Cette année, la Semaine de la courtoisie sur la route se tient du 14 au 22 mars. L'occasion de poursuivre nos efforts en matière d'amabilité et de patience au volant... et surtout d'éveiller les consciences.
En ce début d'année 2015, les chiffres de la sécurité routière sont tristement décourageants : la mortalité a augmenté de +12% en janvier, ainsi que de +6,7% en février.
Cette année, la Semaine de la courtoisie sur la route a donc un goût amer : si l'évènement a pour vocation au départ d'inciter les conducteurs à faire preuve de patience et de sérénité, il s'agit surtout, selon l'Association Française de Prévention des Comportements sur la route (AFPC), « d'appeler à la responsabilité de chacun ».
L'éducation : une meilleure alternative que la répression
Depuis des années, la Semaine de la courtoisie encadre des actions de sensibilisation au partage de la route. Le président de l'AFPC, Régis Chomel de Jarnieu, explique que de nombreux acteurs s'investissent : « par exemple, la police municipale intervient dans les collèges et distribuent de faux PV dans la rue aux conducteurs incivils. La gendarmerie fait des démonstrations à l'aide de ses jumelles lasers, qui identifient les excès de vitesse. Enfin, les enseignants, dans de nombreuses écoles, sensibilisent au bon comportement des piétons. Quand on arrêtera de traverser la route scotché à son téléphone portable, ce sera une belle victoire ! »
L'automobiliste, ou « le syndrôme de la catapulte »
L'association continue ses actions avec persévérance. Notamment après des affaires tragiques telles que le procès de l'autoroute A13 en décembre dernier, dans lequel un homme de 30 ans a été tué devant sa famille par une bande de jeunes après un banal accrochage : « Dans notre association, la plupart des initiatives locales proviennent de communes où se sont joués des drames comme ceux-là. Nous ne devons pas cesser nos actions parce que, aujourd'hui encore, le conducteur est atteint du "syndrome de la catapulte" : celui qui donne envie d'arriver avant même d'être parti. »
Une application pour évaluer sa conduite
Régis Chomel de Jarnieu présentera au salon Vivre autrement* (du 20 au 23 mars prochain) une nouvelle application baptisée « Myk.io », destinée à évaluer la conduite de l'automobiliste après son trajet : « l'application le renseignera sur ses mauvaises habitudes, afin de réduire les risques d'accident, mais elle l'informera également sur sa consommation d'essence pour réaliser des économies et réduire son impact écologique. »
Nous avons jusqu'au 22 mars pour délaisser le klaxon et avoir un vocabulaire plus fleuri... Et pourquoi pas, enfin, adopter définitivement la bonne attitude sur la route.
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Salon "Vivre autrement", sur le thème « Conduire et se déplacer autrement » : du 20 au 23 mars 2015 au Parc Floral à Paris Porte de Vincennes. Des ateliers et des activités vous seront proposés pour rester zen sur la route.
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