout le monde y passaient, pas d'exemptions, nous étions généralement mis dans des postes à problèmes pour nous tester, j'en garde un certain souvenir et je n'ai jamais revécu et entendu parler d'expériences similaires ailleurs. Je vous assure qu'après cette formation vous ne manquez plus de respect aux petites mains. Michelin est certainement pas parfait mais il y a bien pire ailleurs.

   

J'ai constaté la même chose chez Renault et PSA : Dans le parcours nouvel embauché, stage ouvrier pendant quelques semaines. 3 chez Renault, de mémoire.

A la chaîne, qu'on soit technicien, ingénieur d'une école "de seconde zone" ou polytechnicien.

Par

Après, il n'y a pas de stage de rappel au bout de 20 ans de carrière.

Par Anonyme

Ce qui me fait sourire c'est la conférence devant l'élite de la nation (ENPC)

Cela veut donc dire que tout le monde sait que cette élite est complètement déconnectée de la réalité.

Et je reste persuadé que ces p'tits gars vont vite oublier ce que l'orateur a voulu faire passer comme message.

Quand aux stages de terrain, oui c'est une bonne idée, si ils sont renouvelés au cours de la carrière.

Car généralement c'est un faire valoir vite vite oublié quand à sa pénibilité, mais rappellé à tout bout de champ pour dire "ouin ouin je sais ce que c'est j'y ai passé 2 jours".

I

Par

Une scolarité qui ne va pas au-delà de la troisième, et un Monsieur qui sait écrire :bien:.

Comparez avec le niveau d'aujourd'hui d'une masse de scolaires qui ne maitrisent pas la lecture, voire même n'ont pas de syntaxe :voyons:.

Par

En réponse à Bervig

Mouais

En France, on aime bien mettre de jeunes “diplômés” à des postes de responsabilité dans même avoir d’expérience avec les facteurs humains.

Mais quelle erreur!

Il faut d’abord “se faire la bite”! (Ou la chatte, pardon)

Donc clairement mettre les mains dans le cambouis avant de présider à la destinée de gens qui travaillent dans le concret, qui font ce que les différents projets impliquent. Si un blanc bec pense que deux personnes peuvent faire un truc au lieu de quatre, eh bien qu’il aille essayer lui même!

   

Exactement, rien à rajouter :bien:

Par

En réponse à Bervig

Mouais

En France, on aime bien mettre de jeunes “diplômés” à des postes de responsabilité dans même avoir d’expérience avec les facteurs humains.

Mais quelle erreur!

Il faut d’abord “se faire la bite”! (Ou la chatte, pardon)

Donc clairement mettre les mains dans le cambouis avant de présider à la destinée de gens qui travaillent dans le concret, qui font ce que les différents projets impliquent. Si un blanc bec pense que deux personnes peuvent faire un truc au lieu de quatre, eh bien qu’il aille essayer lui même!

   

Discours de galérien aigris

Par

En réponse à 360Magnum

Discours de galérien aigris

   

4 mots, 1 faute d'accord.

Par

Les commentaires sont assez affligeants.

L'ouvrier serait-il donc toujours parfait et le manager toujours con ?

Il y a de tout à tous les niveaux.

Oui l'ouvrier en bave, mais le cadre peut en baver aussi (stress, longues journées, responsabilités, objectifs à atteindre, etc.)

Ce monsieur a eu la malchance d'être tombé sur des cons, et oui la direction devrait s'en rendre compte et les faire sauter. Mais ils sont probablement syndiqués donc impossible.

Je suis patron et je gère des ingénieurs, des commerciaux et des ouvriers. Tous ont leur lot de stress et de difficultés, mais tous sont heureux de travailler et se plaisent dans l'entreprise. Comment je le sais ? Parce que l'humain est au cœur de l'entreprise et que personne ne se prend pour un petit chef. Celui fait ça saute direct.

Non je ne me jette pas de fleurs, mais oui il y a des entreprises où il fait bon vivre et où tout le monde est traité de la même façon. Malheureusement dans un grand groupe c'est presque statistiquement inévitable qu'il y aura des trous dans la raquette, quand bien même le patron n'a aucune intention de nuire.

