Peugeot 307 Break / SW
Dates clés
- Commercialisation du break : mars 2002 - Commercialisation de la SW : juin 2002 - Restyling de carrosserie : juillet 2005
En bref
Etroitement dérivés de la talentueuse berline 307, ces breaks profitent des larges dimensions du modèle à 5 portes d'origine pour offrir un très bon volume habitable pour la catégorie. En particulier, la grande hauteur de ce modèle prend ici tout son intérêt. La version break répond à une définition tout à fait classique et la SW, ciblée à un niveau de gamme légèrement supérieure, veut en être la déclinaison plus chic : elle se dote pour cela d'un vaste toit en verre, fixe, qui était à sa sortie une première, et confère une luminosité exceptionnelle à ce modèle à la vocation familiale accomplie.
Caradisiac a aimé
- L'habitacle accueillant
- Le toit vitré de la SW
- Le volume de coffre
- Le confort
- L'insonorisation
- Le freinage
- L'équipement
Caradisiac n'a pas aimé
- Les moteurs essence peu démonstratifs
- L'énorme capteur de pluie
- Les soucis électroniques
Nos versions préférées
- SW 2.0 16S PACK
- (2) SW 1.6 HDI 16S NAVTEQ
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le caractère accueillant de l'habitacle : outre des cotes intérieures très intéressantes pour la catégorie, ces modèles sont agréablement présentés et conçus pour rendre le séjour à bord des plus plaisant.
- Le toit vitré de la SW : c'est un atout unique à ce niveau de gamme. L'habitacle déjà originellement lumineux des 307 gagne ici un niveau de lumière inégalable. Contre l'ensoleillement excessif en été, un vélum à commande électrique est livré en série.
- Le compartiment arrière : assez volumineux pur la catégorie, et aisé à charger grâce au vaste hayon qui dégage une large ouverture.
- Le confort : les suspensions œuvrent dans l'ensemble avec douceur (sauf sur les voitures dotées de grande roues de 17 pouces).
- La sellerie : à toutes les places, les sièges sont bien dessinés et bien rembourrés.
- L'insonorisation : réussie, y compris sur les versions diesels. Le toit en verre des versions SW ne suscite aucun souffle aérodynamique.
- La tenue de route : stable et sûre. Le comportement n'est pas altéré par la charge, ce qui est à souligner.
- Le freinage : il se montre équilibré et performant. L'ABS est de série sur tous les modèles.
- La douceur de conduite : les moteurs offrent un fonctionnement feutré, et toutes les commandes sont douces.
- L'ergonomie de ses commandes : toutes tombent naturellement sous la main. Seul reproche : les boutons de radio sont trop petits.
- L'équipement : seules les versions d'entrée de gamme du break (XR et XR Présence) en première partie de carrière peuvent paraître un peu allégées en équipement et encore, sans excès. Sinon, la dotation est vraiment complète de série et intègre une foule d'automatismes divers, permis par l'électronique. La SW est toujours bien dotée de série.
- Les moteurs diesels : les HDI bénéficient de la technologie moderne d'injection par rampe commune. Les premiers se caractérisent par un fonctionnement feutré, les seconds par leur vitalité. Et la sobriété est dans tous les cas intéressante.
- Les accoudoirs avant : sur une majorité de versions, deux accoudoirs centraux indépendants sont montés, chacun solidaire de chaque siège. Rare sur une berline, surtout de cette catégorie.
Ce qui peut faire hésiter
- Les moteurs à essence : on les souhaiterait un peu plus affirmés en caractère. La puissances qu'ils affichent ne permettent pas une grande vitalité sur route.
- Le capteur de pluie : c'est un gros boîtier très large collé au dos du pare-brise, relié au pavillon par un câble. Pas très discret, comme installation.
Budget
Achat / Cote :
Dans l'ensemble, les breaks sont plus cotés que les berlines dont ils dérivent. Cette règle s'applique encore plus pour les breaks Peugeot, issus d'une longue tradition et qui bénéficient en la matière d'une très bonne réputation. Comme de surcroît ils sont ici issus d'une berline à succès, les cours restent hauts. Surtout pour la version SW, la seule de sa catégorie à recevoir un toit entièrement vitré, et qui attire une nombreuse clientèle familiale.
Consommation :
Sur les versions essence, appétit un peu trop soutenu. Les versions diesels, motorisées par l'excellente famille de moteurs HDI, sont beaucoup plus sobres. Et ceux de seconde génération, qui progressent en performances, affichent des consommations encore inférieures : un des meilleurs rapports performances/consommation du moment.
Assurance :
Tarif des primes sans excès.
