La marque allemande, encore à l’agonie, il y a quelques mois propose aujourd’hui une compacte plus attirante, très loin de l’image que dégageait encore le constructeur au début du millénaire. Le constructeur avait déjà redressé la barre avec l’Insignia (couronnée voiture de l’année en 2009). Il maintient le cap avec l’Astra qui revêt aujourd’hui un costume dans l’air du temps. Rien d’extravagant, mais une sobriété qui fait mouche auprès du public. « C’est une Opel ? », questionnent les automobilistes dubitatifs. Une fois le blitz en vue, les doutes s’estompent.
Un an plus tôt, à environ 300 km au nord de Rüsselsheim, Volkswagen dégainait le premier avec la 6ème génération de Golf. La compacte vit d’ailleurs une belle carrière commerciale en France et en Europe. La sobriété tout aussi germanique du dessin n’est malheureusement pas aussi éloignée de l’ancienne génération. Volkswagen a privilégié l’élégance et non l’originalité.
Intérieurs contrastés
Cette Golf VI s’illustre en revanche par sa qualité de fabrication. L’habitacle est plus qualitatif que dans l’Astra. L’assemblage, les plastiques employés et le soin apporté aux détails (surpiqûres, finitions) rehaussent la qualité entre les deux compactes. Cette recherche de qualité nous vaut également une Golf plus silencieuse, et bonne chose, sans surpoids.
Même constat chez Opel qui réalise un bond incontestable en matière de finition. Les plastiques bas de gamme sont désormais bannis et l’assemblage est beaucoup plus rigoureux que sur les productions passées. Une fois au volant, un temps d’adaptation vous sera nécessaire pour maîtriser la trentaine de boutons en place sur la console centrale. Pas très ergonomique tout ça !
Le progrès effectué par Opel en matière de fabrication est à souligner. Sans aucun doute. Notre préférence va toutefois à l’habitacle de la Golf qui présente selon nous, un intérieur plus cossu ainsi qu’une meilleure position de conduite.
Habitabilité : en progrès ?
La nouvelle Astra joue la carte de la polyvalence. La compacte qui gagne près de 17 cm (4.42 m) se positionne clairement comme l’un des modèles les plus imposants du marché. On était en droit d’attendre une habitabilité records face aux « petits » 4.20 m de la Golf. Il n’en est rien. L’espace aux places arrière progresse mais n’écrase pas pour autant l’aménagement mis en place par VW dans sa Golf. Même constat pour le volume de coffre qui s’établit à 350 litres. Identique à celui de la Golf, mais beaucoup moins pratique. Le seuil de chargement est plus haut et le plancher aménageable est loin d’être un modèle de modularité.
Tarifs : 2 500 € d'écart
L’Astra se distingue de la Golf par certains équipements optionnels inédits. On peut citer pêle-mêle le volant chauffant, les phares xénon directionnels AFL (1 000 €), l’Opel Eye : reconnaissance des panneaux de signalisation et avertisseur de changement de voies (500 €). On peut saluer également la dotation de l’ESP en série sur toutes les finitions. Chez Volkswagen le niveau technologique est équivalent mais l’ESP reste en option sur certaines finitions. Commercialisée à partir de 20 600 € dans cette finition Enjoy, l’Astra 1.7 CDTI 110 ch peut se targuer d’être plus attractive que la Golf 6 à motorisation et niveau de finition identique : VW Golf 1.6 TDi 105 ch Confortline vendue 23140 €.
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