Notamment sur l’équipe qu’il a formé avec Fässler et Lotterer, en ces termes : « Même s’il s’agit d’un titre pilote, il a été acquis en équipe. Ce titre, c’est le fruit d’une complicité entre une voiture fabuleuse, des ingénieurs et des mécaniciens fantastiques et trois bons copains. On se connaît tous très bien. On a vécu des moments incroyablement forts ensemble, des émotions uniques aux 24 Heures du Mans et ailleurs… Et maintenant, nous avons ce titre auquel je tiens à associer ma famille. » Benoît Tréluyer est seulement le troisième Français à remporter un titre de champion du monde d’endurance : « Jean-Louis Schlesser et Yannick Dalmas étaient des stars quand j’étais gamin, à cause des 24 Heures, de leur palmarès… Alors, évidemment, prendre leur suite, c’est quelque chose de fort ! Yannick, avant le départ, est venu me voir pour me faire part de petites choses qu’il avait remarquées en conduisant la Safety Car, et j’ai trouvé ça très sympa. » Bien entendu, ce premier titre de champion du monde le ravit. Cela va-t-il changer quelque chose dans sa vie ? : « Non, sauf en ce qui concerne quelques amis qui me présentaient toujours comme Champion du Monde de Super GT ! Ils auront toujours tort, mais un peu moins. Trêve de plaisanterie, je pense que c’est justement auprès des gens qui ne sont pas dans le milieu que je vais mesurer l’impact d’un tel titre. Pour le moment, c’est très abstrait. Je crois que c’est dans les yeux des gens que je côtoie dans la vie de tous les jours que je vais vraiment réaliser que nous avons réussi quelque chose de particulier. »