Achats de véhicules : la nouvelle stratégie de la Région Auvergne Rhône-Alpes
Au terme d'un appel d'offres la région Auvergne Rhône-Alpes a choisi deux acteurs locaux pour fournir les véhicules de sa flotte. Comment la centrale publique d’achat (Ugap), partenaire historique de la collectivité territoriale a-t-elle pu perdre ce contrat ?

Fin de partie entre la Région Auvergne Rhône-Alpes et L'Ugap (Union des groupements d’achats publics). Au terme d’un appel d’offres, la centrale d’achat publique n'est plus le fournisseur de véhicules de la Région Auvergne Rhône-Alpes.
Désormais voitures, VUL et autres engins roulants seront fournis par deux acteurs régionaux : Jullien Automobile (Saint-Étienne) et MS Automobiles (Lyon) adossé à Stellantis & You. Pendant les quatre prochaines années, Toutes les nouvelles acquisitions de véhicules destinés à la collectivité régionale devront se faire au terme d'une mise en concurrence exclusive entre les deux prestataires retenus.
Des véhicules neufs, d’occasions et reconditionnés
Les deux acteurs régionaux pourront proposer des véhicules neufs multimarques et multiénergies, mais également des voitures d’occasion de moins de 30 000 km. À la région de choisir le type de véhicule en fonction des besoins et du budget alloué à chaque commande.
« Fier de se voir franchir une nouvelle étape » MS automobiles rappelle sur son compte LinkedIn avoir « déjà collaboré dans le passé avec la région pour l’entretien et la réparation de leur flotte. » Le groupe lyonnais peut également compter sur son centre de reconditionnement de Grigny pour la remise en état des véhicules et son affiliation au réseau du leaser ARVAL pour également proposer des offres de locations longue, moyenne et courte durée. Mais pourquoi ne plus faire confiance à l’Ugap ?
Les tarifs de la centrale d’achat publique trop élevés ?
Dans une enquête publiée le 28 octobre dernier Le Parisien pointait « des catalogues… aux prix gonflés. » Les collectivités sont les premiers acheteurs publics. Leurs achats et ceux de leurs satellites regroupent 67 % de la commande publique, selon cette même étude. Le problème, souligne le quotidien, est qu’une bonne partie de cet argent public est gaspillée, car les fournisseurs de l’État pratiquent des prix prohibitifs. Le besoin d’agilité, de souplesse et de proximité des clients pourrait également expliquer la moindre performance des grosses centrales d’achat publiques. L’Ugap en aurait-elle fait les frais lors du dernier appel d’offres de la région Auvergne Rhône-Alpes ?
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération