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Commentaires - La fermeture de l'usine Opel de Bochum pourrait coûter un milliard d'euros à General Motors

Audric Doche

La fermeture de l'usine Opel de Bochum pourrait coûter un milliard d'euros à General Motors

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Par Anonyme

S'ils en perdent 15, effectivement, il est préférable de banquer le milliard !

Par §jib588Gc

1 milliard une broutille pour les américains, c'est le juste coût d'une appli photo pour Iphone (cf instagram)

Par

psa si tu lis ça ... tiens toi prête

Par

hum c le boudin merkel de franckort qui va faire la gueule mais c chacun son tour, après elle pourra plus dire des französchischens.

Par §saa452RJ

Bonjour tristesse ! Quand on y pense, cette usine Bochum fait peu ou proue la taille de l'usine Saab Automobile. Mais voici quelques mois déjà que les Allemands pressentaient la fermeture.

 

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Par Anonyme

C'est un peu aux allemands de connaitre maintenant les joies de la délocalisation ! Obligé de s'attaquer aux teutons, vu que les autres pays ressemblent à des déserts industriels !

Par §Duk301Dx

Vive GM ! Gloire à GM !

Par Anonyme

La fermeture d'une telle usine en France couterait bien moins chère ^^

Par Anonyme

En France pour PSA, à Aulnay c'est plié, Sevelnord valenciennes ça sent le roussi et ça sent aussi mauvais à Rennes, quand GM se mêlera de ces histoires en essayant de fabriquer du Peugeot ou du Opel n'importe où n'importe comment certains vont tomber de haut.

Opel devrait aller les envoyer balader, tout ce qui est vendu sous la marque Chevrolet vient de chez eux en majorité sur tous les continents sauf Amérique du Nord, parler de pertes dans ces conditions en les cantonnant uniquement à l'Europe c'est d'un minable!

Par §rem237tX

Merci la logique du "virons des gens pour augmenter les bénéfices et la croissance de l'entreprise, afin de faire péter les stock-options". A force de virer des gens ils vont se retrouver sans employés, comme sa, ils en feront pour de bon des bénéfices....

Par

Moi je dis merci à GM pour avoir rabattu le caquet de ces putains d'impérialistes allemands !

Je sais ça fait un peu genre retour en 1914 mais il faut aussi se dire que les teutons ont fait une politique d'austérité salariale depuis 10 ans qui les avantagent par rapport aux autres pays de l'UE qui eux en font les frais avec des fortes dégradations de leur balance commerciale.

Après je pense aussi que ça va mettre un grand coup à la crédibilité des syndicats allemands qui sont TRES puissants là bas.

Et quand les 3300 salariés seront effectivement au chômage, c'est là qu'ils vont regretter de ne pas être en France, et qu'ils vont renier Merkel pour voter SPD.

Par §saa452RJ

Angela Merkel avait déjà accordé de magnifiques facilités fiscales à GM pour ne pas dissoudre Opel en 2009. En Allemagne 3300 licenciés dans l'automobile qui apparaissent ici, peuvent se recycler dans... l'automobile là, ou dans le secteur des machine-outils. En France ils ne pourraient se reclasser qu'en pizzaïolo, gérant d'Élephant Bleu ou éducateur pour racailles fragiles en banlieue.

Par Anonyme

Par clement001 le 19 Juin 2012 à 11h11:

N'importe quoi...

Et si ce n'est pas l'Allemagne, ça sera un autre pays qui proposera un coût de m.o. plus concurrentiel.

On n'est pas dans le monde des Bisounours, hein. L'économie mondiale, c'est une guerre. Si tu te tires une balle dans le pied plutôt que dans la tête de ton assaillant, tu t'en sors pas mieux.

La Chine a un coût de m.o. bien moindre que partout en Europe, et c'est pourtant un des pays les plus riches du monde.

Faut pas prendre les dirigeants chinois pour des buses ou des relents modernes des dictateurs communistes comme on en trouve dans nos livres d'Histoire, ils ont très bien compris que militairement, ils ne faisaient pas le poids face à l'OTAN, donc ils attaquent sur l'économie.

Quand eux appliquent une TVA sociale sanguinairement protectionniste, les chinois applaudissent. Quand on en parle en France, et avec des conditions nettement moins protectionnistes, les gens -et pas ceux qui réfléchissent le mieux- lèvent les boucliers.