Par

En réponse à Aznog

C'est la norme dans les grands groupes ... là où le principe de Peter ("Tout salarié s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence via promotions successives") a été remplacé par le principe de Dilbert ("Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers.").

Il en résulte souvent une hiérarchie pléthorique à 250 niveaux remplie de managers toxiques et/ou incompétents et/ou le faire-savoir est plus important que le savoir-faire.

Il y a, bien entendu, quelques exceptions ... des gars brillants / impressionnants mais la grande majorité ne sont souvent que des bullshit jobs (entre réunions ppt et transfert de mails).

   

j'ai très exactement la même analyse, et c'est mieux résumé que ce que j'aurais pu faire. le "faire & savoir plutôt que savoir-faire", les réunions PPT etc... Merci pour cette belle synthèse qui rentre bien en résonance avec mon quotidien

Par

En réponse à Hure_Jean

4 mots, 1 faute d'accord.

   

Tu t'est cru en cours de français ?

Par

En réponse à 360Magnum

Tu t'est cru en cours de français ?

   

Ouille ouille ouille :blague:

Par

En réponse à 360Magnum

Discours de galérien aigris

   

L'estreme-drouate dans toute sa splendeur :bien:

Par

En réponse à 360Magnum

Tu t'est cru en cours de français ?

   

Initialement, tu pouvais exposer ton opinion sans agressivité.

Par

En réponse à Carwooooow

Les commentaires sont assez affligeants.

L'ouvrier serait-il donc toujours parfait et le manager toujours con ?

Il y a de tout à tous les niveaux.

Oui l'ouvrier en bave, mais le cadre peut en baver aussi (stress, longues journées, responsabilités, objectifs à atteindre, etc.)

Ce monsieur a eu la malchance d'être tombé sur des cons, et oui la direction devrait s'en rendre compte et les faire sauter. Mais ils sont probablement syndiqués donc impossible.

Je suis patron et je gère des ingénieurs, des commerciaux et des ouvriers. Tous ont leur lot de stress et de difficultés, mais tous sont heureux de travailler et se plaisent dans l'entreprise. Comment je le sais ? Parce que l'humain est au cœur de l'entreprise et que personne ne se prend pour un petit chef. Celui fait ça saute direct.

Non je ne me jette pas de fleurs, mais oui il y a des entreprises où il fait bon vivre et où tout le monde est traité de la même façon. Malheureusement dans un grand groupe c'est presque statistiquement inévitable qu'il y aura des trous dans la raquette, quand bien même le patron n'a aucune intention de nuire.

   

Pourquoi sont-ils affligeants ? Parce-qu'ils décrivent leur vécu ?

Par

En réponse à VARVILO

Une scolarité qui ne va pas au-delà de la troisième, et un Monsieur qui sait écrire :bien:.

Comparez avec le niveau d'aujourd'hui d'une masse de scolaires qui ne maitrisent pas la lecture, voire même n'ont pas de syntaxe :voyons:.

   

Disons que pour 1 qui sait écrire après avoir quitté l'école en troisième, on en trouve beaucoup d'autres qui sont de grosses quiches.

Que ce soit il y a 40 ans ou aujourd'hui.

Par

En réponse à Aznog

C'est la norme dans les grands groupes ... là où le principe de Peter ("Tout salarié s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence via promotions successives") a été remplacé par le principe de Dilbert ("Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers.").

Il en résulte souvent une hiérarchie pléthorique à 250 niveaux remplie de managers toxiques et/ou incompétents et/ou le faire-savoir est plus important que le savoir-faire.

Il y a, bien entendu, quelques exceptions ... des gars brillants / impressionnants mais la grande majorité ne sont souvent que des bullshit jobs (entre réunions ppt et transfert de mails).

   

Tellement vrai !!

J'ai fait carrière dans un grand groupe pharmaceutique international : ce que vous écrivez est totalement le reflet de ce que j'ai vécu. Une minorité de managers brillants, ou bienveillants, ou les 2 (bienveillance et compétence ne sont oas incompatibles, bien au contraire !), une majorité d'inutiles, ou d'incompétents dont certains étaient en plus malveillants.

