Une Toyota Supra Mk4 de plus de 1 000 ch, ça n'étonne plus personne. On les trouve la plupart du temps garées soigneusement dans des meetings avec le capot ouvert, de temps en temps sur des bancs de puissance en train de faire frire les rouleaux, quelques fois en plein exercice de reprise sur autoroute et plus rarement sur une piste d'un quart de mile, ce qui devient très vite d'un profond ennui.
D'où une certaine réputation de mangeuse de ligne droite, de « dyno queen » ou de « hard parker », comme on dit dans le jargon internet. Et si en fait, ce qui manquait à une JZA80 à la puissance à quatre chiffres, c'était seulement un vrai pilote ? Comme Peter Björck par exemple qui contrairement à ce qu'on pourrait croire n'est pas islandais mais suédois. Voilà près de cinq ans qu'il bichonne sa Supra aujourd'hui équipée d'une unique turbo GT47-88 et tournant à l'E85, Suède oblige. Mais Peter n'a pas que des talents de mécano, il n'est pas non plus maladroit une fois au volant. Certes, il fait aussi du départ arrêté sauvage ou non, mais il ne rechigne pas à enchaîner les virages, que ce soit en travers ou... très en travers. Ne ratez pas la partie de 1min06 à 3min06, ça vaut son pesant de cacahuètes.
Une Toyota Supra de 1000ch qui peut prendre des virages, c'est rare mais ça existe
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