Avant son remplacement, l'Opel Grandland s'offre une motorisation hybride
Avant de céder sa place à une nouvelle génération, l’Opel Grandland hérite d’une nouvelle motorisation micro-hybridée, vue chez de nombreux autres modèles du groupe Stellantis
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Note
de la rédaction
14/20
Note
des propriétaires
EN BREF
SUV compact
Moteur micro-hybridée 136 ch
42 100 €
C’est bien connu, il est toujours difficile de vivre dans l’ombre d’une star. L’Opel Grandland, cousin du Peugeot 3008 de seconde génération, n’a pas malheureusement échappé à cet adage. Si le SUV tricolore a connu en France, mais également en Europe un énorme succès, c’est nettement moins le cas pour le Grandland en raison d’une carrière nettement plus discrète.
Apparu en 2017 sous le nom de Grandland X puis restylé en 2021 avec l’adoption de la nouvelle identité image de marque d’Opel avec le Vizor, mais aussi la disparition du « X » dans le nom, le SUV d’Opel va prochainement tirer sa révérence. Il va être remplacé par une nouvelle génération utilisant la même base que le dernier Peugeot 3008. En attendant l’arrivée du nouveau, le premier profite d’un tout nouveau moteur pour clôturer le chapitre. Même s’il s’agit d’une nouveauté, ce bloc a déjà servi à de multiples reprises, que ce soit au sein de Stellantis (Peugeot, Citroën), et d’Opel même puisqu’il équipe depuis peu les Corsa et les Astra.
Une motorisation en cours de généralisation chez Stellantis
La technique est désormais bien connue. Il s’agit d’un 3 cylindres 1.2 essence suralimenté, qui a reçu ici pour l’occasion une chaîne de distribution et un nouveau turbo, ce qui devrait éviter les désagréments qui valent au Puretec sa mauvaise réputation. L’ensemble est accolé à une inédite boîte à double embrayage électrifiée conçue par l’équipementier belge, PunchPowertrain. Le fait d’avoir implanté un petit moteur électrique d’environ 28 ch, alimenté par une batterie de 1kWh située sous le siège conducteur autorise quelques phases de roulage en 100 % électrique comme la conduite en accordéon, à faible allure ou durant le stationnement. De quoi baisser en principe les consommations et les rejets de CO2 de 15 % si l’on se base sur les chiffres officiels. Le système gère de manière autonome les phases électriques, électrifiées et thermiques. Pour faire simple, le moteur électrique incorporé dans la boîte soulage les efforts du 3 cylindres sur les phases les plus énergivores comme le démarage et les accélérations.
À l’usage, pas de surprise, le caractère de ce moteur est fidèle à ce que l’on attend d’un moteur essence de 136 ch. Il devrait d’ailleurs rapidement succéder au 1.2 Puretech qui figure toujours au catalogue. La puissance et le couple de 230 Nm restent des valeurs communes pour ce type de motorisation. La boîte fait preuve de fluidité, de douceur et se montre réactive dans la majeure partie des situations. Toutefois, on regrettera toujours que le trois cylindres se révèle aussi bruyant, notamment lors des phases d’accélération. Cela ne change rien évidemment au comportement de ce Grandland qui fait preuve d’un bon compromis confort/dynamisme avec notamment des mouvements de caisse bien contrôlés et une direction précise et plutôt informative.
Pour ce qui est de la consommation, nous avons enregistré une moyenne de 7,1 l/100 km lors de notre essai alors que nous avions relevé 8,5 l/100 km sur un parcours quasi similaire au volant d’un Grandland 1.2 Puretech 130 ch. La différence est non négligeable même s’il faudra s’acquitter d’un surcoût de 1 200 € lors de l’achat. Somme réduite en raison du malus de seulement 190 € contre 1 200 € pour la version 100 % thermique. L’opération est donc nulle pour le client.
Vieillissant mais pas hors du coup
Cette nouvelle motorisation ne modifie pas bien évidemment les lignes du Grandland, qui commencent sérieusement à vieillir. Il en est de même de la présentation intérieure qui a pris un sérieux coup de vieux avec notamment des graphismes très datés, malgré une instrumentation de 12 pouces et un écran multimédia.
Rien à redire en revanche concernant l'habitabilité et le coffre qui se montrent toujours aussi pratiques.
Les aspects pratiques sont aussi intéressants que ce soit sur le plan de l’habitabilité ou du volume de chargement avec 514 litres.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,47 m
- Largeur : 1,90 m
- Hauteur : 1,60 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 514 l / 1 652 l
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 124 g/km
- Malus : 190 €
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2021
* pour la version (2) 1.2 TURBO HYBRID 136 GS E-DCT6.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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