Nous ne sommes que la copie conforme de la Rome Antique décadente. Toute notre super-puissance n'aura servi qu'à nous affaiblir.

Personne n'a retenu les leçons du passé.

Alors ne te réjouis pas de cette usine qui ferme. Merkel, elle, a pour elle d'avoir maintenu son pays à flot pendant la crise de la dette des états, alors que nous, plus nous sombrons vite, plus nous sommes content, enfin "nous", je dirais plutôt "vous", car je n'estime pas faire partie de cette population.

D&D

Par Anonyme

Par rem energy le 19 Juin 2012 à 00h44

"afin de faire péter les stock-options"

Pourquoi est-ce que les gens croient tous que dès qu'il y a licensiement, c'est pour "faire pêter les stock-options"?

Faut arrêter avec ces clichés gauchistes anti-datés!

On ne va pas payer des gens à ne rien foutre, si?

Quand les produits ne se vendent pas, les usines ne tournent pas.

A ceci, 2 conséquences directes:

1) les ouvriers des-dîtes usines, aussi cruel que ça soit, sont remerciés (et avec les formes, faut pas froisser les syndicats).

2) les dirigeants fautifs de la mé-vente des-dits produits sont également virés (et généralement, sans les formes, puisqu'on leur fait porter la responsabilité de l'échec + des emplois perdus derrière, autant dire que leur avenir professionnel est plus que sombre...).

Mais bon sang, ouvrez les yeux!

Les "cols blancs " ne sont pas plus planqués que les ouvriers.

Leur salaire justifie les responsabilités qu'ils ont, et quand ils échouent, ils sont grillés, alors que l'ouvrier, lui, si l'activité repart, il retrouve de suite du boulot.

Y'en a marre de cet censure/lobotomisation pratiquée par les médias.

Par §saa452RJ

En réponse à Anonyme

Par rem energy le 19 Juin 2012 à 00h44

"afin de faire péter les stock-options"

Pourquoi est-ce que les gens croient tous que dès qu'il y a licensiement, c'est pour "faire pêter les stock-options"?

Faut arrêter avec ces clichés gauchistes anti-datés!

On ne va pas payer des gens à ne rien foutre, si?

Quand les produits ne se vendent pas, les usines ne tournent pas.

A ceci, 2 conséquences directes:

1) les ouvriers des-dîtes usines, aussi cruel que ça soit, sont remerciés (et avec les formes, faut pas froisser les syndicats).

2) les dirigeants fautifs de la mé-vente des-dits produits sont également virés (et généralement, sans les formes, puisqu'on leur fait porter la responsabilité de l'échec + des emplois perdus derrière, autant dire que leur avenir professionnel est plus que sombre...).

Mais bon sang, ouvrez les yeux!

Les "cols blancs " ne sont pas plus planqués que les ouvriers.

Leur salaire justifie les responsabilités qu'ils ont, et quand ils échouent, ils sont grillés, alors que l'ouvrier, lui, si l'activité repart, il retrouve de suite du boulot.

Y'en a marre de cet censure/lobotomisation pratiquée par les médias.

   

Quand un col plus blanc que blanc échoue, il est reconduit à ses fonctions dans la mesure où il participe lui-même au conseil d'administration en compagnie de ses amis de promotion. Au pire le col plus blanc que blanc aura avant mission négocier un parachute de départ ouvert à l'occasion du manquement aux objectifs. Dans tous les cas de figure, sauf prise d'otage ou incidents à la cafétéria avec la serveuse du rayon plats chauds, il part gagnant.

Par §rem237tX

Je ne suis pas militant d'un parti politique en particulier désolé^^. je n'ai rien contre les cols blanc. Et je trouve tout à fait normale qu'une entreprise face du bénéfice (qui est son essence existentialiste même). Mais que l'objectif unique soit une volonté de bénéfice exacerbé, en dénigrant tout les autres aspects, comme s'ils n'existaient pas, c'est normal? oui bon c'est normal apparemment...pardon d'avoir donné mon opinion sur un sujet publique :)

Par §rem237tX

ps: je répondais a anonyme 19/06/2012 a 00h44.

