S'il vous arrive d'avoir un coup de vieux, n'hésitez pas à vous plonger dans un YoungMachine. Ce magazine japonais est un vrai remède contre la déprime, même si, après l'avoir consulté, il nous laisse sur notre faim. Car pour dynamiser la production moto, il n'a que des bonnes idées.

Chez Ford, ça ne semble plus aller très fort. L’ovale bleu ne tourne plus très rond et semble être entré dans un cercle vicieux alimenté par le ralentissement des marchés automobiles américain et chinois. La marque qui est dans le premier carré des groupes automobiles doit faire des économies et améliorer sa rentabilité, ce qui est synonyme de compression du personnel. Un triangle infernal que regarde avec angoisse le site de Blanquefort qui emploie notamment un certain Philippe Poutou. Un candidat au licenciement ?

C'est l'autre Français que l'on aurait tort d'oublier dans ce Grand Prix de France qui s'annonce si particulier cette année. Aux côtés de Sylvain Guintoli remplaçant de choix chez Suzuki, et de Johann Zarco dont on attend beaucoup sur la Yamaha, il y aura aussi un Loris Baz sur la Ducati GP15.

La cyberattaque mondiale a fait son effet et a touché de nombreuses entreprises et services publics. Dans le monde automobile tricolore, seul Renault en a été victime. Le constructeur a été amené à isoler ses sites de production en guise de mesure de précaution. Les choses reviennent à la normale, mais la marque tient à rassurer : cette agression informatique n’a eu aucune conséquence sur ses clients.

Google n’a peut-être pas encore sa propre voiture autonome mais la firme de Mountain View n’est plus très loin de connecter tout ce qui roule comme automobile. C’est l’ironie du sort et le signe que l’avenir est de moins en moins lointain. Volvo et Audi sont les deux derniers constructeurs en date à opter pour le système d'exploitation Android. Ce dernier sera intégré directement aux futurs modèles des deux marques.

Mais quelle mouche a donc piqué le géant de l’automobile Toyota ? Au vu de sa puissance, on pourrait penser qu’il garde fermement les pieds sur terre. Et pourtant, c’est le nez en l’air et le regard dans les nuages qu’il voit l’avenir. La DS de Fantômas et le taco de chitty chitty bang bang ne s’en doutaient pas, mais ils étaient les précurseurs et les inspirateurs de ce que des gens très sérieux envisagent comme une prochaine étape du transport : la voiture volante.

D’aucuns voient l’avenir économique et social au travers d’une écologie qui aura converti ses disciples, tant par la punition que par une réglementation qui nous fera marcher au pas. Mais avant que le géant vert ne s’abatte sur nous, il convient de regarder vers ce qui existe véritablement. Pour cela, il faut enlever les verres correcteurs d’un politiquement correct qui a déjà fait de l’automobile non seulement le diable à exorciser mais aussi ce qu’il faut brûler sur le bûcher. Sauf que, envers et contre tout, l’automobile recrute et propose un avenir à celles et ceux qui la rejoigne.

Une Harley-Davidson convertie à la propulsion électrique, ce n'est plus une surprise depuis qu'un prototype LiveWire nous a branchés en 2014. Un engin qui montrait que le courant passait assez bien entre les batteries et la firme de Milwaukee. Depuis, plus rien, et les délais pour avoir des nouvelles de ce projet étaient à rallonge.

Le Vietnam n'est plus cette contrée lointaine associée à une longue guerre du siècle dernier que tout le monde connaît. L'évocation est devenue pays émergent et les constructeurs s'y pressent pour y présenter un savoir-faire qui dépasse le simple fait utilitaire. Le signe d'un marché en devenir.

Ce week-end, c'est le Grand Prix de France moto au Mans. Une édition qui sera spécial cette année puisque l'on y espérera un Français sur le podium de la catégorie reine, le MotoGP. Ce serait une première depuis un certain Randy De Puniet en 2009 en Grande Bretagne.