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Peugeot 106

Peugeot 106

Dates clés

  • Commercialisation : septembre 1991 à septembre 2003 - Restyling : avril 1996
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En bref

Cette petite voiture, assez fluette d'aspect surtout avant son restylage, reste assez appréciée et demandée, surtout par des jeunes ou comme voiture d'appoint. Elle jouit d'une bonne image côté tenue de route et sa solidité mécanique est bien réelle. En revanche, pour le reste, elle date indéniablement. Qu'il s'agisse d'insonorisation, de finition intérieure, d'équipement, de confort de sellerie, elle ne peut cacher son âge. Pas plus que du point de vue de sa sécurité en cas de choc qui, évidemment, est celle d'une voiture très courte et légère de sa génération, c'est à dire… réduite.

Caradisiac a aimé

  • La compacité
  • La sobriété
  • Le comportement routier
  • Le confort
  • L'accès à l'arrière sur les 3 portes

Caradisiac n'a pas aimé

  • Les lacunes d'équipement
  • La présentation intérieure
  • L'insonorisation
  • Le rayon de braquage
  • Les rangements trop petits et rares

Nos versions préférées

  • (2) 1.4 NORWEST 5P
  • (2) D EQUINOXE 5P

Qualités et défauts

Ce qui peut vous tenter

  • La compacité : une longueur de 3,56 m (avant restyling) et 3,68 m après, cela offre de très bonnes aptitudes pour la circulation urbaine et pour se garer.
  • La sobriété : elle est satisfaisante sur toute la ligne.
  • Le comportement routier : agile et plutôt sûr. Les déclinaisons sportives, baptisées Rallye, XSi et S 16, se montrent très efficaces sur route.
  • Le confort de suspension : assez agréable pour une aussi petite voiture de cette génération. Il set en tout cas bien pus réussi que sur l'ensemble des concurrentes italiennes ou japonaises de l'époque. Les version sportives sont plus fermes sur ce point, mais pas rebutantes étant donnée leur définition.
  • L'accès à l'arrière sur les carrosseries 3 portes : il est évidemment moins aisé que sur les 5 portes, mais sur presque toutes les versions, existe un système astucieux qui accompagne le basculement des dossiers avant d'une avancée de l'assise. Et le siège reprend sa position initiale après la manœuvre. Très rare à cette époque.
  • Les moteurs à essence : même si tous ne permettent pas des vitesses de croisière très élevés, ils font preuve d'une agréable vitalité.
  • L'implantation de la radio : au centre de la planche de bord, elle est à portée de main du conducteur et de son passager.

Ce qui peut faire hésiter

  • Le manque d’équipement des versions de base : sur les XN de 92 à 94, les Kid et les Itinea, la dotation de série serte très limitée.
  • La présentation des versions de base : sur les XN de 92 à 94 et les Kid tôle intérieure apparente, et absence de baguette latérale.
  • La protection des occupants en cas de choc : très limitée, à l'égal de ce que réservent sur ce pont toutes les petites voitures de sa génération.
  • La finition : elle apparaît légère aujourd'hui, surtout sur les modèles avant restyling.
  • Les sièges avant : ils sont de dimensions un peu limités pour les personnes de grande taille ou de forte corpulence.
  • L'insonorisation : elle est à la base à peine moyenne. Elle bénéficie d'une légère amélioration au restyling. Le moteur diesel reste sonore à froid.
  • La radio : les prestations sonores sont médiocres ou moyennes et ses boutons de commande sont trop petits.
  • Le volant : il apparaît placé un peu bas pour les conducteurs de grande taille. Et il n’est pas réglable en hauteur, quelle que soit la version.
  • Le rayon de braquage : pour une voiture aussi courte, il apparaît trop grand.
  • Le coffre : évidemment petit, étant donné la taille réduite de la voiture. Mais il y a pire ailleurs pour des voitures de même encombrement.
  • Les bacs de portières : ils sont de taille réduite sur les modèles restylés.

Budget

Achat / Cote :

La tranche de prix dans laquelle se trouve aujourd'hui ce modèle est des plus limitée. Attention cependant à certaines offres, qui utilisent la bonne réputation de cette petite voiture ou ont tendance à confondre ses prix initiaux (très limités) avec ceux (beaucoup plus lourds) de la 206 : négociez sur la base d'un prix de vente initial vraiment réduit.