Prix des pièces :
Prix assez bas dans l'ensemble, et vraiment avantageux par rapport à ce qu'imposent les concurrentes allemandes, et plus encore japonaises.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 20 000 à 30 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km ou 150 000 km suivant les modèles (essence/diesel), et tous les 240 000 km sur les HDI de nouvelle génération.
Fiabilité
Description :
La sortie de ces deux versions breaks a été décalée d'à peu près un an par rapport à celle des premières berlines 307. Ce qui leur a permis d'échapper à la plus sombre période, celle du lancement du programme 307, lequel avait été constellé d'incidents électroniques en tous genres. Lors de l'industrialisation de ces deux dérivés breaks, toute la partie électronique commençait à bénéficier d'améliorations progressives, un lent processus qui allait se poursuivre des années encore. Les soucis d'ordre électronique sont donc bien présents sur les premières 307 break ou SW mais, comme pour les berlines 307, la base est saine et, une fois ces soucis éliminés à coup de reprogrammations ou d'interventions sur les faisceaux électriques, ces modèles font preuve d'une bonne fiabilité.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Moteurs 1.6 HDi 90 et 110. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2006, possibles soucis sur la vanne EGR : affecte la régularité de fonctionnement, et peut parfois empêcher le démarrage.
- Moteurs 2.0 HDi 136. Sur les modèles fabriqués jusqu’en août 2004, possibles soucis sur la vanne EGR : affecte la régularité de fonctionnement, et peut parfois empêcher le démarrage.
- Volant moteur. Sur les versions 2.0 HDi 110 fabriquées jusqu’en septembre 2003, possible apparition de broutements, de bruit à partir de 60-70 000 km. Causé par l'endommagement prématurée du volant moteur. S'accompagne le plus souvent d'une usure simultanée et irréversible du disque d’embrayage.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteurs à essence. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2005, le ralenti peut être irrégulier, et des à-coups se produisent à l'accélération. Remède : reprogrammation du boîtier de gestion moteur.
- Moteur 1.6 HDi 110. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2005, tendance à l’étouffement au démarrage. Causé par un défaut du logiciel de gestion moteur et sur la logique de la pédale d’accélérateur. Remède : reprogrammation.
- Moteur 2.0 HDi 90. Sur les modèles fabriqués jusqu’en novembre 2001, soubresauts à la décélération, et parfois au ralenti, trou à l'accélération dans les bas régimes. Remède : reprogrammation du boîtier de gestion moteur.
- Boîte de vitesses. Sur les 2.0 HDi 110, fuite d’huile possible sur l’arbre primaire de boîte. Affecte un petit nombre de voitures.
- Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juill. 2002, apparition de vibrations entre 80 et 130 km/h, parfois très marquées. Affecte surtout les voitures chaussées de grande roues de 17 pouces. Remède : reéquilibrage du train avant.
- Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2003, apparition de craquements. Causés par le palier de la barre stabilisatrice. Remède : pose d'une gaine sur le palier de la barre stabilisatrice.
- Amortisseurs avant. Sur les modèles fabriqués entre 2002 et 2005, il arrive qu'une fuite se produise sur les amortisseurs dès 40 000 km.
- Amortisseurs. Globalement, leur longévité est moindre que sur les Peugeot précédentes : pas mal de changements à partir de 100 000 km.
- Système anti-dérive (ESP). Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2002, déclenchement trop sensible de l’ESP en virage. Causé par un défaut de programmation. Rectification sur demande, en cas de besoin.
Aspect extérieur :
- Toit en verre (SW). Sur les tout premiers modèles du printemps 2002, risque de fissuration du verre à partir d'un rebord. Causé par les pattes de support métallique aux formes trop agressives. Remplacement pris en charge par Peugeot en cas de fissuration sans trace d'impact apparente.
- Essuie-glace arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 2002, mauvais balayage du haut de la lunette.
- Lunette arrière. Sur les modèles fabriqués entre juillet et septembre 2003, risque d’explosion de la lunette lors d’un écart de température marqué. Prise en charge par Peugeot en cas de casse non causée par un heurt extérieur.
- Carrosserie. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2002, la jointure capot/ailes avant est souvent irrégulière.
- Carrosserie. Sur les modèles avant le restyling, la rainure latérale est plus marquée sur les ailes avant que sur le reste de la carrosserie.
- Baguettes latérales. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2002, elles sont imparfaitement fixées et risquent de se détacher.
