Voici ce qu’elle écrivait dans un texte intitulé La Vitesse, dans le livre Avec mon meilleur souvenir :
« Qui n'a pas cru sa vie inutile sans celle de « l'autre » et qui, en même temps, n'a pas amarré son pied à un accélérateur à la fois trop sensible et trop poussif, qui n'a pas senti son corps tout entier se mettre en garde, la main droite allant flatter le changement de vitesse, la main gauche refermée sur le volant et les jambes allongées, faussement décontractées mais prêtes à la brutalité, vers le débrayage et les freins, qui n'a pas ressenti, tout en se livrant à ces tentatives toutes de survie, le silence prestigieux et fascinant d'une mort prochaine, ce mélange de refus et de provocation, n'a jamais aimé la vitesse, n'a jamais aimé la vie – ou alors, peut-être, n'a jamais aimé personne. »
Il était vingt-deux heures, l’heure de Minuit chicanes. La place est libre.
Merci à Ferdinand.
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