Par

En réponse à Antipathique

Initialement, tu pouvais exposer ton opinion sans agressivité.

   

Il ne sait pas faire.

Depuis qu'il se considère comme une sommité en mécanique (d'où le pseudo), il s'octroie le droit de traiter tout les intervenants de ce forum avec mépris.Venant d'une quiche quasi analphabète, c'est parfois dur à admettre mais rien ne l'arrête.

Par

En réponse à Aznog

C'est la norme dans les grands groupes ... là où le principe de Peter ("Tout salarié s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence via promotions successives") a été remplacé par le principe de Dilbert ("Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers.").

Il en résulte souvent une hiérarchie pléthorique à 250 niveaux remplie de managers toxiques et/ou incompétents et/ou le faire-savoir est plus important que le savoir-faire.

Il y a, bien entendu, quelques exceptions ... des gars brillants / impressionnants mais la grande majorité ne sont souvent que des bullshit jobs (entre réunions ppt et transfert de mails).

   

Merci pour le principe de Dilbert que j'ignorais, je vais tâcher d'en savoir plus. Concernant les bullshit jobs que vous évoquez, j'imagine que vous connaissez déjà David Graeber qui a beaucoup écrit sur ce sujet.

Cordialement, et encore merci pour la référence

Par

En réponse à Aznog

C'est la norme dans les grands groupes ... là où le principe de Peter ("Tout salarié s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence via promotions successives") a été remplacé par le principe de Dilbert ("Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers.").

Il en résulte souvent une hiérarchie pléthorique à 250 niveaux remplie de managers toxiques et/ou incompétents et/ou le faire-savoir est plus important que le savoir-faire.

Il y a, bien entendu, quelques exceptions ... des gars brillants / impressionnants mais la grande majorité ne sont souvent que des bullshit jobs (entre réunions ppt et transfert de mails).

   

Très juste on va faire un complément les subordonnées qui ne pensent cas une chose devenir chef.

Mais tout cela a une odeur de passé, maintenant on est passé à autre chose, des gens arrivent de nulle part ils ne connaissent rien a l'entreprise et au travail mais ils ont l'aval de la directions pour demander des explications pour tout, et au bout de quelques mois ils viennent vous expliquer comment faire le boulot, au bout d'un an ils deviennent responsable et chef, au final le haut management est rassuré, le travail est le même mais il faut remplir des tableaux découper le travail pour faire de belles courbe et éviter les points de blocage même s'il existe.

Et progressivement cette situation change est nous arrivons au manager du pas de vague pas de violence pas de rien mais la politique du mail assassin, on n'a pas le choix tu dégages et tu dois être content. Toujours le sourire.

Les directions sont responsables de la musique qui se joue a tous les échelons.

Par

En réponse à Xvince1

j'ai très exactement la même analyse, et c'est mieux résumé que ce que j'aurais pu faire. le "faire & savoir plutôt que savoir-faire", les réunions PPT etc... Merci pour cette belle synthèse qui rentre bien en résonance avec mon quotidien

   

Le recours massif à la sous-traitance (voire sur de multiples niveaux) dans les grands groupes est aussi un véritable problème.

Les intérêts des personnes bossant au sein de l'entreprise ne sont plus alignés entre le personnel "interne" (souvent cantonné à un simple rôle d'observateur-glandeur / suivi lointain car ne voulant pas risquer un quelconque "délit de marchandage") et les sous traitants dont les opérationnels se font emmerder par leurs responsables / commerciaux qui tentent de facturer le client au maximum.

Sans oublier les projets / chantiers qui font intervenir plusieurs sous traitants (tout le monde se tirant dans les pattes pour se décharger de la responsabilité d'un quelconque retard) et la déshumanisation du travail via l'éclatement "géographique" des services (une tache basique faisant intervenir systématiquement X services éclatés dans X pays différents).

Bref, le stéréotype de la maison de fous dans Astérix où la moindre action prend 3 semaines, fait intervenir 4 services (dont 3 sous-traitants) et sera facturé 5 fois le coût réel.

