Nos voitures ne seront pas seules à participer à la hausse de la consommation d’électricité. Si nous voulons pouvoir les recharger partout et à toute heure, il faudra mettre la main à la poche et reporter la « sortie du nucléaire ».
Jean Savary
Lui écrireAvec ses hybrides qui pèsent 60 % de son gros million de voitures vendues en Europe, Toyota a pris en 2021 la deuxième place du marché du vieux continent. L’hybride, vous vous souvenez, ça ne marchera jamais…
La voiture électrique est en plein boom : quasiment 10 % des ventes l’an passé ! Certes, mais le diesel, cette motorisation honnie et bientôt bannie de nos cités se vend encore deux fois plus. Aberrant ? Pas tout à fait.
Quand EuroNCAP prive d’étoiles la Zoé et n’en accorde qu’une seule à la Spring, Renault n’a pas volé sa fessée. Et pourtant, il serait temps de s’interroger sur le bien-fondé des crash tests et ce qu’ils impliquent.
Le limiteur de vitesse automatique ne sonne pas la fin de nos libertés ni l’avènement de Big Brother. Mais il est un pas de plus en direction des bras rassurants de Big Mother.
L’inflation délirante des tarifs de nos voitures depuis dix ans est en train d’étouffer le marché automobile plus sûrement que la pénurie de puces. Le temps de la déflation tarifaire n’est-il pas venu ? Dacia montre pourtant la voie. En attendant les Chinois…
Quatre milliards d’euros éparpillés pour tenter d’amortir l’explosion du tarif des énergies… Cette somme n’aurait-elle pas dû être concentrée sur ceux qui en souffrent le plus ? Et qui ne sont pas près de s’offrir une voiture électrique…
La voiture électrique a beau être incontournable, son avènement n’augure pas d’un monde où les oiseaux gazouilleront. Et la période de transition pourrait être bien plus rude qu’on nous le dit…
On peut bien durcir les normes Euro et inventer la vignette Crit’air, si les municipalités entretiennent les embouteillages pour réguler le trafic et si une partie des conducteurs « repolluent » leurs moteurs, le fond de l’air ne va pas s’éclaircir.
La limitation à 30 km/h dans Paris est l’aboutissement du processus d’enfermement de la capitale sur elle-même. La question n’est plus la vitesse à laquelle y rouler, mais d’y rouler ou pas. J’ai choisi la deuxième option.