Tous les fanatiques de sports mécaniques n'ont pas forcément besoin d'être physionomistes pour reconnaitre leurs idoles. Il suffit de connaître leurs couleurs.
L'étendard du pilote, son identité en action, c'est son casque.
La confection du casque, pas technique mais esthétique, débute très tôt, dès les débuts en karting. Les gamins passent des heures (qui ne l'a jamais fait, hein ?) à s'inventer le plus bel assortiment de couleur, le plus beau motif, bref, la déco la plus représentative de sa personne.
Je pensais stupidement que la décoration d'un casque était l'œuvre d'une machine outil quelconque capable de reproduire inlassablement les mêmes motifs pour peu que le responsable de la-dite machine ait su programmer convenablement cet amas de métal et de puces. Et là, pan dans l'œil, on en est encore à l'âge du travail manuel, de l'artisanat, quasiment de l'art ... J'ai découvert ce que recouvrait véritablement cette activité de peintre sur casques (et sur plein d'autres trucs en fait), il y a assez peu de temps.
Christian Roux exerce ce métier depuis 29 ans. Il a posé ses pinceaux sur la tête des plus grands pilotes français et continue aujourd'hui encore à exercer sa passion.
J'ai découvert des procédés de fabrication qui font appel au talent, à la rigueur, à la créativité, j'ai découvert des logos peints à la main, j'ai découvert un homme, une activité, en décalage avec le monde d'aujourd'hui, un quêteur d'excellence en contradiction avec un modèle économique prompt à broyer les artisans les plus passionnés.
Découvrez Rainbow Colors ici avant un reportage plus en détails qui nous montrera comment travaille cet homme de l'art, quelles sont les difficultés du métier, son évolution et surtout, qui nous montrera en détails ce que comprennent des tarifs (de 500 à 700 euros) que d'aucuns, mal informés sur la quantité de travail réclamée, arrivent encore à dénigrer.
Bref, et si le 101e cadeau de la sélection Caradisiac, c'était d'offrir une peinture personnalisée à votre casque ?
Je vous redonne le site > Rainbow Colors.
Merci à Christian Roux de m'avoir ouvert l'antre.
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