Cette série est également exposée à Marseille depuis le 6 juillet et jusqu’au 27 août chez agnès b. (31/33 Cours d’Estiennes d’Orves). Comme Michel Guerrin l’expliquait dans un article du journal Le Monde en avril 2005, « (…) Le terme – de « voitures cathédrales ndlr – inventé par des dockers de Marseille, fait référence aux voitures utilisées l’été par les immigrants pour retourner en Afrique du Nord. Les prix sur le ferry sont élevés, alors les propriétaires essaient de construire, sur le toit de leur vieille R20 ou de leur break Peugeot 304, des piles vacillantes de bric-à-brac qui grimpent vers le ciel, et dans lesquelles on peut voir des chaises en plastique, un évier, un réfrigérateur. Le photographe a pris ces portraits de voitures, de derrière ou de profil, enlevant l’arrière-plan pour les isoler dans le cadre. Evoquant la sculpture, ces voitures parlent du voyage à venir, et surtout de la déconnection entre deux mondes. Car ces vieux objets empilés, sans valeur aux yeux des européens, sont pour eux des trésors. Ainsi l’artiste crée une image en creux de deux mondes qui ne se connaissent pas, de chaque côté de la Méditerranée, sans jamais vraiment montrer ni l’un, ni l’autre. »
Bref, si vous êtes sur Marseille ou passez sur Marseille, un petit détour s’impose.
Source : agnès b.
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