Consommation :

Budget consommation limité sur toutes les versions. Les plus sobres sont les 1.1 essence (et pas la 1.0 plus limitée en moteur et qui peine plus) et les diesel.

Assurance :

Tout petit budget à prévoir. Sauf sur les versions sportives, forcément plus chères.

Prix des pièces :

Aucun excès sur toute la ligne, quasiment à aucune exception près.

Entretien :

Visites d'entretien tous les 7 500 à 15 000 km suivant les versions (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km ou 7 ans maxi sur tous les moteurs.

Fiabilité

Description :

Sans avoir l'air d'y toucher, cette petite auto réserve un très bon bilan mécanique : le taux de panne s'avère faible et les soucis un tant soit peu d'envergure rencontrés en cours de carrière ont tous été corrigés, plutôt rapidement, par la marque. Les plus gros ennuis ont concerné le moteur diesel qui, quoique dépourvu de turbo et de toute technologie moderne, a posé par deux fois de sérieux problèmes durant sa carrière. Mais les exemplaires encore roulant à l'heure actuelle sont évidemment débarrassés de ces faiblesses. Pour une petite voiture économique de cette génération, la résistance des pièces d'usure (hors plaquette de frein) est même à saluer.

Pannes lourdes ou immobilisantes :

  • Peinture. Sur les modèles fabriqués jusqu'en décembre 1992, mauvaise tenue du vernis de surface sur les teintes métallisées (surtout le beige), le noir et le rouge vif. Altération du brillant au bout de 6-7 ans, voire décollement du vernis transparent. A l'extrême, le décollement du vernis de surface peut entraîner avec lui la peinture elle-même et provoquer des tâches de rouille, notamment sur le pavillon.
  • Moteur diesel 1.4 D. Sur quelques voitures, possible incident sur le joint de culasse à partir de 100 à 130 000 km.
  • Moteur diesel 1.4 D. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1993, il arrive que le moteur consomme trop d’huile. Causé par un problème de segmentation. Ce qui se traduit le plus souvent par un remplacement nécessaire du moteur. Résolu en juillet 1993 : segmentation modifiée et rodage plus fin des chemises en usine.
  • Moteur diesel 1.5 D. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1998, fuite d’huile assez importante sur le joint de culasse, parfois dès 10 - 20 000 km, côté distribution. Une première amélioration usine a été apportée en mars 1995 : la fuite ne s'est plus manifestée en général qu'après 60 000 km. Puis une nouvelle amélioration a été apportée en mai 1996 : adoption d'un nouveau joint de culasse. Le remède définitif a été apporté en usine en juillet 1998 : nouveau joint de culasse avec insert métallique.
  • Refroidissement. Sur les versions XSi 1 360 cm3, risque de surchauffe du fusible de ventilateur moteur (situé sous le capot). Risque d’empêcher le déclenchement du ventilateur. D’où une surchauffe possible du moteur et un endommagement irréversible.

Autres pannes ou faiblesses :