Par §rem237tX

pardon anonyme 20juin 2012 a 12h52, et oui, et la il y a matière à se moquer de moi :D

Par Anonyme

Par saabilen le 20 Juin 2012 à 13h15

"Quand un col plus blanc que blanc échoue, il est reconduit à ses fonctions dans la mesure où il participe lui-même au conseil d'administration en compagnie de ses amis de promotion. Au pire le col plus blanc que blanc aura avant mission négocier un parachute de départ ouvert à l'occasion du manquement aux objectifs."

Mais bien sûr, comme si c'était généralisé! On fait une montagne de quelques cas, certes critiquables.

Si les médias devaient signifier tous les cadres déchus parce que leurs objectifs sont non-atteints, il faudrait plus que les pages de Marianne ou du Monde...

@ rem energy:

Il n'est écrit nulle part que Opel (ou GM) a pour volonté exacerbé de faire du chiffre.

Dans ce monde économique et concurrentiel, faire du chiffre est inévitable.

Pour éviter ces phénomènes, il faudrait:

1) soit avoir le monopole du marché (ce que les lois sur la concurrences interdisent, tiens, tiens...)

2) soit légiférer mondialement pour que les coûts du travail ne soient pas si hétérogènes.

Les dirigeants inhumains, ça ne concerne qu'une part infime de la population.

A ce compte, que dire des banques qui font et défont la stabilité économique des entreprises, et mettent pour le coup délibérément et consciemment en péril des milliers d'emplois?

N'est-ce pas encore plus condamnable?

Le problème est que les gens réagissent trop tard en Europe. Maintenant, on crie au scandale parce que des usines ferment mais aucun ou si peu ne cherche les raisons de ces fermetures. En revanche, tous veulent faire cracher au bassinet les "riches" pour préserver un schéma économique et social exsangue et surendetté.

Et les chinois de se frotter les mains en regardant de loin nos guerres intestines.

Comme je l'ai déjà dit, l'Europe actuelle est comme l'Empire de Rome décadent. En 2000 ans, nous n'avons pas été foutus de progresser.

Par §saa452RJ

En réponse à Anonyme

Par saabilen le 20 Juin 2012 à 13h15

"Quand un col plus blanc que blanc échoue, il est reconduit à ses fonctions dans la mesure où il participe lui-même au conseil d'administration en compagnie de ses amis de promotion. Au pire le col plus blanc que blanc aura avant mission négocier un parachute de départ ouvert à l'occasion du manquement aux objectifs."

Mais bien sûr, comme si c'était généralisé! On fait une montagne de quelques cas, certes critiquables.

Si les médias devaient signifier tous les cadres déchus parce que leurs objectifs sont non-atteints, il faudrait plus que les pages de Marianne ou du Monde...

@ rem energy:

Il n'est écrit nulle part que Opel (ou GM) a pour volonté exacerbé de faire du chiffre.

Dans ce monde économique et concurrentiel, faire du chiffre est inévitable.

Pour éviter ces phénomènes, il faudrait:

1) soit avoir le monopole du marché (ce que les lois sur la concurrences interdisent, tiens, tiens...)

2) soit légiférer mondialement pour que les coûts du travail ne soient pas si hétérogènes.

Les dirigeants inhumains, ça ne concerne qu'une part infime de la population.

A ce compte, que dire des banques qui font et défont la stabilité économique des entreprises, et mettent pour le coup délibérément et consciemment en péril des milliers d'emplois?

N'est-ce pas encore plus condamnable?

Le problème est que les gens réagissent trop tard en Europe. Maintenant, on crie au scandale parce que des usines ferment mais aucun ou si peu ne cherche les raisons de ces fermetures. En revanche, tous veulent faire cracher au bassinet les "riches" pour préserver un schéma économique et social exsangue et surendetté.

Et les chinois de se frotter les mains en regardant de loin nos guerres intestines.

Comme je l'ai déjà dit, l'Europe actuelle est comme l'Empire de Rome décadent. En 2000 ans, nous n'avons pas été foutus de progresser.

   

En effet, nous ne soutenons pas assez nos cols blancs, de là vient peut-être l'atonie de notre économie...