Par

En réponse à Mat63

J'ai commencé en tant qu'ingénieur il y a plus de 20ans chez Bib et les 3 premiers mois étaient dédiés à la formation et découverte du groupe dont 3 semaines en stage ouvrier à faire du pneu en 3/8 tout le monde y passaient, pas d'exemptions, nous étions généralement mis dans des postes à problèmes pour nous tester, j'en garde un certain souvenir et je n'ai jamais revécu et entendu parler d'expériences similaires ailleurs. Je vous assure qu'après cette formation vous ne manquez plus de respect aux petites mains. Michelin est certainement pas parfait mais il y a bien pire ailleurs.

   

Un stage ouvrier de quelques semaines il y a 40 ans vous imaginez encore que cela correspond à quoi ? Une vieille carte postale avec des souvenirs.

Allez expliquer votre ressenti avec un gars qui fait la même chose depuis 19 ans. Comme vous dans votre boulot, l'ingénieur qui planche depuis 20 ans au même endroit il est en extase devant son 10000 eme projets.

Travailler est déjà suffisamment fur et tout travail doit être respecté ce qui est triste et nocif sont ceux qui rajoute, ce que l'auteur dit les humiliation, le stress, les coût de gueules d'un partie de responsable qui passent leur temps à rajouter de la peine au travail.

Par

En réponse à Dimhop

Tellement vrai !!

J'ai fait carrière dans un grand groupe pharmaceutique international : ce que vous écrivez est totalement le reflet de ce que j'ai vécu. Une minorité de managers brillants, ou bienveillants, ou les 2 (bienveillance et compétence ne sont oas incompatibles, bien au contraire !), une majorité d'inutiles, ou d'incompétents dont certains étaient en plus malveillants.

   

C'est partout pareil (j'ai fait du financier/bancaire jusqu'à l'aéronautique/spatial), c'est la taille de l'entreprise qui veut ça et le côté "international".

Qu'importe le business de base, le management sort du même "moule" et applique les mêmes recettes ce qui entraine les mêmes dérives.

La masse salariale énorme de ces groupes permet ensuite aux bullshit jobs de "cacher" leur improductivité / incompétence (voire malfaisance).

J'y ai aussi rencontré des gars brillants (avec quelques anecdotes sympathiques) mais aussi des armées de "p'tits chefs" et autres grand-pontes inutiles dans leur tour d'ivoire.

Par

En réponse à Aznog

C'est partout pareil (j'ai fait du financier/bancaire jusqu'à l'aéronautique/spatial), c'est la taille de l'entreprise qui veut ça et le côté "international".

Qu'importe le business de base, le management sort du même "moule" et applique les mêmes recettes ce qui entraine les mêmes dérives.

La masse salariale énorme de ces groupes permet ensuite aux bullshit jobs de "cacher" leur improductivité / incompétence (voire malfaisance).

J'y ai aussi rencontré des gars brillants (avec quelques anecdotes sympathiques) mais aussi des armées de "p'tits chefs" et autres grand-pontes inutiles dans leur tour d'ivoire.

   

pas mieux !

Par

En réponse à Dimhop

Merci pour le principe de Dilbert que j'ignorais, je vais tâcher d'en savoir plus. Concernant les bullshit jobs que vous évoquez, j'imagine que vous connaissez déjà David Graeber qui a beaucoup écrit sur ce sujet.

Cordialement, et encore merci pour la référence

   

Le principe de Dilbert vient simplement d'un comics humoristique américain, ce n'est pas un principe managérial "académique" mais ca traduit bien l'absurdité rencontrée dans beaucoup d'entreprises (tertiaires).

Alors même si le bouquin de base de Scott Adams commence à avoir quelques années (1997), on retrouve encore quelques débilités qui perdurent dans nos entreprises.

Par

En réponse à Aznog

C'est la norme dans les grands groupes ... là où le principe de Peter ("Tout salarié s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence via promotions successives") a été remplacé par le principe de Dilbert ("Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers.").

Il en résulte souvent une hiérarchie pléthorique à 250 niveaux remplie de managers toxiques et/ou incompétents et/ou le faire-savoir est plus important que le savoir-faire.

Il y a, bien entendu, quelques exceptions ... des gars brillants / impressionnants mais la grande majorité ne sont souvent que des bullshit jobs (entre réunions ppt et transfert de mails).

