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L'INFO DU JOUR - L'Europe a décidé de sévir en taxant plus sévèrement les voitures chinoises importées sur le vieux continent. Mais toutes les marques n'héritent pas du même taux aux frontières de l'Union. Pour quelles raisons ? Explications.

BYD emploie quasiment deux fois plus de gens dans le monde que Toyota. En 2023, pourtant, le Chinois a vendu 7 millions de voitures en moins que son rival japonais. Autant dire que le constructeur espère vite un fort développement…

Accueillir des usines chinoises en Europe permet, certes, de créer des emplois, mais à terme, le tapis rouge déployé pourrait en supprimer de nombreux autres.

Alors que le constructeur chinois continue de s'implanter en France par l'intermédiaire de ses véhicules électriques, BYD va continuer de développer sa gamme avec l'introduction de versions hybrides rechargeables dont les prix risquent bien de faire très mal.

Joe Biden devrait annoncer une taxe de 100 % sur les voitures chinoises importées aux États-Unis. En Europe, on envisage une augmentation des mêmes taxes à hauteur de 20 ou 30 % seulement. Pourquoi cette différence de traitement de l'offensive asiatique entre le nouveau et l'ancien continent ?

Selon un article du Wall Street Journal, publié vendredi dernier, les États-Unis veulent augmenter drastiquement les droits de douane sur les produits chinois liés à l'énergie et multiplier par 4 les taxes à l'importation sur les véhicules électriques de ce pays, qui fait de plus en plus peur, manifestement. Cela voudrait dire 100 % de taxes à l'importation.

Depuis le 1er mai, se tient la Foire de Paris à la Porte de Versailles. Renault, Dacia avec son nouveau Duster ou encore BYD, mais aussi plusieurs acteurs de la mobilité douce s’y exposent. Il ne reste que trois jours de salon, mais ce sont les plus propices aux remises.

Les constructeurs automobiles qui cherchent à envahir l'Europe et les Etats-Unis avaient tous pelin de nouveautés à exposer au salon de Pékin 2024. On y trouve des modèles grand public mais aussi des véhicules étranges. Et rien que le nombre de ces constructeurs reste impressionnant.

Le constructeur automobile chinois BYD, leader mondial des véhicules électriques (VE), part à la conquête des flottes d’entreprises. Après une première incursion dans l’univers des VTC ce mois-ci, le constructeur de Shenzhen veut renforcer sa présence sur le marché B2B, avec l’ambition de devenir un acteur majeur sur ce secteur.

Le succès de la Seagull pourrait pousser la marque chinoise BYD à lancer rapidement une offensive européenne sur le segment des citadines électriques.