  • Moteurs à essence non catalysés (à carburateur). Difficulté de démarrage l'hiver. Starter à doser avec précision.
  • Moteurs à essence. Sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 1995, suintement d’huile sur le joint de culasse côté distribution à partir de 70 - 80 000 km, surtout sur les voitures effectuant de petits kilométrages. Risque éventuel de contamination de la courroie de distribution. Incident tout de même assez rare. Résolu en usine depuis septembre 1995 : adoption d'un nouveau joint de culasse.
  • Moteurs 1.1 l/1.4 l catalysés (à injection). Souvent, régulation heurtée, à-coups à l’accélération jusqu’à 3 000 tr/mn. Causés par le logiciel de gestion du calculateur moteur. Plusieurs améliorations usine on été apportées sur la programmation du calculateur : juin 1993, décembre 1996. Une amélioration plus importante a été apportée en décembre 1998. Mais le phénomène reste présent. Se solutionne par une reprogrammation de calculateur. Les versions à essence depuis 2002 ont enregistré une recrudescence de ces à-coups de fonctionnement. mais les reprgrogrammations sont depuis lors efficaces.
  • Moteur 1.4 l non catalysés (à carburateur). La carburation a tendance à se dérégler, occasionnant de légers à-coups, et une consommation d’essence un peu accrue.
  • Moteur 1.4 l à injection (version XSi). Sur les versions XSi fabriquées jusqu'en juillet 1994, possiblefuite d’huile sur le joint spi d’arbre à cames à partir de 70 - 80 000 km.
  • Moteur 1.4 l à injection (version XSi). Sur les versions XSi fabriquées jusqu'en février 1995, démarrage à chaud difficile, à-coups à moins de 3000 tr/mn. Le plus souvent causé par l'encrassement des injecteurs et/ou des bougies. Possible également, un léger problème de réglage de jeu de soupapes, et un mauvais calibrage du calculateur.
  • Moteur 1.6 l 90 ch. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1997, possible difficulté de démarrage par temps froid, et régime de ralenti non stabilisé durant les premières minutes de fonctionnement, puis ralenti trop élevé à chaud. Ce phénomène affecte surtout les versions climatisées. Remèdes possibles : intervention sur le câblage du moteur, repgrogrammation du calculateur, pose d'une nouvelle durit reliant le capteur de pression d’huile à la pipe d’admission, ce qui évite le risque d’obstruction de cette durit par de l’huile.
  • Moteur diesel 1.4 D. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1993, léger déficit de puissance par rapport aux chiffres annoncés. Se résout par recalage de la pompe d'injection.
  • Moteur diesel 1.5 D. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juin 1997, le ralenti peut rester trop élevé. Ce qui nécessite une intervention sur la pompe d’injection.
  • Moteur diesel 1.5 D. Sur les modèles fabriqués jusqu'en février 1997, cas assez fréquents de fuite d’huile sur le joint spi de vilebrequin à partir de 50 à 70 000 km. Sans gravité.
  • Courroie d’accessoires. Sur les versions diesels climatisées fabriquées entre juillet 1996 et février 1999, risque de patinage de la courroie. Sur les modèles affectés, il faut remplacer la courroie et la poulie d’alternateur.
  • Refroidissement. Sur les version XSi 1 360 cm3, rupture assez fréquente de la durit située en sortie de radiateur, à partir de 100 000 km.
  • Refroidissement. Sur les version XSi 1 360 cm3, fuite sur le boîtier de calorstat.
  • Boîte de vitesses. Sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 1991, difficulté croissante à passer les vitesses à partir de 70 000 km. Causé par l’usure de la rotule d’articulation de la commande de boîte.
  • Boîte de vitesses. Sur les modèles fabriqués jusqu'en janvier 1992, apparition de craquements. Causés par les synchros : oxydation de surface des pignons récepteurs après usinage.
  • Boîte de vitesses. Sur les versions XSi fabriquées jusqu'en juillet 1994 (et surtout sur les 1 360 cm3, jusqu’en mai 1994), fuite d’huile sur le joint spi en sortie de boîte. Si la fuite est traitée à temps (remplacement du joint spi), pas de conséquence grave.
  • Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1997, il arrive qu'un bruit apparaisse sur mauvaises routes. Causé par une interférence entre la spire des ressorts de suspension et les coupelles des amortisseurs. Ces coupelles ont été modifiées à partir de juillet 1997. Remède possible : pose d’une gaine sur ressort de suspension.
  • Direction. Sur les modèles fabriqués jusqu'en novembre 1996, bruit (comme un sifflement) de l’assistance, surtout en fort braquage.
  • Freins avant. Sur les versions diesels fabriquées jusqu'en octobre 1997, possible dégradation des disques sur les voitures effectuant une grosse part de leur kilométrage en ville. Causé par le léchage des disques par les plaquettes, qu reviennent mal en position initiale après sollicitation (problème d'étriers).
  • Freins avant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 1997 et dotés de jantes à 4 écrous, un bruit peut apparaître au freinage, avec une usure accélérée des plaquettes. Causé par le mauvais coulissement des plaquettes. Le phénomène se perçoit surtout sur les voitures dotées d’étriers de marque Bendix. Deux améliorations usine : de nouvelles plaquettes (juillet 1997), puis de nouvelles clavettes d'étriers (septembre 1997). En après-vente, une kit de réparation spécifique est disponible : il comprend des plaquettes, des clavettes, des colonnettes d’étrier et des cales "anti-rotation" pour les plaquettes.
  • Echappement. Sur les versions 1.0i catalysées fabriquées d'octobre 1992 à juillet 1996, résonances en provenance de l’arrière.

