L'INFO DU JOUR - Le groupe franco-américano-italien prévient les marchés : sa marge opérationnelle pourrait être divisée par deux cette année par rapport aux précédentes prévisions. Une baisse liée à la chute des ventes en Europe, mais surtout au trou d'air que traverse ses marques américaines;
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Alors que des actionnaires des marques américaines du groupe Stellantis proposent d’en sortir Chrysler et Dodge pour les « sauver », le géant franco-italo-américain de l’automobile réaffirme sa volonté de conserver ses 14 marques.
Grogne syndicale, ventes en bernes, rumeurs de cession : pour Stellantis, l’été américain n’a pas été au beau fixe. De quoi susciter des inquiétudes à la tête du groupe, puisque les marques US sont les premiers pourvoyeurs de profit de la galaxie.
Il suffit d'entendre la musique de son générique pour se replonger dans la série policière américaine emblématique de la fin des années 60 et du début des années 70. Son héros, Joe Mannix était toujours accompagné de son fidèle destrier : un cabriolet qui a beaucoup évolué au fil des saisons.
Le plein air, l’évasion et la praticité, telles sont les spécialités de ces deux cabriolets, permettant de rouler cheveux au vent en famille dans un style fort. Autre douceur toujours bonne à prendre : l’américaine et la française sont très peu chères.
Plus d’un million de véhicules arborant un logo du défunt groupe Chrysler va devoir repasser en atelier. Presque la moitié de ce contingent est de marque Jeep.
Les États-Unis ne sont plus un eldorado pour les marques européennes. Elles vont devoir s'adapter aux tarifs syndicaux, et voient leurs ventes baisser dans un pays pourtant essentiel à leur chiffre d'affaires.
À quelques heures de l'assemblée générale du groupe qui a approuvé les 36,5 millions d'euros au total que doit percevoir son directeur général, celui-ci s'est exprimé devant quelques médias, dont Caradisiac. L'occasion, également, pour le patron de Stellantis, de revenir sur le changement de nom du SUV Alfa Milano, et de livrer son opinion sur les choix européens.
Reculade sur la date butoire de ventes de thermiques, interdiction d'importer du graphite chinois pour les batteries américaines alors que les autos de l'empire du milieu peuvent bénéficier d'une subvention si elles sont louées : la politique américaine est dans le flou artistique en matière de VE. Un sujet au centre des discussions d'ici l'élection du mois de novembre.
Avec un bénéfice de 18,6 milliards d'euros pour 2024 et une marge opérationnelle de 12,8 % : tout va pour le mieux dans la galaxie de 14 marques. Mais les chiffres auraient pu être encore plus spectaculaires sans le léger fléchissement américain de l'automne dernier.
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