Bugatti Chiron : 42 secondes - En direct du salon de Francfort 2017

Le chiffre 42 apposé sur la calandre de la Chiron a valeur de message pour toutes les hypercars de la planète. "Regardez-moi", semble-t-elle dire "et essayez de faire mieux pour voir"...

Mieux que 42 secondes, ou plus exactement 41,96 s pour passer de l'arrêt à 400 km/h, puis de nouveau à l'arrêt complet. Un record mondial et homologué. C'est officiel, la Chiron est la voiture de série la plus performante sur cet exercice. De quoi justifier le chèque de 2,4 millions d'euros signé par les propriétaires.

Il aura fallu exactement 3112 mètres à Juan Pablo Montoya, ex-pilote de F1 et de Nascar, pour réaliser l'exercice. Ils se scindent en 2 621 mètres d'accélération, et 491 m de freinage, pendant 9,3 secondes. Si la poussée est évidemment impressionnante, le freinage l'est encore plus. 2G encaissés par le pilote (mais un pilote de F1 encaisse régulièrement 4 à 5 G), des disques de 42 et 40 cm de diamètre pincés par 8 pistons à l'avant et 6 à l'arrière, un aileron qui se déploie et ajoute 900 kg de force de freinage, il faut bien ça pour arrêter la catapulte aussi rapidement.

Sur le stand, le pilote était présent pour expliquer comment il avait vécu la chose. Pour résumer : très bien. Tellement bien qu'il a décidé de se passer de casque et des équipements de sécurité habituels pour ce genre de performance. En même temps, c'était de la ligne droite, sur les pistes d'essai de Volkswagen de Ehra-Lessien. Il a expliqué son "sentiment de sécurité et de fiabilité" de la voiture. Et se dit prêt à tenter cette fois-ci le record de vitesse de pointe. Il espère un appel de Bugatti. Sachez que le compteur de la Chiron est gradué jusqu'à 500 km/h...

Voici la vidéo tournée par Bugatti

Bugatti Chiron : 42 secondes - En direct du salon de Francfort 2017

  

L'instant Caradisiac : cruel temps qui passe...

Les attaques sur le physique, c'est mal. Et ce n'est pas dans mes habitudes. Mais pendant la conférence de presse, lorsque j'ai vu arriver un petit bonhomme trapu sur le stand, je ne l'ai pas identifié de suite comme étant JP Montoya. Il faut dire que je m'intéresse de (très) loin au Nascar et à l'Indicar, et que les dernières images que j'avais de lui dataient de 2006, fin de sa carrière en F1. Il était alors un jeune homme svelte et taillé. Aujourd'hui, il est... transformé. À tel point que l'on se dit que Bugatti aurait pu prendre un autre pilote pour réaliser le record, ils auraient grappillé quelques dixièmes...