Par Anonyme

Saabilen

les "parachutes dorés" sont des indemnités de rupture de contrats de gré à gré, provenant d'aucune contrainte légale et donc basées sur le consentement mutuel des parties, alors demande-toi pourquoi elles existent et pourquoi elles sont aussi élevées sachant que les mécanismes de gouvernance d'entreprise dans les grandes sociétés sont très strictes et que l'information des actionnaires est prise très au sérieux...

La réponse est simple : rareté des candidats sérieux potentiels

Rem energy

une équipe de direction d'une entreprise ne se dira jamais : tiens, si aujourd'hui on augmentait les bénéfices... Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, une équipe de direction cherche avant tout l'équilibre financier pluriannuel : c'est-à-dire, pour faire simple, emplois stables < ou = ressources durables

16h07

"des banques qui font et défont la stabilité économique des entreprises"

???

vous pensez à quoi en disant ça ?

Par Anonyme

On s'en fout, Opel c'est le Renault allemand, beurk ! MDR !!

Par Anonyme

Par Anonyme le 20 Juin 2012 à 20h37

"vous pensez à quoi en disant ça ?"

=> la spéculation sur les cours des actions.

Le cours de l'action représente la confiance qu'a le marché dans l'entreprise en question. Si la confiance est basse, les banques prêteuses augmenteront les taux d'intérêts dans les transactions avec les-dîtes entreprises, rendant plus difficile la rentabilité de leurs projets.

J'ai dit "banques", mais j'aurais aussi pu dire "agences de notation" mais j'ai moins de billes sur le sujet, je dois encore le travailler.

Par Anonyme

"Le cours de l'action représente la confiance qu'a le marché dans l'entreprise en question. Si la confiance est basse, les banques prêteuses augmenteront les taux d'intérêts dans les transactions avec les-dîtes entreprises, rendant plus difficile la rentabilité de leurs projets."

euh oui ? Votre phrase est vrai dans un certain sens mais je ne vois toujours pas où vous voulez en venir. Les taux d'intérêt sont surtout fixés en fonction des "anticipations inflationnistes", de la solvabilité de l'entité et du risque de défaut de paiement, de son ratio d'autonomie financière... Et de façon générale, un taux d'intérêt est un prix, le prix d'un financement, il est donc par conséquent le point d'équilibre entre l'offre de financement et la demande en capitaux.

Et cette exigence de confiance dans l'entité dont vous parlez, ne concerne pas seulement les banques mais aussi les autres parties prenantes (actionnaires, clients, salariés, fournisseurs...).

Par Anonyme

Par Anonyme le 21 Juin 2012 à 11h33

Là où je veux en venir, c'est à la spéculation sur les cours des actions des entreprises qui nuisent à la santé des-dites entreprises, mettant donc en péril la survie des entreprises ou à minima d'une partie de leurs employés (elles ne sont pas bêtes au point de tuer ce qu'il leur rapporte).

Je ne suis pas économiste ou financier, je constate juste que la spéculation sur des valeurs comme Eurotunnel ou EuroDisney ont à un moment emmené les entreprises dans des situations financières dont elles ne sont sorties qu'à grand renfort de BSA, augmentation de capital (quand le cours de l'action est largement sous-estimé par la suite de la spéculation à la baisse, il faut céder plus d'actions, donc plus diluer l'actionnariat existant, pour obtenir une même somme de capitaux que si le cours était représentatif de la vraie valeur de l'entreprise).

Sans parler que cela expose une entreprise à une OPA à moindres frais. Que le repreneur ne garantit pas pour autant la conservation de la totalité de l'activité et de l'emploi (postes en doublons), etc...

Exemple actuel: le cours de l'action de PSA est à moins de 8€ largement sous-estimé (il ne représente même pas la somme des biens propres à l'entreprise, locaux, outillages, terrains, etc...). GM peut facilement monter encore au capital en déboursant nettement moins d'argent que si elle avait voulu le faire il y a 1 an quand l'action était encore à bien plus de 20€.

Si GM prend le contrôle de PSA, que va-t'il advenir de la production en France qui coûte plus cher qu'en Corée du Sud, qu'aux USA, qu'en Turquie?

Là où le système me semble vérolé, c'est que la banque est à la fois prêteuse et actionnaire, et que tant que la rentabilité sera meilleure sur le prêt que sur l'action, elles auront toujours intérêt à privilégier la voie des intérêts d'emprunt pour se financer plutôt que celle des dividendes.