Aspect extérieur :

  • Etanchéité. Sur les modèles fabriqués jusqu'en janvier 1993, entrée d'eau possible par les rebords de portières. Causés par les joints de portières mal fixés.
  • Etanchéité. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1994, de l'eau peut entrer par la base de l’antenne du pavillon. Elle stagne alors dans le plafonnier intérieur puis s'écoule. Remède : pied d'antenne extérieur à resserrer, appliquer un joint sur son pourtour.
  • Lave-vitre arrière. Sur les modèles fabriqués entre avril 1994 et juin 1995, écoulement autour du gicleur, qui manque d’étanchéité.
  • Finition extérieure. Sur les carrosseries 5 portes, mauvaise fixation du petit caoutchouc au sommet du montant de déflecteur de vitre arrière.

Finition intérieure :

  • Garnissages. Le revêtement en plastique sur le haut des portières tend à faire
  • Baguettes intérieures à la base des vitres latérales. Ajustage imparfait et fixation un peu légères : elles peuvent se décoller.
  • Moquette. Sur les modèles avant restyling, elle est sensible à l'usure. De même que le tapis en plastique situé sous les pieds du conducteur.
  • Vitres avant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1993 et dotés de vitres avant à commande manuelle, bruit lors des manœuvres, et surtout quelques cas de vitres qui se déchaussent de leurs supports à la remontée : elles se mettent alors en travers, voire à l'extrême remontent dans le caisson inférieur de portière.
  • Bruits parasites. Ils ont tendance à s'accroître à partir de 70 000 km, surtout sur les modèles avant restyling. En provenance du mobilier intérieur et de la plage arrière. La mousse de rembourrage de la banquette peut être grinçante.

Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :

  • Compteur de vitesse. Sur les modèles fabriqués jusqu'en mai 1993, bruit et tremblement de l'aiguille. Causé par le câble d'entraînement et par sa gaine.
  • Totalisateur partiel. Sur les modèles fabriqués entre juillet 1995 et décembre 1996, peut se produire un blocage progressif de la commande de remise à “0”.
  • Jauge à carburant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juin 1994, pannes intermittentes. Causées par le mauvais verrouillage d’un connecteur sur le faisceau électrique.

Rappel de rectification en concession :

  • Réservoir. Sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 1992, la collerette de goulotte de remplissage était souvent mal fixée. D'où un risque de perte du bouchon. Résolu par des rivets de fixation améliorés. Les voitures précédentes ont été corrigées par les concessionnaires lors des passages en révision.
  • Moteur diesel 1.5 D. Sur les modèles fabriqués entre mars 96 et novembre 1997, problème de préchauffage. Causé par l’oxydation progressive d’un connecteur. Les voitures ont été rectifiées par les concessionnaires lors des passages en révision.

Après-Vente :

Qualité de service globale du réseau constructeur :
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
Prise en charge sous garantie :
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
Prise en charge hors garantie :
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6

Meilleures versions

En essence : (2) 1.4 NORWEST 5P

Une motorisation à essence qui a duré toute la carrière du modèle, avec comme modification essentielle l'adoption de l'injection et du catalyseur en janvier 1993. Bonnes prestations routières, grâce à une puissance suffisante pour le poids limité de la voiture.
Commercialisation : 1997
Puissance fiscale : 5
Puissance réelle : 75 ch
Emission de CO2 : NC
note :
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8

En diesel : (2) D EQUINOXE 5P

Ce second diesel de 1.5 l, étroitement issu du premier1 1.4 D, s'étoffe un peu en cylindrée et en performances mais conserve son surprenant niveau de sobriété. Version assez demandée en occasion et, donc, souvent bien cotée.
Commercialisation : 1996
Puissance fiscale : 4
Puissance réelle : 58 ch
Emission de CO2 : NC
note :
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6

Mots clés :

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