Comment repérer le subtil restylage de la Mercedes Classe A III
Julien Bertaux , mis à jour
Cette troisième génération de Classe A a marqué un tournant dans la gamme Mercedes. Cette berline au style fort a fait son petit effet lors de sa sortie, moins son restylage d’une grande finesse. Voici les détails en images qui permettent de la repérer si l'envie vous prend de vous l'offrir en occasion.
Au milieu des années 2000, lorsque Mercedes décide de remplacer sa Classe A, il n’est plus question de proposer un monospace. Place alors à une berline aux lignes racées, histoire de signifier que la BMW Série 1 et surtout l’Audi A3 devront compter avec elle. Uniquement disponible en carrosserie à cinq portes, elle fait son apparition en septembre 2012 avec cinq finitions (Intuition, Inspiration, Sensation, Fascination et Sport) dont les deux derniers se distinguent esthétiquement en adoptant un pack AMG.
Sous le capot, la Classe A démarre avec la 180 de 122 ch, puis la 200 de 156 ch et la 250 de 211 ch. Cette dernière n’est proposée qu’en boîte automatique et peut bénéficier en plus de la transmission à quatre roues motrices 4MATIC. En diesel, il faut se contenter au lancement de la 180 CDI de 109 ch et de la 200 CDI de 136 ch.
En mai 2013, Mercedes jette un pavé dans la mare en lançant la 45 AMG. Si le moteur ne cube que 2,0 l de cylindrée, sa puissance atteint 360 ch, ce qui en fait le quatre cylindres le plus puissant au monde avec un rendement exceptionnel (180 ch/litre). Afin de faire passer le couple de 450 Nm au sol, elle s’équipe de la transmission 4MATIC et d’une boîte à double embrayage et sept rapports. Malgré une masse de 1 555 kg, elle atteint 100 km/h en 4,6 secondes.
En avril 2013, c’est au tour du diesel de muscler son jeu avec la 220 CDI BVA de 170 ch. À l’opposé, elle reçoit le renfort d’une version sage en octobre 2013 : la 160 CDI de 90 ch. Deux ans après sa sortie, c’est au tour de la 220 4MATIC de 184 ch de s’inviter sous son capot.
Avec cette génération, Mercedes a réussi son pari puisqu’elle a connu le succès et a réussi sans mal à faire oublier les anciennes générations. Il faut dire que son look, son comportement routier et l’agrément de conduite sont au rendez-vous. En revanche, elle présente des défauts notables comme le faible volume intérieur (places arrière et coffre), la rudesse de ses suspensions et sa finition très moyenne pour un modèle de la marque.
Le restyage de septembre 2015
Seulement trois ans après le début de sa carrière, la Classe A s’offre un lifting. Seulement, la marque investit peu.
Sous le capot, la nouvelle déclinaison 160 de 102 ch permet d’abaisser la facture, mais son caractère sage ne le rend guère convaincant. Côté diesel, la version 220 CDI gagne sept petits chevaux. En revanche, la sportive 45 AMG passe désormais à 381 ch ( + 21 ch).
Dans l’habitacle, les évolutions sont légères puisque l’on note l’ajout de chromes sur différentes pièces ainsi que des surpiqûres sur la planche de bord et sur les contre-portes. Mercedes a tout de même fait un effort sur la qualité des matériaux et leur assemblage.
Au niveau du style, il faut un œil attentif pour déceler les évolutions. Boucliers, calandre, optiques, les éléments nouveaux sont assez nombreux, mais ne transfigurent en aucun cas la physionomie de l’auto. Pourquoi changer une recette qui plaît ?
Le restylage en images
Afin de visualiser les évolutions, voici les différences en images. Vous trouverez la "phase 1" à gauche (en haut sur mobile) et la "phase 2" à droite (en bas sur mobile).
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