Me goure-je?

Par §rem237tX

Oui, anonyme 20/06 a 20h37.

"une équipe de direction d'une entreprise ne se dira jamais : tiens, si aujourd'hui on augmentait les bénéfices... Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, une équipe de direction cherche avant tout l'équilibre financier pluriannuel : c'est-à-dire, pour faire simple, emplois stables < ou = ressources durables"

Je suis d'accord avec toi sur cette "logique", ou en tout cas ce qui devrait être logique pour tout le monde...mais est-ce le cas? c'est plutôt sa que je met en doute...après je ne suis pas ds les arcanes du pouvoir, donc c'est de la vil spéculation^^

Par Anonyme

14H09

Vous confondez les causes et les conséquences. La baisse du cours d'une action est la conséquence de la dégradation de la santé économique et financière de l'entreprise ou de son anticipation, pas la cause.

Après, on peut toujours juger que les prévisions ne sont pas pertinentes, qu'il y a mimétisme des acteurs boursiers, que les informations sont fausses ou insuffisantes... mais si c'est le cas, la situation finira rapidement par se corriger d'elle même et par restaurer la confiance des investisseurs.

La dégradation est donc imputable à l'entité, pas au spéculateur.

Exemple significatif : le 14 juin 2006, l'action EADS a perdu près de 26 % après l'annonce, faite par la société Airbus, indiquant que les nouveaux retards de livraison de l'A380 pèseraient sur les résultats de 2007 à 2010.

"le cours de l'action de PSA est à moins de 8€ largement sous-estimé"

ça c'est votre opinion et c'est à vous de la justifier avec des informations tangibles ; je vous rappelle quand même qu'un cours est le résultat de la confrontation entre l'offre et la demande à un instant donné, il s'agit d'un prix en fait...

"Là où le système me semble vérolé, c'est que la banque est à la fois prêteuse et actionnaire, et que tant que la rentabilité sera meilleure sur le prêt que sur l'action, elles auront toujours intérêt à privilégier la voie des intérêts d'emprunt pour se financer plutôt que celle des dividendes."

Quels exemples avez-vous en tête ?

Une action est normalement plus rentable qu'un actif non risqué, grâce à ce qu'on appelle la "prime de risque" ; le cas contraire est anormal et l'entité doit alors y remédier si elle veut conserver ses capitaux propres et donc continuer à exister.

Ensuite je ne vois pas où est le problème dans le fait qu'une banque soit à la fois actionnaire et prêteuse ; et l'intérêt de l'entreprise est bien de trouver des capitaux à un coût le plus faible possible, qu'importe que ça soit des emprunts financiers ou obligataires, du capital risque, de l'autofinancement ou n'importe quoi d'autre...

rem energy

oui normalement, je connais pas d'entreprise où les choses se passent différemment...

De toute manière, un manageur qui ne respecterait pas les principes élémentaires de gestion et finance d'entreprise, eh bin ça lui retomberait forcément un jour sur le coin de la gueule...

Par Anonyme

Par Anonyme le 21 Juin 2012 à 21h22:

"La baisse du cours d'une action est la conséquence de la dégradation de la santé économique et financière de l'entreprise ou de son anticipation, pas la cause."

=> pas nécessairement. Un actionnaire possédant une grosse quantités d'actions peut très bien les vendre quand le cours est haut, l'arrivée sur le marché de cette grosse offre fait que la demande est satisfaite et que le cours part à la baisse.

Le cours baissant, certains investisseurs revendent pour sauver leurs plus-values, et le cours descend encore.

Alors, le premier peut racheter des actions pas chères.

N'est-ce pas ce que l'on appelle communément la spéculation à la baisse?

Et là, la dégradation est imputable au spéculateur car à aucun moment ne faisant entrer en ligne de compte le bilan de l'entreprise, sauf au moment d'arrêter la chute du cours...

Je reprends mon exemple de PSA: comment une entreprise peut-elle être valorisée moins cher que sa réelle valeur marchande si ce n'est par la spéculation à la baisse?!

"Une action est normalement plus rentable qu'un actif non risqué"

Par rentabilité d'une action, je parlais de dividende.

Une entreprise qui ne verse pas de dividende, c'est une rentabilité de 0%.

Reste la plus-value, mais qui elle est à risque car soumise à la spéculation.

