Côté produit, l’avenir de Tesla est bien fourni. Futur Model X, futur Model 3, on pourrait presque ne plus savoir où donner de la tête si le modèle économico-stratégique de la marque n’était, somme toute, des plus classiques. Côté actualité produit, il y a aussi matière à ne pas s’ennuyer puisque le constructeur participe – comme d’autres – à la course à la puissance. Il vient de présenter une série de « D » dont l’ultime, la S P85D propose une puissance maximale de – carrément – 700 ch (électriques) transmis à la route via les quatre roues.
Côté satisfaction client, des motifs d’insatisfaction commencent à poindre. Seulement, pourquoi les clients de Model S devraient-ils être en mesure de voir leur véhicule « updaté ». On est chez Tesla, pas chez McLaren ! Le constructeur américain se doit d’être bénéficiaire « à marche forcée » et s’en donne tout simplement les moyens.
C’est dans ce contexte – ou climat – que Daimler (qui détient notamment les marques Mercedes ou Smart) a annoncé hier la vente des 4 % du capital de Tesla qu’il détenait. Cette cession doit rapporter environ 780 millions de dollars à Daimler qui a récemment investi chez Aston Martin et qui aurait déjà acquis 25 % du capital de MV Agusta. Cette cession ne signifie pourtant pas la fin du partenariat entre Daimler et Tesla. Le second continuera à aider Daimler à se développer dans l’électrique. On sait l’importance des liens entre spécialistes de l’électrique et constructeurs généralistes. Ce qui est valable pour Tesla, l’est également pour un constructeur moins médiatique – et franco-monégasque – comme Venturi.
Actuellement, Tesla ne fait en réalité que poursuivre sur le chemin qu’il a emprunté depuis de nombreuses années déjà. La route est encore dégagée.
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