Ford a profité pleinement de son partenariat en implantant deux motorisations Fiat. Notre modèle d'essai est le diesel 1.3 Multijet de 75 ch rebadgé TDCI. Une première pour la KA qui n’avait jusqu’ici cédé au chant du mazout. Elle émet moins de 120 g de CO2/km. Elle est donc éligibles à un bonus écologique de 700 €. Ce 1.3 diesel est réputé pour son appétit de moineau (5/100 km). Il est plutôt présent dans l’habitacle mais son couple suffit amplement à déplacer la petite tonne au-delà des 150 km/h. Vif en bas, il extirpe la KA rapidement du flot au feu rouge et ne rechigne pas non plus aux grands espaces. Là, il faudra en revanche le cravacher un peu plus.
Sur le plan dynamique, la Ka est en léger retrait sur la française en ce qui concerne le confort et le comportement. Le châssis emprunté à la Panda et à la 500 n’a pas été véritablement peaufiné par les ingénieurs de Ford. Le train avant ne se montre guère plus incisif que l'italienne et supporte tout juste le couple, pourtant modeste, du Mjt. Du coup, la Ka pourtant, très maniable en ville, ne peut vraiment rivaliser en efficacité avec la Twingo.
Comme la KA, la Twingo reçoit pour la première fois de son histoire un diesel. Il s’agit du 1.5 dCi 65 ch qui sera épaulé par la version 86 ch dans quelques mois. Malgré sa puissance inférieure au TDCI. Ce moteur est plein d’entrain et agréable à utiliser. Revandiquant un degré de souplesse en plus que son homologue. La ville est bien évidemment son terrain de prédilection, mais contrairement à la Ka, cette Twingo 2 se révèle mieux suspendue et plus précise dans ses trajectoires.
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