Avant/après : tout savoir sur le restylage de la Volkswagen Golf VII
Julien Bertaux , mis à jour
Rien ne ressemble plus à une Golf qu’une Golf. Volkswagen a toujours limité les risques d’une génération à l’autre. Alors, lorsqu’il s’agit d’un restylage, les modifications sont encore plus légères, mais elles existent. Retrouvez dans le détail les évolutions opérées sur cette septième génération.
La Golf est une véritable institution chez Volkswagen. Lancée pour la première fois en 1974, elle a su s’imposer sur le marché européen en fidélisant sa clientèle tout au long de ses différentes générations. Celle qui nous intéresse aujourd’hui est apparue fin 2012, il s’agit du septième opus.
Par rapport à la Golf VI, qui était une évolution de la précédente génération, la « VII » est entièrement nouvelle sur le plan technique avec sa plateforme MQB. Cependant, elle conserve ses fondamentaux à savoir une très bonne finition, une belle habitabilité, une ergonomie soignée et un comportement neutre. Toutefois, on peut toujours critiquer sa conduite sans grande saveur et un confort de suspension un peu ferme, notamment sur les versions inférieures à 120 ch, qui ne profitent pas du train arrière multibras.
Lors de sa sortie en novembre 2012, elle est disponible en seulement trois finitions : Trendline, Confortline et Carat. Sous le capot, elle laisse le choix entre trois essence (1.2 TSI de 85 et 105 ch et 1.4 TSI de 150 ch) et deux diesel (1.6 TDI de 105 ch et 2.0 TDI de 150 ch), mais les versions GTi (2.0 TSI de 220 ch) et GTD (2.0 TDI de 184 ch) complètent l’offre à partir d’avril 2013.
En septembre 2013, la déclinaison break rejoint le catalogue. Il se révèle particulièrement logeable avec un volume de coffre oscillant entre 605 et 1 620 litres. À partir de décembre 2013, la « méchante » R fait office de version de pointe avec son moteur 2,0 l de 300 ch et ses quatre roues motrices.
Début 2014, la Golf décide de carburer aux Watts en devenant totalement électrique. Cependant, cette e-Golf ne peut parcourir que 190 km, en théorie. En avril 2015, l’hybride rechargeable fait son entrée sous l’appellation GTE avec une puissance combinée de 204 ch.
En mars 2017, le restylage
Après plus de quatre ans de service, la Golf passe par le bistouri. Enfin, la manipulation du scalpel se fait en douceur puisque les évolutions esthétiques se limitent à des détails. Ainsi, les signatures lumineuses évoluent, tant à l’avant qu’à l’arrière, et adoptent la technologie à LED. Quant aux boucliers, ils sont légèrement redessinés afin de suggérer plus de sportivité.
C’est davantage à l’intérieur que les décideurs se sont penchés. En effet, l’écran tactile s’agrandit en proposant trois tailles : 6,5", 8" et 9,2" contre 5", 6,5" et 8". Pour l’occasion, la commande gestuelle fait son entrée, pour changer de stations de radio par exemple. Néanmoins, c’est surtout le combiné d’instrumentation entièrement numérique qui rend cette planche de bord beaucoup plus moderne. Nommée Active Info Display, elle est de série uniquement sur les niveaux les plus hauts Carat et Carat Exclusive. Cette dernière remplace la Carat Edition apparue précédemment.
Afin de rester au niveau des concurrentes, la Golf adopte la conduite semi-autonome dans les embouteillages (Trafic Jam Assist), l’aide au remorquage (Trailer Assist) et l’aide au stationnement avant (Pack Assist 3).
Au chapitre motorisation, le 1.4 TSI laisse place à un nouveau bloc 1.5 TSI de 130 et 150 ch, tandis que la GTi culmine à 245 ch. Enfin, la e-Golf gagne une plus grosse batterie pour étendre son rayon d’action à 300 km.
Au final, si le restylage de la Golf est peu visible, ses évolutions sont réelles.
Le restylage en images
Afin de visualiser les évolutions, voici les différences en images. Vous trouverez la « phase 1 » à gauche (en haut sur mobile) et la « phase 2 » à droite (en bas sur mobile).
Le restylage de la berline 5 portes
Le restylage de la version 3 portes
Le restylage de la version break SW
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