Je précise par ailleurs que je suis en total accord avec la majorité de ton propos (passage sur les managers, sur le fait qu'une entreprise doive bien trouver des captiaux, etc...).

Pour les aspects spéculatifs, j'ai vécu in situ pas mal de situations où la spéculation a affaibli des entreprises (j'ai déjà cité Eurotunnel et Eurodisney). Que dire par ailleurs de l'exemple récent: Facebook? ... volontairement introduite à un cours bien supérieur à sa valeur pour engranger du cash?

La spéculation est inévitable dès lors que l'on est dans un système d'offre et de demande. Là où je pense qu'il faut modérer, c'est sur les actions qui peuvent nuire aux entreprises et aux emplois qui sont derrière.

Spéculer à la baisse est une des ces menaces pour une entreprise.

Qu'en pensez-vous?

Par Anonyme

10h05

je pense avoir cerné votre "problème" si j'ose dire : vous confondez les intérêts des actionnaires à ceux de l'entreprise alors que ce ne sont pas les mêmes, les actionnaires sont simplement des créanciers de l'entité (intérêts dans le sens de motivations, objectifs...)...

Je vous rappelle que le marché dit secondaire (où s'échangent des titres financiers...), celui dont on parle, n'est intéressant pour l'entreprise que dans la mesure où la bonne liquidité de ce dernier contribue au bon fonctionnement du marché dit primaire, celui dans lequel l'entreprise peut obtenir certains types de financement (émissions d'actions, d'obligations...) ; mais l'entreprise se fiche des échanges de créances entre investisseurs, ce qui l'intéresse c'est les conséquences que ça a sur ses possibilités de financement...

à propos de votre "spéculation à la baisse" (l'expression signifie autre chose mais ça n'a pas d'importance, je pense vous avoir compris...), je suppose que vous parlez en fait de mimétisme des acteurs boursiers ? Ce phénomène est quand même limité et est maîtrisé grâce notamment à "l'efficience informationnelle" (sauf en période de crise économique et de panique boursière)

"Le cours baissant, certains investisseurs revendent pour sauver leurs plus-values"

pas nécessairement, tout dépend normalement de leurs prévisions des cours (c'est-à-dire, prévisions des ordres d'achat et de vente) et des informations dont ils disposent...

"volontairement introduite à un cours bien supérieur à sa valeur pour engranger du cash"

là ce n'est pas un cours mais un prix d'introduction, un prix d'introduction qui peut évoluer évidemment et donc alors devenir un cours... ; sinon il a baissé il me semble...

Enfin je ne comprend pas pourquoi ça vous tourmente, c'est des prix et ça obéit à la loi de l'offre et de la demande, c'est tout, il n'y a rien d'alarmant...

sinon la spéculation n'est pas un problème pour les entreprises, au contraire, elle permet largement la bonne liquidité du marché secondaire, et je vous l'ai dit : les effets de la spéculation dont les résultats prévisionnels sont très éloignés des résultats constatés, sont à terme rapidement corrigés car les acteurs économiques sont rationnels et se maintiennent rarement dans leurs erreurs...

Après c'est une erreur de croire que la spéculation n'est pas basée sur des informations réelles (du moins, elle l'est pour les professionnels)...

"Par rentabilité d'une action, je parlais de dividende.

Une entreprise qui ne verse pas de dividende, c'est une rentabilité de 0%.

Reste la plus-value, mais qui elle est à risque car soumise à la spéculation."

oui moi aussi je parlais de dividende ; et pour que vous compreniez :

revenu actif risqué = revenu actif non risqué + prime de risque

Et sinon la spéculation concerne aussi bien les actifs risqués que les actifs non risqués (obligations, contrats à terme...)...

"La spéculation est inévitable dès lors que l'on est dans un système d'offre et de demande. Là où je pense qu'il faut modérer, c'est sur les actions qui peuvent nuire aux entreprises et aux emplois qui sont derrière.

Spéculer à la baisse est une des ces menaces pour une entreprise."

Alors là, désolé mais je ne comprends rien...

j'ai l'impression que vous avez une mauvaise définition du mot "spéculation".

Pour faire simple : spéculation dans le domaine de la finance = opérations d'achat ou de vente basées sur des prévisions... (le mot "prévisions" est important)

 

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