Finition intérieure :
- Sellerie. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juin 2003, rembourrage légèrement grinçant. Sièges arrière. Sur les SW fabriqués jusqu'en juin 2002, fragilité et risque de casse de la lanière qui sert à soulever les assises.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Clignotants. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juin 2003, défaut sur l'électronique interne du commodo de clignotants. Perturbe le fonctionnement des clignotants et des feux de détresse. Et perturbe aussi d’autres fonctions électroniques. Remède : commodo à remplacer.
- Radio. A l'origine, réception moyenne. Deux améliorations ont été apportées en usine : mars 2003 puis lors du restyling de juillet 2005.
- GPS (option). Indications parfois erronées, souci pour recalculer un itinéraire après un détour opéré par le conducteur.
- GPS (option). Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2005, bruit en continu, lié à la lecture du disque (un zonzonnement intermittent, toutes les 15 à 20 secondes). Depuis juillet 2005, il est possible de télécharger un nouveau logiciel sur les précédents modèles, qui réduit la fréquence de ce bruit.
Rappel de rectification en concession :
- Mise en route. Sur les modèles fabriqués entre mars et novembre 2005, risque d'impossibilité de démarrer. Causé par un défaut de programmation du boîtier BSI (cerveau électronique central). Remède : reprogrammation du boîtier BSI) 166 000 voitures en France, 290 000 au total.
- Moteur 2.0 à essence 137 ch. Sur les modèles fabriqués entre octobre 2002 et avril 2004, risque de mise en mode secours du moteur (baisse significative de puissance vitesse plafonnant aux alentours de 120 km/h), accompagnée de l'allumage du voyant “anomalie moteur” au tableau de bord. Causé par un défaut sur le logiciel de gestion moteur. Ce qui peut entraîner la casse du volet de papillon des gaz. Rappel en juillet 2004 : reprogrammation et, si nécessaire, remplacement du boîtier de papillon des gaz. 15 800 voitures en France, 26 000 au total (dont les 307 berlines).
- Moteur 1.6 HDi 110. Sur les modèles fabriqués jusqu'en décembre 2004, risque de détérioration de la durit de retour de gazole sur le circuit d'injection (risque de fuite de gazole). Rappel en avril 2005 : remplacement de la durit.
- Alternateur. Sur les versions à essence 1.6 fabriquées en septembre et octobre 2002, risque d’endommagement du faisceau électrique d’alimentation de l'alternateur par la température excessive dégagée à proximité du catalyseur. Rappel à l’été 2003 : montage d'une gaine protectrice et d'un écran thermique autour du faisceau électrique. 197 voitures en France, 4 500 au total (dont les 307 berlines).
- Suspension avant. Sur les modèles fabriqués entre mars 2003 et mai 2004, mauvais serrage de la rotule inférieure du pivot de suspension. Rappel en juillet 2004 : vérification des rotules et remplacement si nécessaire. 53 000 voitures en France, 141 600 au total (dont les 307 berlines).
- Contacteur d'accélérateur. Sur les versions restylées fabriquées jusqu'en septembre 2005 et dotées d’un limiteur/régulateur de vitesse ou d’une boîte de vitesses automatique, risque de dysfonctionnement : impossibilité d'obtenir le rétrogradage de la boîte de vitesse lorsque le conducteur appuie à fond sur la pédale, permet d'obtenir un rétrogradage, ou de dépasser la vitesse programmée lorsque le régulateur est enclenché. Causé par le mauvais positionnement du contacteur situé sous la pédale d'accélérateur. Rappel en décembre 2005 : repositionnement ou remplacement du capteur. 3 000 voitures en France, 5 000 au total (dont les versions breaks et SW).
- Freins. Sur les modèles fabriqués entre le 27 avril et le 10 mai 2005, une durit de frein a pu être mal positionnée à l’arrière droit. Risque d'usure prématurée, et donc de percement et de fuite : d'où une baisse de l’assistance de freinage. Rappel en janvier 2006 : contrôle et, si besoin, remplacement de la durit. 2 470 voitures en France, 9 200 au total (dont les 307 berlines).
- Essuie-glaces avant à cadencement automatique (option). Sur les modèles fabriqués entre le 16 et le 26 juin 2003, risque de non-conformité du capteur de pluie, qui gère de façon désordonnée le cadencement des essuie-glaces. Rappel en juillet 2003 : capteur vérifié, voire changé. 3 800 voitures en France, 6 678 au total (dont les 307 berlines).
- Ceintures de sécurité arrière. Sur les modèles fabriqués entre le 7 et le 19 juin 2004, oubli en usine d’une patte de renfort sur les points d’ancrage des ceintures arrière. Rappel en juillet 2004 : ajout des deux pattes de renfort métalliques. 180 voitures en France, 1 800 au total.
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En diesel : (2) SW 1.6 HDI 16S NAVTEQ
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