En septembre dernier, l’association de défense de la faune marine Sea Shepherd se dotait d’un trimaran ultra-rapide baptisé Ady Gil et destiné à mettre en déroute les baleiniers japonais. Rappelons que le Japon, sous couvert de recherche scientifique, passe outre le moratoire sur la chasse à la baleine mis en place en 1986. En l’absence de sanctions de la part de la communauté internationale, les associations ont décidé de se lancer elles-mêmes à l’assaut des bateaux de pêches et c’est ainsi que Sea Shepherd, avec à sa tête Paul Watson (ancien de chez Greenpeace), parcourt inlassablement le sanctuaire baleinier de l’Océan Austral pour décourager les pêcheurs.
2 millions de dollars : voilà ce qu’avait coûté l’Ady Gil, un trimaran capable d’atteindre 93 km/h et de rattraper les baleiniers les plus acharnés. L’engin n’aura hélas pas servi longtemps, puisqu’un affrontement violent entre Sea Shepherd et l’équipage d’un baleinier a envoyé hier l’Ady Gil au fond de l’eau. L’équipage est sain et sauf, et si Paul Watson ne décolère pas il ne compte cependant pas s’arrêter là pour autant : « Les baleiniers japonais ont provoqué une escalade très violente du conflit. La destruction de l'Ady Gil représente une perte substantielle pour notre organisation. Ils se trompent s'ils se figurent que nos deux navires restants vont battre en retraite du sanctuaire baleinier dans l'Océan austral". Nous livrons désormais une véritable guerre et nous n'avons pas l'intention de céder ».
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