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Attention danger : 58 % des Français ne contrôlent pas leurs pneus régulièrement

On a tendance à l'oublier, la preuve, mais le pneu est le premier maillon de la sécurité automobile, lui qui représente le seul point de contact de votre auto avec la route. Or, selon la dernière étude d'Apollo Tyres, fabricant indien de pneus, 58 % des Français ne les contrôlent que trop rarement...

Attention danger : 58 % des Français ne contrôlent pas leurs pneus régulièrement

L'équivalent de quatre cartes postales. C'est la surface de contact entre vos pneus et la route. Et elle est primordiale pour votre sécurité. C'est pourquoi il faut que vos pneus soient en bon état, pas trop usés, mais aussi et surtout : bien gonflés.

Vous le savez très bien, c'est l'une des choses que l'on apprend le plus tôt dans sa vie d'automobiliste, en même temps que la nécessité de mettre de l'essence dans le réservoir, et de l'huile dans le moteur ! Pourtant, une grosse majorité des Français néglige le contrôle et le gonflage de ses pneus, mettant ainsi en jeu sa sécurité, et celle des autres usagers de la route.

C'est ce que nous apprend, ou plutôt, nous confirme la dernière étude sur le sujet, réalisée par Apollo Tyres, le fabricant indien de la marque de pneumatiques Vredestein. Un sondage réalisé auprès de 1 000 automobilistes sillonnant nos routes.

La recommandation communément admise, c'est qu'il faut contrôler ses pneus et leur pression au minimum une fois par mois. Or seulement 42 % des sondés se plient à l'exercice du contrôle à la bonne fréquence. Pour les 58 % restant, le contrôle n'est pas suffisamment régulier.

Dans le détail, on a donc 42 % des conducteurs qui contrôlent au moins mensuellement leurs gommes, (dont 7 % de façon hebdomadaire, et 7 % tous les 15 jours), 30 % le font une fois par trimestre, et 16 % une fois par semestre. Une fois par an pour 7 %, et ce sont même 4 % des sondés qui avouent ne "jamais" contrôler leurs boudins.

Un comportement risqué, qui fait surconsommer et émettre plus de CO2 

Un comportement risqué, pour commencer, mais aussi anti-écologique, et anti-économique. En effet, un pneu sous-gonflé rend le comportement de la voiture plus flou et moins stable, ce qui accroît le risque d'accident. Par ailleurs il surchauffe, ce qui peut conduire à un éclatement. Et il s'use plus vite. Le contraire (un pneu surgonflé dont on n'ajuste pas la pression) rend l'auto plus vive de direction et plus imprévisible dans ses réactions, et rouler vite avec un pneu surgonflé peut aussi provoquer son éclatement. Nulle part de bonnes nouvelles donc.

Par ailleurs, un sous-gonflage entraîne une augmentation de la consommation qui peut aller jusqu'à plus de 10 %. Avec des émissions de CO2 qui augmentent d'autant. Donc oui, ne pas vérifier la pression de vos pneus vous coûte de l'argent, et participe à l'effet de serre. 

Bien sûr, vous pourrez objecter que les gonfleurs se font de plus en plus rares, ou payants, et que les passages en révision, ou dans les centres de contrôle technique, sont l'occasion pour les professionnels de contrôler l'état des pneus. Le premier point est exact. Mais de nombreuses stations de grands pétroliers proposent toujours ce service gratuitement. Investir dans un gonfleur/contrôleur de pression à brancher sur l'allume-cigare (entre 35 et 50 € pour un modèle efficace) peut être une bonne idée, vite rentabilisée. Le second point est tout aussi exact, mais il n'intervient pas suffisamment régulièrement pour participer à votre sécurité.

C'est à vous d'en être acteur. Vous pouvez même aller plus loin. Il n'y a pas que la pression qui est à contrôler. La profondeur des sculptures est également à vérifier, aussi régulièrement que le gonflage. Or, toujours selon l'étude, ce ne sont que 20 % des automobilistes qui la vérifient une fois par mois, et 24 % une fois par trimestre. Il y a même 12 % d'incorrigibles qui ne vérifient jamais ce point ! De quoi d'autant plus douter que tout le monde roule avec une sécurité optimale.

Pour conclure, et parodier l'ancien slogan de la sécurité routière "un petit clic vaut mieux qu'un grand choc", on pourra dire "un petit gonflage vaut mieux qu'un mauvais dérapage" !

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