Le GNV est un carburant alternatif : il est majoritairement composé de méthane (CH4). Il s'agit du même gaz que celui utilisé pour la cuisson domestique, le chauffage et l'eau chaude sanitaire.
Afin d'être utilisé comme carburant, il est comprimé à 200 bar et il est stocké dans les réservoirs des véhicules.
Le GNV est considéré comme le moins polluant des hydrocarbures : il ne possède qu’un atome de carbone (le GPL en a trois, le diesel et l’essence en ont une dizaine).
Les avantages du carburant GNV sont les suivants :
- faire son plein de GNV est aussi facile et rapide qu’un plein d’essence ;
- il ne rejette pas de particules ;
- il permet jusqu’à 24% de baisse des émissions de CO2 et jusqu’à 80% de diminution des émissions de NOx (oxydes d’azotes) par rapport à un véhicule essence équivalent ;
- il n'émet aucune fumée noire et pratiquement pas d'odeur ;
- il limite les nuisances sonores de 50% ;
- il réduit les vibrations pour améliorer le confort des voyageurs ;
- au démarrage, il n'y a pas de surconsommation ;
- il bénéficie d'une fiscalité avantageuse : pour les particuliers,
un bonus écologique de 2000 € pour l’achat d’un véhicule GNV neuf produisant moins de 160 g de CO²/km ; pour les professionnels, les entreprises sont exonérées de la Taxe sur les Véhicules de Société pendant 2 ans si elles roulent au GNV (elles récupèrent la TVA sur le GNV à hauteur de 100% et peuvent profiter d’une exonération de 50 % sur les cartes grises) ;
- il permet de réaliser jusqu’à 30 % d’économie par rapport au diesel.
Les véhicules GNV sont pour la plupart des modèles à moteur bi-carburation, fonctionnant à la fois au gaz et à l’essence : le carburant classique permet à l'automobiliste de circuler lorsqu'il n’y a pas de points de remplissage public à proximité.
Les inconvénients du carburant GNV sont les suivants :
- le GNV est plus complexe à stocker par rapport au GPL ;
- le ravitaillement des véhicules ne peut pas être réalisé dans des stations-service simplement adaptées (comme pour le GPL) : il nécessite la mise en place d'installations spécifiques ;
- une offre de véhicules GNV des constructeurs peu étoffée ;
- une légère surconsommation lors de l'utilisation (comme le GPL) ;
- l'appréhension du grand public pour le carburant "gaz", même s’il n’y a aucun risque de part sa composition chimique (il n’y a aucune restriction pour les parkings souterrains) ;
- la revente d’un véhicule GNV peut être plus difficile qu’un véhicule classique.
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