Les 2 conducteurs interpellés pour grand excès de vitesse (244 km/h) ont été relaxés par le Tribunal de police et leur véhicule restitué pour plusieurs raisons. Lors de l'audience le 20 février dernier, les avocats des 2 hommes (qui ne se connaissaient pas) ont pointé les ratures multiples qui figuraient sur le procès-verbal mais surtout l'absence d'homologation valide des jumelles utilisées pour le contrôle de vitesse. Il a par ailleurs été démontré qu'un policier ne pouvait pas prendre simultanément la vitesse des 2 autos et que dans ce cas, la vitesse retenue identique pour les 2 véhicules ne pouvait être qu'une extrapolation et pas une mesure réelle.
Les 2 accusés acceptaient l'accusation de dépassement de la vitesse légale mais pas les 244 km/h invoqués et ce, d'autant plus que l'une des 2 autos était une Volkswagen Golf (l'autre était une Ferrari). Par conséquent, le tribunal a prononcé la nullité de ces procès-verbaux et ordonné la restitution des autos saisies à leurs propriétaires respectifs, qui se sont vus également retourner leur permis de conduire.
Lorsque les policiers (confortés par les autorités) arrêteront de ne voir que la vitesse comme motif de verbalisation, peut-être en viendra-t-on à sanctionner les comportements dangereux certainement plus répréhensibles qu'une pointe de vitesse sur autoroute déserte (ce qui n'était peut-être pas le cas ici, je n'en sais rien). Notez que sur le dernier Gumball 3000 (un reportage devrait bientôt suivre), les forces de l'ordre ont attribué la même vitesse à plusieurs des autos contrôlées et arrêtées ensemble, ce qui confirme là aussi les largesses prises par les autorités pour rédiger des PV.
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