Avec Ulys, Vinci Autoroutes veut réinventer le télépéage
Vinci Autoroutes lance Ulys, une nouvelle marque regroupant des services digitaux destinés à faciliter la vie de l’automobiliste. C'est aussi l'occasion pour le groupe d'expérimenter une nouvelle forme de télépéage.
A partir de ce 2 juillet, Vinci Autoroutes vous offre le café. Comment est-ce possible ? Simple : il suffit de télécharger Ulys, une inédite application pour smartphone que le groupe présente comme « une solution de mobilité 100% digitale ». Pour profiter de votre boisson chaude, il vous suffira de vous rendre dans les aires d’autoroute partenaires du système et d’y présenter les coupons-cadeaux s'affichant à l'écran.
Au-delà de l’anecdote, le but d’Ulys est d’accompagner les voyageurs en regroupant des services et fonctionnalités telles que l’info trafic (informations fournies par 40 webcams et une cartographie dynamique en temps réel, à quoi s’ajouteront même des images fournies par des drones lors des grands départs des 7 et 28 juillet), le gestion intégrale du télépéage, un moteur de recherche géolocalisé des enseignes et produits proposés sur les aires, ou bien encore un service client par tchat, le tout répondant à une « logique de simplification de la vie », pour reprendre les termes employés par un porte-parole du groupe interrogé par Caradisiac.
Plus important, le lancement d’Ulys est l’occasion pour Vinci Autoroutes d’inaugurer un système type free flow de lecture automatique des plaques d’immatriculation, qui pourrait bien préfigurer l’avenir du télépéage. Les barrières s’ouvrent à chaque passage, inaugurant un système de péage dématérialisé (et sans badge, donc). L’expérimentation démarre actuellement sur le réseau Escota (sud-est de la France) avec un millier d’automobilistes, essentiellement des volontaires sélectionnés via Facebook.
A l’heure de la mise en place des 80 km/h, mesure qui continue de braquer les trois quarts des Français, nos chères sociétés d’autoroutes poussent leur avantage en mettant l’accent sur les services. Et le différentiel de 50 km/h risque d'encourager de plus en plus d'entre nous à emprunter le grand ruban.
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