À Paris, un automobiliste sur quatre est seul dans sa voiture
Si la voiture est peu utilisée par les parisiens intra-muros, elle reste incontournable pour les habitants de la grande couronne. Il y a un pourcentage élevé de conducteurs seuls, mais le covoiturage intéresse de plus en plus.
À l'occasion des rencontres internationales de la mobilité durable, qui se tiennent à Saint-Tropez, Kantar publie les résultats d'une enquête sur la mobilité en agglomération parisienne. Paris se classe en 10e position sur 31 villes mondiales évaluées par Kantar (spécialiste des données) avec un indice de mobilité urbaine, qui évalue la facilité des citoyens de circuler en ville pour leurs activités quotidiennes.
Cela ne prend donc pas seulement en compte la voiture, mais tous les modes de déplacement. Paris est d'ailleurs porté dans ce palmarès par la densité de son réseau de transports en commun. Mais s'il est plutôt facile de se déplacer (on rappelle que c'est en prenant tout en compte), l'enquête montre que l'expérience voyageur reste à améliorer : l'indice de satisfaction est bien en dessous de la moyenne mondiale. Sur ce point, Paris est notamment pénalisé par les nombreux travaux sur ses routes !
Sans surprise, chez les habitants intra-muros, la voiture est peu utilisée. Elle représente 16 % des trajets. On est loin des transports en commun (49 %) et c'est même moins que les déplacements à pieds (17 %). Le vélo commence à bien se développer (6 %).
Évidemment, plus on s'éloigne du centre, moins les transports écolos ont la cote. La part des trajets effectués en voiture grimpe à 30 % en première couronne et à 50 % en grande couronne. Et bien souvent, ces personnes qui partent de loin pour rejoindre la capitale font le voyage en étant seules.
L'agglomération parisienne a un pourcentage élevé de conducteurs seuls : 26 % d'utilisateurs quotidiens en solo. C'est moins qu'à Munich (30 %) mais bien plus qu'à Londres (17 %). Les automobilistes solos interrogés pour l'étude se disent toutefois en quête d'alternatives. S'ils ne veulent pas lâcher l'auto, ils cherchent à la partager. Selon Kantar, il y a un appétit croissant pour le covoiturage.
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