Au niveau financier, le coût d'investissement d'un BHNS oscille entre 4 et 10 millions d'euros par kilomètre d'infrastructure : à titre de comparaison, celui d'un tramway se situe entre 15 et 35 millions d'euros.
Côté pratique ? Le BHNS offre la capacité, la rapidité et l'accessibilité du tramway, et en plus il a l'avantage de la flexibilité : il a la possibilité de circuler sur toutes les voieries (quant au tramway, il ne sort pas de ses rails).
En matière d'expérimentations, celles réalisées aujourd'hui sur les automatismes vont également lui faire gagner des points sur le plan de l'insertion urbaine : le système de guidage optique mis en œuvre à Rouen (France) et à Las Vegas (États-Unis) permet aux bus d'accoster au plus près des quais pour améliorer leur accessibilité, entre autres pour les personnes à mobilité réduite.
Ce dernier est basé sur une caméra embarquée, un marquage au sol constituant un rail virtuel et un moteur électrique prenant le contrôle de la direction du bus aux abords des stations. Le chauffeur reste bien sûr maître de l'accélération et du freinage : il peut reprendre la main dès qu'il le souhaite en touchant le volant.
Concernant la sécurité, le télémètre radar pour la détection des obstacles est la dernière innovation en date : cet équipement, implanté sur un bus à titre expérimental, sera intégré au système d'assistance à la conduite. Sa mission sera d'optimiser les profils de vitesse en prenant en compte d'éventuels obstacles sur la voie.
Le BHNS a l'avenir devant lui en zones urbaines !
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