   

C'est exactement comme ça que ça se passe dans les grands groupes.

Quelques leaders qui sont nécessaires mais surtout une multitude de responsables bien sapé qui passent leur temps à faire du " y'a qu'a faut qu'on ", quand il y a une vrai problématique tout le monde se renvoit la balle, ils font beaucoup de réunions qui ne débouchent sur rien, transférent des mails avec la moitiée du groupe en copie, ils partent souvent tard le soir pour donner l'impression qu'ils sont nécessaires.

Ils ne seraient pas là que l'usine fonctionnerait sûrement tout aussi bien.

Ses mêmes responsables qui évoluent régulièrement , souvent sur des creations de poste qui n'existaient pas et dont on se passait très bien avant, l'intitulé est souvent en anglais , ça fait plus classe, le gars t'explique son rôle en t'embrouillant avec des mots savant et quelques années plus tard tu ne comprends toujours pas vraiment ce qu'il apporte.

Pendant ce temps les ouvriers et techniciens font tourner l'usine pour un salaire moindre , les potes des responsables et/ou les mauvais évoluent parfois sur des postes plus tranquille mais pour beaucoup ils restent à leur place car ils ont accumulé tout un tas de connaissances qu'il ne faudrait pas perdre.

Par

En réponse à Aznog

Le principe de Dilbert vient simplement d'un comics humoristique américain, ce n'est pas un principe managérial "académique" mais ca traduit bien l'absurdité rencontrée dans beaucoup d'entreprises (tertiaires).

Alors même si le bouquin de base de Scott Adams commence à avoir quelques années (1997), on retrouve encore quelques débilités qui perdurent dans nos entreprises.

   

Merci pour les précisions.

David Graeber est un anthropologue, assez atypique dans sa façon de considérer le monde du travail.

Toutefois, beaucoup de spécialistes du monde de travail ont repris ses thèmes. Julia de Funès par exemple.

Par

Tiens, nous v'là débarrassés du "Roc" pour quelques jours ! :bien:

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Non, pas besoin, lire vos inepties constitue une bonne purge.

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Oh la la, Monsieur sort la réponse à la testostérone. Quelle virilité sous le bob Ricard.

Aucun poncif du gros beauf ne vous échappe, c'est un sans faute, bravo !

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Toi t'es pas bloqué sur la deuxième personne du singulier en tout cas

Par

En réponse à Anonyme

Ce qui me fait sourire c'est la conférence devant l'élite de la nation (ENPC)

Cela veut donc dire que tout le monde sait que cette élite est complètement déconnectée de la réalité.

Et je reste persuadé que ces p'tits gars vont vite oublier ce que l'orateur a voulu faire passer comme message.

Quand aux stages de terrain, oui c'est une bonne idée, si ils sont renouvelés au cours de la carrière.

Car généralement c'est un faire valoir vite vite oublié quand à sa pénibilité, mais rappellé à tout bout de champ pour dire "ouin ouin je sais ce que c'est j'y ai passé 2 jours".

I

   

Effectivement, ce n'est pas la même chose et le même ressenti de faire 1 semaine ou 2 mois de travail dans un poste et d'avoir cette perspective pour des dizaines d'années.

Tout cela est révélateur des difficultés de notre société.

Cela commence avec l’éducation des enfants (par les parents) mais aussi les programmes scolaires qui sont déconnectés de la réalité.

Ensuite il y a le formatage de nos premiers de cordés avec la tête plus capable de passer les portes. Il y a cette folie de croire que l'on va ne former que des "chefs". C'est ensuite pour cela que les entreprises, mairies services de l'état ressemblent à l'armée "mexicaine" avec plus de généraux que de soldats.

Cet embouteillage de diplômés a écarté, de plus, la promotion sociale par le travail. Par le passé un assez grand nombre des meilleurs et plus laborieux pouvaient "grimper" en grade et avoir des perspectives d'avenir meilleures. Cela existe encore dans certains métiers comme le BTP, mais devient plus rare dans nombre de métiers.

De plus les services RH n'ayant aucune compétence particulières pour recruter efficacement du personnel (aucune connaissance de métiers) cela se traduit par le choix du plus diplômé et d'autres critères "bizarres".

