Autolib : mais où sont abandonnées les voitures Bolloré ?
Autolib, c’est donc une aventure qui se termine dans un mur à 300 millions d’euros, qui est le montant du déficit de ce service d’autopartage. 4 000 voitures électriques vont devoir disparaître, ce qui induit une facture écologique sur laquelle les responsables si prompts à fustiger l’automobile pour sa propension à polluer méditeront peut-être. Mais que vont devenir ces engins du groupe Bolloré ? Plus de 1 000 ont rejoint leur dernière demeure avant de partir à la casse…

Elles ont pour le moment quelques centaines et elles sont blotties les unes contre les autres sur un parking ouvert aux quatre vents s’étendant sur 200 mètres de long. Après avoir arpenté la plus belle avenue du monde, les petites Bolloré attendent leur destruction prochaine du côté de Romorantin, dans la région Centre-Val de Loire.
Là point de monuments historiques et de rues que le monde entier nous envie. Non. Mais plutôt un centre commercial, une déchetterie et un passage à niveau. Grandeur et décadence. Mais cette dernière demeure a tout de même un semblant de noblesse. Il s’agit en effet d’un des anciens sites de Matra, un des fleurons de l’industrie automobile tricolore passé tout autant de vie à trépas.
1 000 véhicules âgés de plus de sept ans devraient être détruits tandis que les autres encore valides iraient rejoindre d'autres flottes en Europe. Une partie sera aussi revendue. L’empreinte carbone de cet effondrement sera peut-être un jour évaluée par les Géo Trouvetou à l’uniforme vert.
Crédit Photo: La Nouvelle République.
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