Sur le papier, la compacte aux anneaux reprend le leadership de la catégorie des petites berlines énervées. En effet, en faisant grimper la puissance de son 5 cylindres 2.5 de 27 ch, à 367 contre 340 pour la précédente, elle coiffe la Mercedes A45 AMG et son 4 cylindres de 7 ch. Le couple s'établit à 465 Nm, et les performances sont en hausse, bénéficiant notamment d'une réduction de poids de 55 kg par rapport à la devancière. Le 0 à 100 km/h est désormais abattu en 4,3 secondes au lieu de 4,6. Ça cause ! Le système Quattro est toujours de la partie, et permet de faire passer si nécessaire 100 % de la puissance à l'arrière.
L'esthétique est elle aussi évidemment travaillée. Les lignes sages de la Sportback classique s'effacent pour faire place à un kit carrosserie plus méchant, sans verser dans le "too much". Les jantes de 19 pouces de série soutiennent une caisse abaissée de 25 mm, et qui arbore des artifices spéciaux "grande gueule". Ainsi, la calandre bisautée est encadrée par deux énormes prises d'air qui se chargeront de refroidir les freins, qui, pour la première fois, pourront être en carbone/céramique. Une option qui risque de coûter cher cependant. À l'arrière, la double sortie d'échappement s'inscrit à chaque extrémité d'un diffuseur. Et les coques de rétro passent évidemment à l'alu brossé. L'habitacle reste assez sobre, plus luxueux que sportif, mais les touches de chrome, le volant à méplat et le pédalier alu sont là. Pas exubérant, un peu décevant, mais habituel chez Audi.
L'équipement n'est pas en reste, il représente ce qui se fait de mieux dans la catégorie, mais cette RS3 pourra disposer en plus en option d'une suspension pilotée "Magnetic Ride", qui comme son nom l'indique utilise la technologie de variation de dureté grâce à des particules magnétiques, comme sur les… Corvette (entre autres !).
Le prix n'est pas officiel mais il devrait se situer aux environ de 55 000 €, hors options.
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