C'est la conjonction d'une multitude de facteurs qui conduit à ces difficultés.

les personnages politiques n'échappent malheureusement pas à ce schéma !

Par

En réponse à 1760363

Tiens, nous v'là débarrassés du "Roc" pour quelques jours ! :bien:

   

Ben non Monsieur Chiffre ! :biggrin:

Par

Je n'ai pas lu le(s) livre(s), mais l'article parle de drames au travail. Des ouvriers qui se suicident, à cause de management toxique, de harcèlement moral ou de mise à l'écart, c'est tabou, mais ça existe.

Le management est surement quelque chose de très compliqué, mais il est surtout à ne pas mettre entre toutes les mains. Ce n'est pas seulement une question de compétences techniques, mais surtout un problème d'abus de pouvoir.

Le monde du travail peut être très rude. J'ai la chance d'être dans une entreprise où cela se passe bien. Et surtout appris à me faire respecter et à être reconnu. Mais cela n'a pas été facile, et rien n'est jamais gagné.

Ce sont aux ressources humaines de surveiller tout cela. Le management ne s'improvise pas. J'ai connu un DRH, aujourd'hui en retraite, qui allait lui même sur le terrain, dire bonjour à tout le monde, avec sa sympathie et son humour, rien ne lui échappait.

Par

Ce qui est bien, avec les trolls, c'est ce bruit de fond, ambiance PMU !! :fier:

Par

En réponse à roc et gravillon

Ben non Monsieur Chiffre ! :biggrin:

   

Ça nous aurait fait des vacances, pourtant... :ange:

Par

En réponse à Antipathique

Initialement, tu pouvais exposer ton opinion sans agressivité.

   

Heu, lui ? Non. :ddr:

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

à ce propos: 360 Magnum... un truc à abuser des pruneaux, non? :ange:

Par

Il suffit de ressortir la note Boulanger, d'avant guerre! (Les Michelin et les Citroēn savent de quoi je parle...

Par

Un monsieur très courageux face à une entreprise très influente . Un ouvrier devenu conférencier à l'Ecole des Mines, c'est la révolution ! Peut être que des progrès dans la direction de l'entreprise et la reconnaissance des ouvriers feront changer la société vers plus d'humanité et donc d'efficacité .

Par

En réponse à Floran_

Je n'ai pas lu le(s) livre(s), mais l'article parle de drames au travail. Des ouvriers qui se suicident, à cause de management toxique, de harcèlement moral ou de mise à l'écart, c'est tabou, mais ça existe.

Le management est surement quelque chose de très compliqué, mais il est surtout à ne pas mettre entre toutes les mains. Ce n'est pas seulement une question de compétences techniques, mais surtout un problème d'abus de pouvoir.

Le monde du travail peut être très rude. J'ai la chance d'être dans une entreprise où cela se passe bien. Et surtout appris à me faire respecter et à être reconnu. Mais cela n'a pas été facile, et rien n'est jamais gagné.

Ce sont aux ressources humaines de surveiller tout cela. Le management ne s'improvise pas. J'ai connu un DRH, aujourd'hui en retraite, qui allait lui même sur le terrain, dire bonjour à tout le monde, avec sa sympathie et son humour, rien ne lui échappait.

   

eh oui ce qui a changé en 40 ans..

avant le chef casse couille te prenait à parti et çà gueulait...

aujourd'hui c'est bien plus vicieu...

c'est par lettre recommandé ou mail...

autrefois j'avais retourné le bureau du chef avant de me barrer...!!

tu fais çà aujourd'hui t a

bon tu trouvais du boulot facile..

aujourd'hui c'est à la macron...

tu te fais enfiler en douceur... pas de vagues...

sinon bon cet ouvrier je suis désolé..

il pouvait partir changer de cremerie...quand une entreprise te conviens pas tu changes..

ou mieux tu montes ta boite!!

Par

Il a raison cet homme là : ouvrier, c'est très dur. L'industrie est un univers impitoyable.

Il devrait être content.

En France, il n'y a plus ni ouvriers, ni industrie. Circulez, y a rien à voir !!!

Quel progrès.

 

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